Je recherche... une info ou une idée !

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NoirFraise
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Re: Je recherche... 2

Message par NoirFraise »

Wenlock a écrit :Non, le maïs a besoin de pas mal de soleil.
J'avais pensé à l'avoine (pousse au froid, pis c'est bien le genre de céréales pas rentable et modérément nourrissante qui sera représentative d'une agriculture bien naze avant que les PJ s'en mêlent) mais j'arrive pas à savoir si ça nécessite beaucoup d'eau. Le seigle marcherait pas mal non plus, mais le même doute persiste (dans les cas, mon histoire de semailles au printemps est une hérésie totale).

J'étends ma question : quelqu'un pourrait me conseiller un bon site web de vulgarisation agricole ? Parce que je me suis procuré un peu de documentation mais c'est très parcellaire, et j'aimerais bien apprendre des trucs qui participent à l'ambiance de mon setting (date des semis, dates des moissons, quelle tronche ça a pendant que ça pousse, etc.).
Le sarrasin pousse en sibérie (mais ne supporte pas les gelées 8)7 et pas d’info sur l’eau nécessaire).

Le seigle me semble idéal (panifiable, cultivable en montagne, résistant à -25°C, a besoin d’irrigation, les semis tu les fais un peu quand tu veux (comme justement c’est résistant) et exploitable en scénars (avec l’ergot de seigle :twisted: ).

Mais bon, perso j’utiliserai le méteil (d’avant qu’il ne soit définit légalement). En plus ça colle bien à la réalité historique (c’est en fait un mélange des céréales-qui-poussent-ici, vu la difficulté du tri des grains sans moyen approprié…).
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lepropre
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Re: Je recherche... une info ou une idée !

Message par lepropre »

Hello. Je cherche une céréale qui aurait besoin de pas mal d'eau (assez pour justifier de l'irrigation), pousserait sous un climat relativement froid (pour corriger une connerie dans la campagne Tal Endhil) mais ne soit pas de l'orge (dont l'importation et la mise en culture va être un enjeu du versant "gestion de fief" de cette campagne).
Y a-t-il des paysans/agronomes parmi vous qui aurait une idée ?
Le blé tout simplement ?
J'y connais pas grand chose mais je vois qu'ils en produisent en Suède.
N'ayant pas de meilleur réponse tu peux peut être regarder du coté de la production agricole cannadienne, Norvegienne,... Enfin des pays du nord (froid, et eau sont au rendez vous)
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Wenlock
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Re: Je recherche... une info ou une idée !

Message par Wenlock »

Le "blé" n'est en réalité pas "une céréale" mais "toute une variété de céréales dont la majorité ont d'autres noms" et, en effet, certaines variétés de "blé tendre" encaisse bien le froid même après l'hiver (mais la plupart : non).
Bon, je vais me démerder avec du seigle, du froment et de l’épeautre, mais si vous avez donc une référence de vulgarisation un peu "générale" qui me permette de me faire une idée de ce à quoi ressemblait l'agriculture médiévale dans son ensemble (les céréales, les légumineuses, les moutons, la vigne, tout ça...) sans avoir à me cogner un traité d'agronomie ou d'archéologie, ça m'aiderait pas mal (pour l'instant, je bricole avec des sources médiévales comme le "Rustican" et les "Très Riches Heures du Duc de Berry" et, pour le coup, c'est un peu trop "superficiel").
Sébastien Delfino, partisan des vrais blases sur Internet.

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Le Grümph
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Re: Je recherche... une info ou une idée !

Message par Le Grümph »

Pour un de mes univers, j'avais écris ça, il y a longtemps (quand je poussais le bouchon un peu loin sur ce qui est utile ou pas à un jdr ^^) - ça date un peu maintenant pour le style, mais c'était basé sur pas mal d'articles et de bouquins écrits par les médiévistes de Rennes.
T2 Aspects de l’agriculture insulaire

XXX NOTES XXX
Cet article très technique a été placé là pour vous donner une idée des paysages agricoles insulaires au fur et à mesure des saisons. Comme le temps passe, l’activité humaine n’est pas unique et elle a une grande incidence sur les paysages donnés à voir au voyageur.
XXX FIN DES NOTES XXX

Par ‘Colle Pigeon’ Ouvrard de Montcroche, officier agronome détaché auprès de la bassicote de Panfeu

Cet article a pour objet d’évoquer les pratiques culturales et d’élevage de l’Île, afin de mieux comprendre les mécanismes économiques d’un monde fortement rural, d’en envisager les paysages au cours des saisons et de se figurer l’activité humaine dans les villages et bourgs.
Malgré les particularités des différentes régions de l’Île, il reste possible de mettre en relief des constances et de dégager des grilles de lectures des pratiques agricoles, concernant tant la culture, l’élevage que l’usage de la forêt. Lorsque ce sera possible, les pratiques et ressources locales seront décrites. Dans les autres cas, les concepts exposés pourront être généralisés à l’Île , du moins dans sa plus grande partie. Par ailleurs, cet exposé pourra aussi être utile à la compréhension des pratiques étrangères – notamment au Lev et dans les Terres Bleues – où les ressources et des organisations sociales différentes peuvent corriger ce document.

T3 Le paysage agricole insulaire

T4 Quelques notes démographiques

Au vu de ces quelques considérations, il sera aisé de comprendre pourquoi il est important d’étudier en détail les aspects de l’agriculture insulaire.
L’Île compte environ vingt millions d’habitants. Quatre vingt dix pour cent de cette population peut-être considérée comme rurale, c’est-à-dire vivant hors de villes ou bourgs de plus de trois mille habitants. La vingtaine de grandes villes de l’Île comprennent chacune entre cinq et vingt mille personnes. Le reste est composé de milliers de petits villages et de bourgs comprenant entre soixante et trois mille habitants.
On considère qu’une maisonnée ou feu compte quatre à six personnes en moyenne. Un village de quatre cent personnes comprendra donc environ quatre-vingt feux.
Toute la population rurale ne vit pas du travail de la terre. Néanmoins, dans la plupart des cas, une exploitation agricole de petite taille apportera un complément à une occupation professionnelle. Dans ce cas, on compte bien sûr les pêcheurs et marins, mais aussi les artisans à temps plein, la plupart des administrateurs de la Guilde ou du Pacte et, chose plus curieuse, un grand nombre de miliciens (du moins lorsque cela leur est possible).
Par ailleurs, la majeure partie des populations citadines d’un certain niveau de vie possèdent un peu de terre qu’elles laissent en fermage mais qui, le cas échéant, peuvent leur apporter des appoints.
Enfin, et bien que de nombreux remembrements et campagnes de redistribution leur aient fait perdre de la surface, les Familles restent toujours les propriétaires principaux des terres agricoles et de rapport de l’Île. Cette tendance est bien moins importante dans les colonies où la Guilde a préféré favoriser l’implantation de nombreux exploitants sur des propriétés de tailles moyennes, gardant ainsi un meilleur contrôle des tarifs.

T3 Les usages agraires.

T4 Les modes de faire-valoir

Le mode de faire-valoir indique la manière dont est gérée une exploitation agricole. Certaines pratiques remontent à l’émergence des Familles dans le paysage politique et économique de l’Île. D’autres, plus récentes, sont le fait de la Guilde ou tout du moins de certains de ses syndicats.
La première pratique, la principale aussi puisque la presque totalité des travailleurs agricoles possèdent leur lopin personnel, est une mise en valeur directe de la terre. C’est-à-dire que le propriétaire du terrain procède en personne à son exploitation, en tirant bénéfice seul et en en supportant les charges seul aussi. Les tailles de ces exploitations ne dépassent généralement pas les quelques hectares et sont principalement des sources d’appoint à une autre activité, qu’elle soit artisanale ou agricole - dans le cas de métayers, par exemple, qui tentent d’accéder ainsi, petit à petit, à la propriété.
La deuxième pratique est le métayage. Un propriétaire foncier et un travailleur agricole s’associent au travers d’un contrat, à l’origine oral mais de plus en plus régi par la Guilde, pour exploiter des terres. Le propriétaire apporte les terres et les outils de production tandis que le travailleur apporte ses bras et son savoir-faire. Le métayer et le propriétaire partagent aussi bien les bénéfices que les pertes d’exploitation. Les contrats sont souvent de courtes durées, de un à trois ans, renouvelables. Si un métayer se révèle un mauvais travailleur, il peut ainsi se voir jeté sur la route. Dans la pratique, la Guilde ou le syndicat à qui il est affilié tentent souvent de concilier les parties, notamment pour ne pas avoir à payer les compensations de chôme.
Le métayer ne reste jamais seul gestionnaire. En général, le propriétaire, personnellement ou par le biais d’un gérant, dirige effectivement l’ordre des travaux et la gestion des champs.
Il existe autant de baux de métayage que de métayers et de propriétaires. Dans la pratique, tous les contrats unissant les parties sont différents. Certains prévoient que le métayer doit amener ses propres bêtes, d’autres qu’il doit supporter plus ou moins de frais.
Dans tous les cas, les rapports pour le propriétaire sont intéressants puisqu’il touche en nature le produit de sa métairie. C’est un usage qui est particulièrement répandus chez les administrateurs du Pacte et de la Guilde ainsi que dans le système des fermes pour les Familles.
La troisième pratique, principalement utilisée par les Familles, est le Fermage. Dans ce cas, contrairement à la métairie, le propriétaire des terres ne partage pas les bénéfices et pertes d’exploitation, mais reçoit un loyer fixé en fonction des prévisions de récolte et de rapport des bêtes. Le propriétaire ne prend en général pas part à la gestion du domaine, laissant ce travail entièrement dans les mains du fermier.
Cette pratique est essentiellement répandue auprès des Familles. Ces dernières possèdent des territoires immenses qu’elles se sont taillées au cours de nombreuses guerres et qu’elles n’ont que très peu perdu sous la pression de la Guilde. Les Familles nomment des fermiers qui gèrent de grandes parcelles et leur versent à date fixe des rapports. Ces fermiers recourent la plupart du temps au système du métayage pour exploiter les terres dont ils ont la charge.
Parce que, souvent, les fermiers doivent verser des sommes importantes aux Familles avant d’avoir touché le fruit du travail de l’année, ils soumettent leurs métayers à des pressions importantes et abusent parfois de leur position et de leur droit de reconduction des baux.
La dernière pratique, mise en place par la Guilde pour l’exploitation des terres, notamment dans le Lev et l’Oc, est la mise en commun des terres, des outils de production et du travail de plusieurs familles qui s’associent ainsi autour d’un projet commun, géré par des administrateurs de la Guilde, avec des assurances de prix et de revenus qu’un travail sur l’Île ne pourrait leur offrir.
Cette pratique reste rare, car à l’usage, seule une exploitation sur deux parvient à passer le cap des cinq ans d’existence – moment à partir de laquelle elle devient rentable en ces régions lointaines. La plupart du temps, les rivalités internes ou les conditions de vie parfois difficiles rendent la vie dans la communauté agricole insupportable. La Guilde a mis en place des primes, puis des obligations passibles d’amendes, mais rien n’y a fait.

T4 Le parcellaire

L’étude du parcellaire, c’est-à-dire de la taille et du découpage des parcelles agricoles, de leur distance des lieux d’habitation et de leur regroupement, est complexe parce qu’il est lié directement aux particularités des différentes régions et, parfois, aux pratiques traditionnelles de vallées ou de villages. On pourra néanmoins exposer ici des généralités.
Les parcelles en faire-valoir direct sont souvent proches des maisons d’habitation et, si possible, relativement jointes.
Les parcelles mises en métairie sont plus régulièrement espacées les unes des autres et un même métayer pourra devoir faire plus de chemin pour exploiter toutes ses terres.
Les terres appartenant aux Familles sont souvent d’un seul tenant et comprennent plusieurs villages qui ne travaillent que pour elles comme métayers au service des fermiers.
Les tailles des parcelles diffèrent d’une région à l’autre. Très grandes sur la plate, où le terrain a permis une mécanisation animale plus importante, elles sont plus petites dans le reste de l’Île, notamment sur la Catao où la surface dédiée à la vigne permet un morcellement ne dépassant pas quelques centaines de mètres carrés.
La taille moyenne des exploitations est comprise entre cinq et vingt hectares pour les métairies sur l’Île. Il faut tout de même signaler ici l’importance relative des terres appartenant aux Familles puisque les quinze familles les plus puissantes de l’Île concentrent près de soixante pour cent des terres cultivées, de pâture et des forêts.
Il convient ici de rappeler que les vaines pâtures et les paissons en forêt pour le bétail ne rentrent pas dans la taille des exploitations. Nous entrerons dans les détails plus loin.

T4 Notes sur les plantes cultivées

CÉRÉALES. Les céréales sont principalement cultivées pour leur grain. Le chaume – ce qui reste après récolte et battue – est essentiellement utilisé comme engrais vert, comme fourrage pour les bêtes et comme couverture de bâtiment dans certaines régions. Les céréales sont très nombreuses et différentes. Elles comptent bien sûr le blé, le maïs, le seigle, l’orge, mais aussi le sorgho, le riz, le petit et le grand épeautre, le sarrasin.
LÉGUMINEUSES ET CRUCIFÈRES. Les légumineuses sont cultivées pour l’alimentation humaine ou animale ou comme engrais vert pour les terres qui les ont portées. Les plantes fourragères sont nécessaires pour les rotations culturales. Les crucifères se plantent indifféremment en plein champ ou en jardin. Les légumineuses sont essentiellement représentés (en terme de quantité produite) par les fèves, les haricots, les pois et lentilles en ce qui concerne la culture de plein champ. Les légumes de jardin, en production limitée et autarcique, ont leur propre calendrier de production et leurs propres méthodes de culture. Les plantes fourragères comprennent le trèfle, la luzerne, la vesce, le sainfoin, la spergule. Les crucifères désignent les choux, les raves, le colza, la navette et le navet.
ARBORICULTURE. Les arbres fruitiers peuvent être cultivés de deux manières. La première et la plus courante consiste à les planter en plein champ ou au milieu des vignes. Ces arbres ne gênent en rien les labours ou les récoltes et offrent au contraire de l’ombre lorsque le Temps du Lev s’abat sur l’Eau. Par ailleurs, le goût des fruits et des blés se complètent mutuellement.
La deuxième pratique consiste à planter les arbres en vergers. Il s’agit essentiellement d’une pratique des exploitations de l’Oc.

T3 Les travaux de la terre

De nombreux ouvrages ont été édités par les différentes associations agricoles de la Guilde. Leur principal soucis a toujours été de guider les propriétaires de domaine ou leurs intendants en leur offrant un mémento des principaux travaux de l’année et en leur apportant la science glanée auprès des multiples expériences agricoles en cours sur l’Île ou dans l’Oc. C’est un court résumé de ces ouvrages, qui se veut le moins technique possible, que nous proposons à nos lecteurs afin de les familiariser avec les cinq grands travaux de la terre qui ponctuent l’année agricole et modèlent les hommes et les terres selon les saisons.

T4 Façon

LA TERRE. Les labours, qui est le nom que le commun donne à ces travaux, ne peuvent s’envisager qu’en fonction de l’état de la terre. C’est la terre qui dicte le temps, le nombre et la profondeur de passages de la charrue
Il peut s’agir d’une friche ou d’une pâture, d’une terre qui va être mise en culture pour la première fois ; d’une jachère, qui va devoir être labourée plusieurs fois dans l’année avant d’être ensemencée ; ou d’une terre en culture continue, ensemencée et récoltée chaque année. A cause de la grande différence de taille des exploitations, des systèmes d’assolement et des conditions de fertilité, il n’est pas facile de dresser un tableau exact de ces travaux au cours de l’année. Néanmoins, quelques grandes directives peuvent être données.
LE CALENDRIER DES LABOURS. En effet, si on suivait les conseils de tous les ouvrages agronomiques en vigueur sur l’Île, chaque moment de chaque saison, y compris celle du Temps Mouvant pour certains, seraient propices à tels ou tels labours.
En fait le nombre de passage dépend largement de l’attelage et de la profondeur du labour. Si on utilise quatre à six bêtes, trois passages dans l’année sont suffisants. Mais avec une seule paire d’animaux, il faut repasser jusqu’à sept fois.
En règle générale, sur les terres en culture, le premier labour a lieu juste après les moissons à la fin de la saison du Lev, ce qui a pour inconvénient de détruire les chaumes et d’empêcher la vaine pâture, mais à pour avantage d’ouvrir la terre au froid du temps du Septentrion. Si les conditions ne le permettent pas, cet œuvre peut être réalisée juste après le passage de la comète, dans le Temps du Vent d’ailleurs. Le deuxième labour a lieu si possible au début du temps du Septentrion et le dernier juste avant la saison de l’Eau d’en Haut.
Un dernier travail de la terre peut avoir lieu avant le passage de la comète lorsqu’il s’agit de terres destinées à la jachère, juste avant leur ensemencement, tandis que les friches destinées à la culture doivent être retournée durant le temps du Vent d’ailleurs.
Selon les auteurs, de multiples variantes, quant au nombre de passage et au moment de passage – certains conseillent de retourner les terres riches durant le temps du Lev pour profiter du soleil pour détruire les mauvaises herbes – ne nous permettent d’entrer avec précisions dans les détails de cette première œuvre agricole. Néanmoins, il est remarquable que la majeure partie des labours se situent dans la partie de l’année comprise entre le passage de la comète et la venue des pluies.

T4 Semailles

Le temps des semailles diffère peu entre les différentes parties de l’Île et des colonies. Tout au plus, peut-on repérer quelques décalages.
Globalement, on considère que les céréales chaudes – blés de printemps – se sèment durant le temps du Septentrion et une partie de la saison de l’Eau d’en Haut, tandis que les céréales froides – semailles d’automnes – se jettent en terre durant toute la durée du Temps du Lev, avec des limites extrêmes dans les régions sud du Lev qui peuvent aller jusqu’après le passage de la Comète.
Les légumineuses bénéficient souvent des principes de culture dérobée et sont plantées entre le passage de la comète et le début du temps du Septentrion, puis à la fin de ce temps. Les fèves ont l’avantage de pouvoir être semées presque toute l’année et récoltées quand nécessaire.
La principale difficulté des semailles consiste à obtenir une répartition homogène sur le terrain. Certains auteurs préconisent le labourage et l’enfouissement des blés d’hiver lorsqu’un nombre insuffisant de grain a germé, afin de préparer immédiatement les blés de printemps.
CULTURES DÉROBÉES. Le principe des cultures dérobées permet, sur une terre en culture continue, de substituer aux céréales, juste après les différentes moissons, et sur les chaumes labourées, la culture de légumineuses de plein champ. Ces cultures concernent principalement les haricots, les pois et les raves, et les destinent le plus souvent au fourrage ou à l’enfouissement comme engrais vert. Seul le sarrasin et les navettes échappent à ce destin et sont cultivés pour la consommation humaine. Les pratiques les plus courantes sont, après un seul labour, la culture du sarrasin sur du colza, des raves sur du seigle, du froment sur des pois, des vesces ou du sarrasin. Certains auteurs proposent jusqu’à trois cultures sur un même champ - labourage à la comète, fumer la terre au septentrion et donner une deuxième façon en hersant comme il faut, semer rapidement un mélange d’avoine et de vesces ; récolte à la saison de l’eau d’en haut ; un labour et semer des pois au début du temps du Lev ; à la récolte, labourer et fumer pour des semailles de froment à la comète suivante.
SEMAILLES ASSOCIÉES. Les semailles associées consistent à semer ensemble, et à bien herser pour parfaire le mélange en terre, deux céréales (méteil) ou une légumineuse et une céréale, cette dernière formule destinée principalement au fourrage. L’avantage de ces semailles connexes est de protéger une plante ou l’autre, comme expliqué par certains pour le mélange de la luzerne et des blés. La luzerne supporte mal le soleil, aussi, tandis que les deux poussent de conserve, les blés protègent l’herbe et lorsque la moisson arrive laisse un champ de pâture.
On trouve aussi l’association de l’orge avec l’avoine ou le sarrasin à destination des brasseries, ou du trèfle avec le froment ou le seigle.

T4 Récoltes

Les récoltes ont lieu en leur temps et sont l’objet d’un travail harassant. C’est à ces dates que la majeure partir des administrateurs de la Guilde rejoignent leurs terres afin de collaborer à ces durs travaux. De nombreux saisonniers en provenance du Septentrion ou des Terres bleues rejoignent l’Île, tandis que, pour cause de calme plat, les marins deviennent terriens.

T4 Fumure

Bien que l’opération consistant à engraisser les terres ait réellement lieu toute l’année, l’époque la plus importante pour cet œuvre est la partie la plus froide du Temps du Septentrion. Fumures animales, engrais végétaux, apports organiques de farines de poisson et d’apothicats complexes mis au point par les laboratoires des Guildes agricoles, tout est bon pour que la terre rende au mieux.

T4 Entretien

Pauvrement documenté dans les ouvrages savants, peu commenté dans les campagnes, aux quatre premiers travaux s’ajoute un cinquième, l’entretien des champs.
Toute l’année, il est nécessaire de sarcler, mettre en défens les cultures, évacuer l’eau, irriguer, entretenir les chemins, les fossés et les haies, biner et rechausser les blés, amasser du bois… Ces travaux continuels occupent une grande quantité de main d’œuvre et il n’est pas difficile pour le travailleur de trouver à s’employer toute l’année en échange, au minimum, du toit et du souper.

T3 Débouchés économiques

Les ressources agricoles ont de nombreux débouchés. Certains sont assez évident : l’alimentation humaine et animale viennent immédiatement à l’esprit. Mais les plantes récoltées dans les champs participent de nombreuses filières : retraitées, elles sont textiles ou huile, tourteaux pour la pêche, colorants et tannins, parfums pour les champs de fleur du Lev…

T3 Les jardins

La question des jardins est des plus importantes car s’ils ne fournissent pas l’essentiel de l’alimentation, même des humains, ils n’en restent pas moins un appoint pour toutes les familles.
Surtout, les jardins sont un lieu de culture des plantes aromatiques et médicinales. Il est notable, d’ailleurs, que les meilleurs botanistes et jardiniers soient au service des grandes familles. Par contre, la recherche et l’exploitation des herbes et plantes exotiques est entièrement laissée à la charge de la Guilde des herboristes, avec l’approbation et la surveillance de la Guilde des Bois et Forêts.

T3 Les animaux dans le monde agricole

La place des animaux dans le monde agricole de l’Île mérite une étude complète, car, bêtes de sommes ou bêtes de boucheries, ils ont importance considérable dans le circuit économique et social des insulaires. Nous essaierons de dresser un état des troupeaux sur l’Île, en taille et en composition, et une évaluation des superficies et des moyens dédiés à eux. Nous étudierons aussi la place de la triade de labour – l’âne, le bœuf et le cheval – dans les exploitations agricoles.

T4 Les troupeaux

Les études faites à partir des données de la Guilde montre que, bien que les conditions soient différentes selon chaque exploitant, petit ou gros, la proportion respective des bêtes au sein d’un troupeau est à peu près constante. Les deux faits les plus marquants que l’on retire de ces études sont la prédominance sans partage, en nombre de tête, des ovins dans l’élevage et la taille maximale des troupeaux de vaches sur chaque exploitation. Les chiffres que nous donneront par la suite sont, au mieux, des indications d’ordre de grandeur.
Il est rare de relever des exploitations dédiées principalement à l’élevage. Il semble que la tendance générale soit à l’activité d’appoint ou au mieux à un partage équitable des deux activités, la culture et l’élevage.

T4 Proportions relatives

Les chiffres relevés sur les principales exploitations de la famille Motreaux, dans la région de la Kiampe, font état de troupeaux comptant deux mille ovins, une centaine de porcins, vingt vaches, une trentaine de bœufs et une centaine de chevaux. Sur le village de la Vocelle, les paysans montent en pâture une moyenne de dix à vingt-cinq moutons et chèvres et un à trois porcs par habitant. Les chiffres ne sont pas indiqués pour les bœufs, mais on sait qu’un foyer entretien une à trois vaches. La possession de chevaux est assez forte dans cette région, mais ne dépasse pas la trentaine de chevaux sur le village et ses environs.
Les exploitations appartenant à des administrateurs de la Guilde et bien dotées, font état, pour la région de la Trée, de proportions identiques. Les ovins sont particulièrement nombreux, tandis que les troupeaux de vaches ont un effectif constant de vingt têtes, quelque soit la taille réelle de l’exploitation.
Comment peut-on expliquer cela ?
Tout d’abord, l’avantage principal des ovins est leur capacité à manger ce qu’ils trouvent lorsqu’ils sont en pâturage. Ensuite, lors du temps du Septentrion, ils peuvent être enfermé en grand nombre dans des bergeries faciles à concevoir et à gérer. Enfin, leur taille a deux avantages certains : lorsqu’il s’agit de tuer une bête, la nourriture ne se gâte pas avant qu’on ai finit de la consommer ; ensuite, en cas de vol ou de pillage, comme c’est régulièrement le cas, malgré les précautions de la Milice de la Guilde, la perte de quelques têtes n’entraîne pas la chute du troupeau.
Les vaches laitières, de leur côté, nécessitent des soins et de l’espace. Il semble que la taille maximale, au dessus de laquelle les difficultés s’accumulent sans que les bienfaits se laissent voir, est d’une vingtaine de têtes pour une exploitation donnée. Ce chiffre ne prend pas en compte les bœufs, de viande ou de labour, présents sur l’exploitation en nombre très variable selon l’espace, les ressources et la nécessité.
Par ailleurs, les chevaux, pourtant largement diffusés sur l’Île , sont un bien important quant à leur capacité de travail. Les prix, donnés pour un attelage de deux chevaux contre l’équivalent en bœufs, montrent qu’un cheval vaut environ trois fois le prix d’un bœuf.
Enfin, il est à noter que la présence des porcins dans les cheptels dépend fortement de la présence et de l’accessibilité des pâtures forestières dans les environs des exploitations.

T4 La paisson en forêt

Le système de la paisson en forêt est une pratique très répandue et qui met en jeu de grands troupeaux, jusqu’à six milles têtes dans les environs de grandes villes comme Kioche. Ce système, pourtant régulièrement remis en cause par la Guilde des Bois et Forêts qui touche même une taxe en certains lieux, permet de lâcher sur des zones nourricières, avec peu de surveillance, de larges compagnies de bêtes qu’on ne pourrait accepter sur les terres cultivables, même assolées en pâtures ou jachères.
Par contre, et c’est l’enjeu des luttes qui opposent paysans et forestiers, les dommages aux sous-bois ne sont pas nuls. Les taxes et le contrôle qu’exigent les exploitants des ressources forestières ne leur semblent qu’une faible compensation au vue des conditions de paisson.

T4 Le cheval

Comme nous l’avons exposé dans un autre chapitre, l’arrivée du cheval dans les travaux agricoles a transformé les pratiques et les possibilités de travail des terres. Les animaux originaux, l’âne et le bœuf, ont été progressivement évincés du travail de trait.
Si cette révolution n’est pas achevée dans toutes les exploitations, cela ne saurait tarder. Seul le prix du cheval, encore prohibitif pour les exploitants les plus pauvres et les plus isolés – ils sont rares – empêche que son emploi ne se soit déjà généralisé.
Le cheval, attelé par paire ou par quatre, permet un rendement plus important, l’utilisation de charrues plus lourdes, donc des sillons plus profonds. Là où jusqu’à sept ou huit passages sont nécessaires avec un couple de bœuf, trois suffisent pour un attelage de chevaux bien menés. Il n’est guère étonnant dans ces conditions que le cheval soit de plus en plus présent, aussi bien pour les labours que pour la traction des attelages.
Le bœuf, encore très exploité, ne l’est plus que pour sa viande très prisée. Quant à l’âne, son usage ne se conçoit que dans des régions d’altitude ou arides sur l’Île, quand son pied sûr ne peut être concurrencé par les sabots des chevaux.

T4 Les filières

L’un des points importants de ce chapitre sur l’élevage est la considération qu’il faut apporter aux filières liées à l’exploitation des bêtes. La boucherie est bien entendue le premier débouché des animaux de viande. Mais il ne faut pas oublier l’extraordinaire industrie que l’on trouve autour de l’utilisation des cuirs, des tendons (pour la colle), des os, cornes et sabots ou de la laine ; sans compter les filières alimentaires parallèles qui traitent œufs, lait, crème, beurre et fromages.
Ces filières sont à l’origine des principales coopératives d’élevage et, de l’exploitation à la transformation, de la négociation des bêtes à l’utilisation de leurs restes, elles règnent en maître sur ce secteur d’activité, souvent au grand dam de ceux sur qui la manne produite ne retombe qu’imparfaitement ou de ceux qui refusent de se plier à la volonté de quelques pontes bien investis.

T4 Liste des plantes cultivées

XXXXXX
Cette liste n’est pas exhaustive, mais peut permettre de mieux cerner les différentes productions agricoles insulaires et apporter un peu de variété aux descriptions du monde.
CÉRÉALES. Grand épeautre (Amidonnier) ; Petit épeautre ; Avoine ; Blé tendre hérisson ; Millet ; Orge vêtue ; Seigle ; Froment ; Sarrasin ; Riz (Terres bleues et Paltran d’hiver) ; Sorgho (Lev).
LÉGUMINEUSES. Ers ; Fèves ; Gesses chiches ; Gesses cultivées ; Lentilles ; Pois ; Pois chiches ; Haricots (Oc) ; Chanvre ; Coton (Lev) ; Tabac (Terres bleues, Oc et Lev).
OLÉAGINEUSES. Lin ; Colza ; Cacaotier (Lev) ; Caféier (Lev et Platran d’hiver).
LÉGUMES. Pommes de terre (Oc) ; Carottes ; Betteraves ; Choux ; Artichauts ; Oignons ; Echalotes ; Céleri ; Ail.
FRUITS CULTIVÉS. Amandier ; Cerisier ; Figuier ; Néflier ; Noyer ; Olivier ; Pêcher ; Poirier ; Pommier ; Vigne ; Groseillier.
FRUITS CUEILLIS. Aubépine ; Chêne ; Fraisier des bois ; Hêtre ; Micocoulier ; Mûrier roncier ; Noisetier ; Prunellier ; Sureau hièble ; Sureau noir ; Myrtilles ; Châtaigniers ; Figuiers du Lev.
XXXXXX
En espérant que ça donne une base
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Wenlock
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Re: Je recherche... une info ou une idée !

Message par Wenlock »

Ho, c'est bien ça, ça ressemble tout à fait à ce qu'il me faut.
Merci meussieur le Grümph.
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Menerst
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Re: Je recherche... une info ou une idée !

Message par Menerst »

Pas mal ce texte, ça peut servir, merci
Iris
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Pistes

Message par Iris »

Arma a écrit :Je cherche de la documentation sur Paris du XVIIème siècle !
Si certaines savent ou trouver ça !!
Salut,

Ta doc', tu la veux de quel genre ? Parce que Paris au XVIIe siècle, il y a justement un max de doc en histoire, beaucoup de travaux, sur les marginaux, la police, les vagabonds... et sans doute rien qu'en cherchant sur Gallica (http://gallica.bnf.fr/?lang=FR) tu devrais arriver à quelque chose, sinon le SUDOC (http://www.sudoc.abes.fr/xslt/DB=2.1/START_WELCOME), et puis il y a des conférences régulièrement sur le Collège de France, on y pense rarement, mais il y a de tout (http://www.college-de-france.fr/default ... /index.htm) et puis des tas d'autres choses... Si la question est juste générale, avec ça tu trouveras forcément. ... avec un tout petit risque : découvrir qu'il y a plus de choses que tu ne peux en lire ! :yin:

... mais bon, là, je parle de recherche "pure", et des outils que j'utilise "habituellement" (double cursus histoire & droit, débuté une thèse en décembre, je suis donc "mini chercheur (se)" :lol: )


...

Wenlock, pour ton problème de céréales, je pense que tu n'as pas trop d'options "réelles". En climat froid, c'est seigle ou orge, et les régions qui les pratiquent ont assez de pluies. Sinon, bien sûr, en cas de sècheresse ou climat sec, l'irrigation se justifie... Y'a quand même toujours la solution de facilité : INVENTER ! C'est du méd fan quand même ! :mrgreen: ...

Pis pour l'ambiance, les dates de semis & labours etc. vu ce que j'ai lu en histoire rurale, les pratiques diffèrent énormément selon les époques. Un exemple : durant l'Antiquité, l'essentiel des labours avait lieu apparemment en automne, un changement important de la période médiévale est de les faire au printemps. Ensuite, les dates de labours, semailles, moissons peuvent varier jusqu'à plus d'un mois entre une région au climat agréable et une région au climat froid. Comme si ça ne suffisait pas, tu as une multitude de sous-espèces qui peuvent avoir plusieurs semaines de décalages dans les floraisons, tu as les variétés que tu peux semer tardivement. En pratique, ce qui s'est passé dans les périodes de crise (notamment XVIIe s.) c'était de premières semailles, des plants zigouillés par le gel par exemple, et puis une deuxième semailles, plus tard, avec des variétés qui poussent plus vite. Dans l'agriculture ancienne, le seul moyen d'avoir une bonne sécurité agricole, c'est la polyculture, toujours avoir des plantations de sortes différentes, au cas où il ferait un peu plus sec, plus froid, plus humide... Le potager, ça t'apprend un truc : un climat a peut-être des dominantes, mais aucune année ne ressemble à la précédente, elles sont toutes uniques et si tu vis accroché au sol, tu t'en rends bien compte. Tu as non seulement la météo qui change tout, mais de manière absolument incompréhensible, certaines années, tu as tel ravageur qui vient, et puis telle plante qui poussait super bien l'année précédente au point d'en avoir "trop", ben cette année, rien à faire, même en enrichissant de fumier, en arrosant... rien ! L'agriculture sans pesticide ni engrais, c'est être confronté à l'incertitude et à des mystères qui dépassent l'individu et qui au passage expliquent l'importance des cultes païens de la fertilité...


Question lecture, il y a des bouquins en histoire rurale et histoire de l'alimentation. ... mais en fait, y'a déjà tout ce que tu cherches chez le grumph... donc ;)

...
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Wenlock
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Re: Je recherche... une info ou une idée !

Message par Wenlock »

Ah ça, forcément à un moment, j'invente, mais je n'invente jamais "à partir de rien" : je me renseigne sur l'existant, puis je bricole à mon goût (par ailleurs, adapter l'agriculture traditionnelle à une céréale "imaginaire" -que des PJ ont découverte- pour éviter de futures famines est un des nouveaux enjeux agricoles de leur "gestion de fief". Où va se nicher l'aventure, tout de même...).
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Merlock
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Re: Je recherche... une info ou une idée !

Message par Merlock »

Je cherche des scénarii AD&D /DD3 dans les royaumes zoubliés:

1-Qui ne sont PAS du PMT
2-Pour Persos débutants


Z'avez une idée ? ;)
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Re: Je recherche... une info ou une idée !

Message par Morningkill »

J'avais vu passer des tables de tirage de suivants/followers (technique et fluff/roleplay), notamment sur des blogs oldschool. Quelqu'un a des liens ?

Mes joueurs vont engager des mercenaires, je cherche un moyen simple de les différencier.

Merci.
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Paiji
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Re: Je recherche... une info ou une idée !

Message par Paiji »

Morningkill a écrit :J'avais vu passer des tables de tirage de suivants/followers (technique et fluff/roleplay), notamment sur des blogs oldschool. Quelqu'un a des liens ?

Mes joueurs vont engager des mercenaires, je cherche un moyen simple de les différencier.

Merci.
Jette un oeil la dessus, tu pourras je pense y trouver ton bonheur (c'est pour du Old School):

http://kellri.truculent.org/CDD%234%20- ... erence.pdf
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Critias
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Re: Je recherche... une info ou une idée !

Message par Critias »

Bonjour à tous.

Je recherche des titres de JDR centrés sur des civilisations souterraines (pas forcément humaine). Le supplément sur les skaven de warhammer est un bon exemple de ce que je cherche.

Bonne soirée à vous,

Critias
[url=http://critias.over-blog.net/article-28645251.html]Des plans, des plans et encore des plans de bâtiments pour vos JDR[/url]
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Soner Du
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Re: Je recherche... une info ou une idée !

Message par Soner Du »

Critias a écrit :Je recherche des titres de JDR centrés sur des civilisations souterraines (pas forcément humaine). Le supplément sur les skaven de warhammer est un bon exemple de ce que je cherche.
Aventures dans le Monde Intérieur est consacré à la découverte de civilisations intra-terrestres, dont plusieurs non-humaines (ou presque).

Zero est un jeu de rôle sur La Ruche, une civilisation post-humaine (et post-apocalyptique) en réseau télépathique, sous la domination de la Reine Zéro.

Sinon, c'est un thème courant dans la littérature lovecraftienne, et donc L'appel de Cthulhu. Je te conseille vivement de lire la nouvelle Le Tertre signée Zealia Bishop si ce n'est déjà fait. De mémoire, il ne me revient pas de scénario du JdR AdC à ce sujet, mais ça existe sûrement.
kahlong
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Re: Je recherche... une info ou une idée !

Message par kahlong »

Merlock a écrit :Je cherche des scénarii AD&D /DD3 dans les royaumes zoubliés:

1-Qui ne sont PAS du PMT
2-Pour Persos débutants


Z'avez une idée ? ;)
Y avait la trilogie Archipels d20 qui était pas mal je trouve. Facilement adapatable aux RO je pense.
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Merlock
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Re: Je recherche... une info ou une idée !

Message par Merlock »

J'ai retrouvé un vieux scénario Casus 1.0 pour niveau 1 qui se passe au Cormyr.

Merci! :bierre:
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