[CR][AiME] Un Dúnadan en Terres Sauvages

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AsgardOdin
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Re: [CR][AiME] Aventures d'un dúnadan en Terres Sauvages

Message par AsgardOdin »

Carfax a écrit : mar. avr. 13, 2021 4:27 pm
AsgardOdin a écrit : mar. avr. 13, 2021 4:01 pm :??:
Des questionnements l'ami ? :D




ça m'en susciterai plein si j'étais joueur:D
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Re: [CR][AiME] Aventures d'un dúnadan en Terres Sauvages

Message par Carfax »

AsgardOdin a écrit : mer. avr. 14, 2021 6:02 pm ça m'en susciterai plein si j'étais joueur:D
en effet ! Cette campagne devient un imbroglio. Les trajectoires des pnjs se coupent et se recoupent. Et puis ce foutu loup, je sens qu’il va de nouveau resurgir devant nous....brrrr  8)7
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Re: [CR][AiME] Aventures d'un dúnadan en Terres Sauvages

Message par Carfax »

16ème phase de Communauté- Guérir de la corruption
Fin d'année 2962 du Tiers Âge
 
Image
 
L’Ombre. Si sombre, si obscure, si noire. Elle enveloppait mon cœur. Je songeais aux années passées et la mélancolie me submergea comme le torrent recouvrait les berges de son lit après un orage. En cette fin d’été et par une belle journée, non loin de ma chaumière, je partis m’étendre sur la pente douce herbeuse de la proche colline. Seul au milieu des herbes folles et du bourdonnement des abeilles, je fixais le ciel et contemplais les nuages cotonneux dériver lentement au firmament. La chaleur du soleil inonda mon visage et réchauffa mon âme en peine. Je rêvassais à ma douce éteinte brusquement mais apaisée et me perdis dans mes souvenirs heureux. Je songeais à ma fille, si belle, si innocente, si pleine de vie. Je me remémorais ses éclats de rire enfantins et je souris. Une légère brise fit frémir ma frimousse et j’entendis striduler des sauterelles vertes dans les herbes ondulantes. La vie s’épanouissait dans ce pré. Même fragilisée, elle poursuivait son long et inexorable chemin. Je me dis qu’espérer n’était pas vain et mon sentiment de solitude se dissipa. L’Ombre progressait, elle croissait. Peu importaient les sacrifices, je perpétuerai ma lutte quelle qu’en serait son issue.         

La Lampe d'Or
Dernière modification par Carfax le mar. avr. 27, 2021 6:14 pm, modifié 7 fois.
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Re: [CR][AiME] Aventures d'un dúnadan en Terres Sauvages

Message par AsgardOdin »

:wub:
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Re: [CR][AiME] Aventures d'un dúnadan en Terres Sauvages

Message par Carfax »

Année 2963 T.A.
La Lampe d'Or
Session 47
 
Le petit chouette effraie plana. La lune naissante illumina ses ailes blanches qu’elle écarta pour ralentir sa descente. Puis, battant énergiquement l’air, elle se posa sur le fin parapet de ma fenêtre et ébouriffa son plumage. Son bec heurta à plusieurs reprises le carreau. Je m’empressai d’ouvrir le loquet de l'ouverture vitrée car je reconnus là le procédé habituel de Beleg pour m’avertir d’un fait urgent. Délicatement, je déliais le petit papier roulé et attaché à une patte de l’oiseau. Bien que fourbu, mais libéré de son fardeau, le rapace reprit immédiatement son envol vers les cieux. Je le regardais disparaître dans le crépuscule de la nuit tombante.
 
Image 
 
Le message était élégamment écrit en Sindarin et, comme attendu, signé de la main de mon ami elfe. Je parcourus rapidement son contenu :
 
« Mon ami,
Je ne sais si je suis encore digne de t’appeler ainsi, car tu es Araval fils d’Araglas et je ne suis plus que Beleg Peredhel... mais peu importe.
Gandalf est actuellement en visite chez Radagast et doit repartir ensuite vers le nord. Je dois l’intercepter à tout prix afin de le mener à mon roi Thranduil. Je ne vois que toi et notre ami Vannedil, s’il est avec toi, pour m’aider dans cette tâche. Il s'agit d’une question de guerre ou de paix.
Je descends du Royaume Sylvestre et espère vous retrouver vous ou Gandalf rapidement.
Beleg. 
»

Je laissais le rouleau de papier se replier sur lui-même dans ma main et songeais au message. Une question de guerre ou de paix ? Voilà qui m’interrogea. Pour m’avertir ainsi, cette question était à l’évidence urgente et d’importance. Mais un mot m’inquiéta aussi outre mesure : Peredhel. Beleg en avait affublé son nom. Par usage, ce mot était usité péjorativement par les elfes car il signifiait « demi-elfe » et désignait un des leurs qui n’en était plus vraiment un. Cela n’augura rien de bon pour mon ami. Mais à cette heure, la nuit prenait ses aises. J’attendis donc le lendemain pour avertir Vannedil qui aimait séjourner régulièrement à Bourg-les-bois.

Tous deux nous nous rendîmes au plus vite à Rhosgobel dans l’espoir d’intercepter l’istar Gandalf. Lors de notre arrivée au village, nous nous enfonçâmes dans le bosquet de Radagast. Nous tombâmes sur ce dernier à l’approche de sa demeure. Il nous interrogea sur notre présence en ce lieu et nous lui narrâmes le message énigmatique de Beleg. Le vieil homme leva un sourcil broussailleux et se montra pensif. Puis, sans mot il s’en alla rejoindre sa demeure. Nous le suivîmes.

La cabane était fidèle à mes souvenirs : encombrée de mille bibelots, parchemins, concoctions et potions. La table en bois, comme les tabourets épars, croulait sous des monticules d’objets brinquebalants et hétéroclites. Au milieu de ce fouillis, Gandalf était assis sur le seul siège sans encombre. Son chapeau conique sur les genoux, il tirait avidement des bouffées d’une longue pipe en bois et un épais nuage de fumée l’enveloppait. Tout aussi gris que sa coiffe, ses longs cheveux fins cascadaient sur ses épaules voutées. Il leva un œil interrogateur lorsque nous pénétrâmes dans le lieu. Radagast nous présenta au sage. Intimidés, nous arrivâmes néanmoins sans trop de bafouilles à lui annoncer la raison de notre venue. Gandalf tiqua. Il s’apprêtait à quitter Rhosgobel pour le nord mais sans pour autant se détourner jusqu’au Royaume Sylvestre. Son voyage vers les Montagnes Grises était d’importance et concernait aussi une problématique guerrière. Nous lui précisâmes la venue précipitée de Beleg vers Rhosgobel et, qu’assurément, en montant vers le nord, nous les croiserions. Nous le convainquîmes ainsi de cheminer ensemble jusqu’à rencontrer notre ami. En apprenant plus de sa bouche, il serait alors temps de décider en conséquence.

Le lendemain, dès potron-minet, nous accompagnâmes l’istar dans son voyage. Les premiers jours défilèrent. Le grand bâton de Galdalf martela le sol et rythma nos pas. Pétri d’impatience, je fis fi de ma timidité et questionnais le mage sur ma quête personnelle. Je lui livrais sans ambages mes connaissances dépouillées sur mes recherches actuelles au sujet du maillon d’Angainor. Je le vis rager lorsqu’il comprit la présence du fragment à Dol Guldur lors de sa dernière excursion en cette sinistre tour. Il bougonna dans sa barbe quelques temps puis m’interrogea à son tour : que voulais-je faire du maillon ? Reforger une chaîne lui répondis-je, avec l’aide des elfes et des nains. Enchaîner ainsi le sorcier d’Angmar puisqu’il ne pouvait être occis par un homme. Il pensa cette tâche bien difficile mais m’encouragea à questionner Elrond-le-demi-elfe ainsi que Dame Galadriel. Cette dernière était de fait présente lorsque la chaîne d’Angainor emprisonna le terrible Morgoth. Ma quête lui porta intérêt et il me promit de me relayer toutes découvertes à son sujet.

Quelques journées de marche passèrent avant que nous ne tombâmes sur une silhouette familière et gracile au détour d’un vallon arboré. Elle se déplaçait avec célérité. Lorsque nous distinguâmes mieux notre ami elfe, je constatais avec surprise l’absence à son épaule de son arc blanc habituel, tout comme son cou ne portait plus son fétiche lumineux. Je me gardais tout commentaire lorsque nous nous saluâmes et nos retrouvailles furent plaisantes. Beleg se réjouit que nous ayons fait écho à son message. Pour autant, nous étions avides d’en connaître plus sur la menace guerrière évoquée par l’elfe dans sa missive. Ce dernier s’exécuta et s’adressa à Gandalf : « Mon Roi vous convoque instamment devant lui et sa cour afin de vous expliquer sur la présence de la lampe d’Or en lieu et place de celle de Balti dans la Grand-Salle de Bourg-les-bois. ». Galdalf ne masqua pas sa surprise : « Votre roi est donc au fait. Puis-je connaître les circonstances de cet ébruitement ? ». Beleg répondit : « Une délégation elfique est venue à Bourg-les-bois pour rendre hommage à Araval, nouveau chef de guerre des Hommes des bois. Parmi ces elfes, nombreux ont reconnu dans la Grand-Salle du village la Lampe d’Or. J’ai moi-même confirmé ce fait auprès de mon roi car j’ai été témoin de son pouvoir curatif lorsqu’Eau-Sombre, mourante, en profita. Voilà deux années que je lui taisais cette vérité. Je ne pouvais la confondre avec la Lampe d’Argent puisque, avec mes compagnons, nous l’avions retrouvée détruite dans la tanière du loup de Mirkwood. J’ai trahi les miens et, si je n’ai pas été banni de mon Royaume, c’est grâce à la mansuétude de mon roi. Il y a encore peu je vous aurai sans doute parlé en d’autres mots, istar, mais je sais aujourd’hui, ô combien, la confiance en sa propre sagesse peut être trompeuse. Désormais mon roi veut connaître les raisons de votre choix, celui de céder cette lampe aux Hommes des bois sans même en parler à quiconque. La situation de mon royaume est ombrageuse, les miens souffrent. Chaque jour l’Ombre nous oppresse un peu plus. Si les elfes détenaient cette lampe, ils pourraient en faire grand usage. ». Le mage rumina : « Ainsi le Roi Thranduil souhaite apprendre par ma bouche mes choix… ». J’intervenais : « Mais Beleg, tu évoquais une guerre. Je ne comprends pas, quelle guerre ? ». L’elfe souffla : « Crois-tu mon ami que les elfes laisseront aux Hommes des bois leur bien le plus précieux ? Et crois-tu qu’après tant d’années, ces derniers abandonneront leur plus grand trésor aux elfes ? la situation est grave. Beaucoup d’elfes se méfient des hommes, beaucoup ont peur, l’Ombre meurtrit leur cœur. ». Gandalf leva une main : « Très bien ! Puisqu’il doit en être ainsi, j’irai. ».
 
Image
 
La splendeur du Palais de Thraduil m’émerveilla. Les allées serpentaient autour de hautes colonnes arborées. Un silence apaisant y régnait. Escortés, nous suivîmes un dédale de détours pour enfin atteindre la salle du trône sur lequel siégeait le roi. Sa cour l’entourait et elle s’écarta pour nous libérer un étroit passage lorsque nous arrivâmes. Gandalf ouvra la marche et avança droit, s’aidant de son simple bâton. Thranduil porta un regard sévère sur l’istar : « Bienvenu en mon Royaume istar Gandalf. Tout comme vous Maitre de guerre Araval, ainsi qu’à votre compagnon d’Esgaroth. Je suis heureux de votre présence Mithrandir. J’ai appris récemment que la Lampe d’Or – qui protégeait autrefois ce Royaume – a été redécouverte plusieurs centaines d’années de cela par vous et quelques Hommes des bois. Mais vous avez tu cette découverte aux elfes et décidé de confier la Lampe aux hommes. Cette lampe nous aurions pu nous en servir avec bien plus d’amplitude, nous aurions pu chasser les ombres menaçantes qui souillent mon Royaume. Avec elle, jamais le loup-garou ne serait venu marteler nos portes, jamais il n’aurait profané notre berceau. Avec elle, nous aurions repoussé sans mal les orques et les trolls. Votre décision nous a privé de son appui. Seul vous avez décidé du destin de cette lampe, notre lampe. Oui elle est notre car n’a-t-elle pas été construite par Celebrimbor lui-même. Et si sa sœur argentée a été détruite, celle dorée subsiste et ressuscite un espoir. Les elfes et moi-même souhaitons savoir Gandalf, pourquoi taire sa découverte ? Pourquoi ne pas nous l’avoir confiée ? ». Le mage gris s’avança d’un pas vers Thranduil puis, lentement, il dévisagea l’assemblée réunie. Sa voix rocailleuse s’éleva tranchant un profond silence : « Je craignais que l’Ennemi ne la récupère si je la confiais au plus évident des détenteurs. Comment son œil ne serait-il pas perpétuellement fixé sur ceux qui l’ont créée ? La Lampe d’Or est en effet une puissante arme contre l’Ombre mais les Hommes des Bois en ont grand besoin dans la guerre à venir. Car, oui, Sauron a déclaré la guerre depuis le Mordor. Bientôt il lâchera ses forces sur la Terre du Milieu. Dol Guldur est reconstruite et des engeances maléfiques y habitent à nouveau. Mirkwood sera un champ de bataille. Si les elfes reprennent la Lampe, les Hommes des bois seront sans doute détruits. Oui le Royaume sylvestre se renforcera mais seulement pour un temps et, à la fin, il ne sera qu’une île de lumière entourée d’une mer de ténèbres. Inexorablement, votre royaume sombrera et tombera. Mais je suis d’accord, désormais le choix appartient aux elfes. Et vous m’excuserez Roi Thranduil mais j’ai des affaires urgentes au nord, une guerre menace tous les peuples libres. Je dois vous laisser à présent. A vous la décision de reprendre ou laisser la Lampe aux Hommes des Bois. ». Gandalf tourna le dos au trône, d’un pas décidé, il s’en fut. Des gardes elfiques s’interposèrent face à l’istar. Mais, avant qu’il ne dut forcer le passage, le roi elfe ordonna d’un subreptice geste de laisser partir le vieil homme. Thranduil dit alors à sa cour : « Je n’emprisonnerai pas un sorcier même s’il nous a fait du tort. Ses paroles, bien qu’amères, n’étaient pas dénuées de sagesse. J’ai besoin de conseils et de temps pour décider. ». Sur ces dernières paroles, l’assemblée se retira. Mais alors que je m’en retournais aussi, le roi m’interpella et sollicita mon jugement comme chef de guerre des Hommes des bois face à la gravité de la situation. Je pris quelques secondes et répondis : « Quel est le choix ? Seuls avec une lampe d’exception ou alliés mais dépossédés. Avec la lampe, cet allié résistera à l’Ombre qui s’épaissit, celle qui s’étend depuis la forteresse sombre. Sans cet artefact, cet allié disparaîtra vous laissant seuls. Je suis partisan pour cette alliance. Je préfère l’union à la discorde. ». Thranduil me remercia pour mes dires et, avant que notre échange cessa, je m’élançais : « Pourrais-je ici quémander une faveur et intercéder pour mon ami elfe Beleg ? Je… ». D’une voix sèche, le roi me coupa la parole : « Cessez là Araval, fils d’Araglas. Je comprends votre démarche mais cette affaire ne vous concerne en rien. Beleg peredhel, Beleg le semi-elfe a cru être plus sage que tous en taisant la vérité. En la gardant secrètement aux yeux de son peuple. Les elfes sont soumis à l’Ombre depuis bien des siècles et détenir la Lampe d’Or, ce joyau exceptionnel, eut été un plus indéniable dans cette lutte. Désormais, il me faut trancher. Demain, nous tiendrons à nouveau conseil ».

Le banquet puis la nuit passa. Avec Vannedil nous eûmes droit aux honneurs mais nous fûmes séparés de Beleg. A l’évidence, notre pauvre ami était devenu une personne peu fréquentable en son royaume.

Ce fut au matin que le roi convoqua sa cour et nous-même. Celui-ci préféra ajourner sa décision concernant la Lampe d’Or. Il se donnait du temps. Cette lampe signifiait plus à ses yeux que de merveilleux pouvoirs magiques, elle représentait la lumière originelle, celle des Valar. Néanmoins, face à son indécision actuelle, il souhaita envoyer une délégation auprès des Hommes des bois pour obtenir l’avis d’Ormal, le concepteur des lampes du Royaume Sylvestre, sur l’artefact. Sur ce, il me demanda nominativement de faire mon possible pour que ses émissaires soient accueillis au mieux, que l’accès à la Lampe leurs soit acquis. Il poursuivit en abondant ma proposition d’une alliance forte entre les elfes et ma communauté. Mais les elfes s’avéraient exigeant en cela et mon aide dans les discussions à venir précieuse. J’acquiesçais d’un mouvement de tête. Je restais intimement persuadé, quelque fut la décision du roi, qu’elle serait emplie de sagesse.

Image

Fin de la session 47
Phase de communauté
Dernière modification par Carfax le ven. avr. 30, 2021 9:17 am, modifié 13 fois.
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Re: [CR][AiME] Aventures d'un dúnadan en Terres Sauvages

Message par AsgardOdin »

Tout va pour le mieux alors :D
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Re: [CR][AiME] Aventures d'un dúnadan en Terres Sauvages

Message par Carfax »

AsgardOdin a écrit : mar. avr. 27, 2021 8:23 pm Tout va pour le mieux alors :D

A voir, à voir...notre ami Beleg est pas au mieux en tous les cas et, concernant la lampe, rien n’est encore décidé. C’est ce qu’il me plait dans cette campagne, chaque geste, chaque décision à son impacte sur la suite. Une merveille je vous dis cette campagne. Du moins je me régale de la jouer et vous la narrer. Déjà plus de 74000 vues...merci aux lecteurs 
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Re: [CR][AiME] Aventures d'un dúnadan en Terres Sauvages

Message par polki »

74001
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Re: [CR][AiME] Aventures d'un dúnadan en Terres Sauvages

Message par Carfax »

Fin d'année 2963 du Tiers Âge
17ème phase de Communauté- Acquérir une vertu commune : Main de fer

 
Image
 
Mon pied d’appui ripa sous l’assaut. Mon mouvement de recul pour parer l’attaque faillit me coûter une touche mais je contrais adroitement le coup d’estoc. Néanmoins la rapidité de la charge m’avait surpris. D’un bond, je poussais ma lame et tentais une contre-attaque sous la garde de mon adversaire. Son bras agit avec vitesse et nos épées s’entrechoquèrent avant que je ne pointe son bas-ventre. Lui comme moi, nous reculâmes. Mes tempes battaient la chamade et mon souffle s’était accéléré. Le soleil au zénith m’écrasait de sa chaleur et des gouttes de sueur perlèrent sur mes yeux. D’un geste lent, je les épongeais de ma manche. Mon adversaire ricana : « Eh bien père, je vous trouve fourbu… ». Indéniablement, ma fille était devenue une épéiste coriace et me malmenait à présent dans nos affrontements ludiques. Mais je ne relevais pas l’affront mesquin et gardais toute ma concentration. Je fis siffler ma lame et m’avança. Je feintais une pique au visage pour soudainement tailler la jambe porteuse de ma fille. Mais elle ne tomba pas dans le piège tendu et para sans mal ma fourberie. Une nouvelle fois, nos deux lames se frappèrent avec vivacité. Le choc résonna et se propagea jusqu’à ma main mais elle resta de fer. Cependant, ma fille avança d’un pas et, d’un mouvement gracieux, souleva ma lame avec la sienne. Puis, elle étendit son bras d’arme pour finement cisailler le haut de mon pourpoint. Je m’étais livré avec trop d’empressement. Sa touche meurtrit mon égo mais pas ma fierté paternelle. Je souris. Notre passe n’était pas encore conclue et je me jurais à moins de témérité et plus de sagesse. Je serais fermement le pommeau de mon arme et repris l’offensive. Mon sourire ne quitta pas mes lèvres.

Missive
Dernière modification par Carfax le mer. mai 05, 2021 10:54 am, modifié 4 fois.
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Re: [CR][AiME] Aventures d'un dúnadan en Terres Sauvages

Message par Carfax »

Mise à jour de la fiche suite aux deux dernières phases de communauté : la première me soustrait deux points d'Ombre et la deuxième m'apporte la vertu commune "Main de fer" qui m'offre +BonusMaitrise/2 à mes dégâts au corps à corps.

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Re: [CR][AiME] Aventures d'un dúnadan en Terres Sauvages

Message par polki »

et on a une image de ta fille ?

:mrgreen:
" il est beaucoup plus facile à être contre quelque chose que pour" - Cédric Herrou

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Re: [CR][AiME] Aventures d'un dúnadan en Terres Sauvages

Message par AsgardOdin »

:escrime :wub: Elle a l'air féroce !
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Re: [CR][AiME] Aventures d'un dúnadan en Terres Sauvages

Message par dreamofrlyeh »

Tu vas bientôt manquer de place sur ta fiche pour noter tous les Traits & Vertus  😄
Retrouvez-moi aussi sur https://dreamofrlyeh.itch.io/
J'ai aussi un blog par là : https://icisontdesdragons.blogspot.com/
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Re: [CR][AiME] Aventures d'un dúnadan en Terres Sauvages

Message par Carfax »

dreamofrlyeh a écrit : jeu. avr. 29, 2021 2:50 pm Tu vas bientôt manquer de place sur ta fiche pour noter tous les Traits & Vertus  😄

Clair ! Va falloir faire de la place :D
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Re: [CR][AiME] Aventures d'un dúnadan en Terres Sauvages

Message par Carfax »

polki a écrit : jeu. avr. 29, 2021 12:34 pm et on a une image de ta fille ?

Curieux va ! :bierre:
AsgardOdin a écrit : jeu. avr. 29, 2021 12:37 pm Elle a l'air féroce !

Très. Je l'imagine guerrière et ne m'interdis pas de faire sa fiche prochainement. :rock
La relève ? :charmeur
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