[Politique] Politique en général, pas forcément liée à l'actu

[Tabulazero II]

Pourquoi poser la question de l’indépendance des banques centrales alors que dans les faits elles ne le sont plus trop?

Quand l’ex-presidente de la Fed devient secretaire du Tresor, la messe est dite.

Tu rejoues la bataille d’hier, @Harfang2

[Harfang2]

Pourquoi poser la question de l’indépendance des banques centrales alors que dans les faits elles ne le sont plus trop?

Quand l’ex-presidente de la Fed devient secretaire du Tresor, la messe est dite.

Tu rejoues la bataille d’hier, @Harfang2

C'est un domaine certainement plus proche de tes compétences que des miennes, si tu as une vérité à exposer, je t'en pris, tu ne risques que de m'apprendre des choses.
Posons, tout de même, un point, que tu vois l'ampleur éventuel du désastre: je dénie toute nécessité d'indépendance à l'économie dont je considère qu'elle ne doit être qu'un moyen au service de la chose publique.

[Kandjar]

Pour les présidentielles ça pourrait passer, en l'absence de grosse figure du côté des Verts. Par contre, LREM risque de prendre très cher aux législatives.

Depuis 2002, je n'imagine pas des législatives ne pas suivre le résultat de la présidentielle.
Si le candidat LREM (Macron ou autre) passe, LREM aura une majorité à l'Assemblée.

[eskhiss]

LREM a fait 2% aux municipales.
Si sur l'élection de 2017 une chèvre avec l'étiquette en marche sortant de nulle part pouvait être élu pour donner une majorité à ce qui "semblait " un renouvellement ( voir chronique de Emmanuel barré sur macron) au vu du mandat et de la non prise en compte de l'assemblée dans les diverses crises covid, GJ , climat, si le président espère faire un deuxième coup il n'est pas sur que les " godillots " profitent de la vague pour doubler le mandat.

Et c'est pourtant pour éviter les cohabitations que Chirac avait dissous l'assemblée afin de faire correspondre présidentielle et législatives.

[bashar29]

Moi je suis d’accord avec l’ananas.

[M]

Pour les présidentielles ça pourrait passer, en l'absence de grosse figure du côté des Verts. Par contre, LREM risque de prendre très cher aux législatives.

Depuis 2002, je n'imagine pas des législatives ne pas suivre le résultat de la présidentielle.
Si le candidat LREM (Macron ou autre) passe, LREM aura une majorité à l'Assemblée.

Je ne suis pas si convaincu. Si l'opposition métropole/zone peu dense continue à s'exacerber on pourrait avoir des surprises.
Si le vote LREM est très concentré en ville ils risquent d'avoir une mauvaise transformation vote==>député

[Kyorou]

Je pense aussi que c'est une tendance lourde mais pas nécessairement une fatalité. Dans le cas de Macron, on peut considérer les gens qui voteront pour lui au premier tour voteront également pour LREM aux législatives. Mais ça pourrait ne pas suffire pour avoir une majorité à l'Assemblée.

[morgalel]

Je pense que s'il gagne la présidentielle, Macron peu tabler pour ses candidats aux législatives sur un assez fort transfert de voix des électeurs LR. Dans une certaine mesure la présidentielle peut faire figure de primaire de la droite : une fois le combat des chefs réglé, ce (gros) segment électoral se rangera du côté du gagnant.

[Kandjar]

Pour les présidentielles ça pourrait passer, en l'absence de grosse figure du côté des Verts. Par contre, LREM risque de prendre très cher aux législatives.

Depuis 2002, je n'imagine pas des législatives ne pas suivre le résultat de la présidentielle.
Si le candidat LREM (Macron ou autre) passe, LREM aura une majorité à l'Assemblée.

Je ne suis pas si convaincu. Si l'opposition métropole/zone peu dense continue à s'exacerber on pourrait avoir des surprises.
Si le vote LREM est très concentré en ville ils risquent d'avoir une mauvaise transformation vote==>député

Ouais, mais si le vote présidentiel (quel qu'il soit) peut s'effriter, c'est autant le cas pour les votes d'opposition.
Les éventuelles agrégations et regroupements nationaux de la présidentielle pèteront tout autant à l'échelle locale. Par exemple, en 2017 LFI a fait 11% aux législatives et le FN 13%, bien loin des scores du premier tour de la présidentielle.

[merson]

Les éventuelles agrégations et regroupements nationaux de la présidentielle pèteront tout autant à l'échelle locale. Par exemple, en 2017 LFI a fait 11% aux législatives et le FN 13%, bien loin des scores du premier tour de la présidentielle.

Moyennement comparable selon moi, du fait de l'énorme différence de participation entre la présidentielle (37 puis 35 M) et aux legislatives (23 puis 20 M); en gros, les électeurs d'extrême droite et d'extrême gauche votent aux élections que les partis qu'ils soutiennent ont une chance de remporter à l'échelle nationale, sinon ils restent à la maison.

[Kyorou]

Je pense que s'il gagne la présidentielle, Macron peu tabler pour ses candidats aux législatives sur un assez fort transfert de voix des électeurs LR. Dans une certaine mesure la présidentielle peut faire figure de primaire de la droite : une fois le combat des chefs réglé, ce (gros) segment électoral se rangera du côté du gagnant.

En effet, j'ai peut-être sous-estimé la tendance de la droite française à se ranger derrière l'homme fort du moment.

[Elijah Shingern]

En effet, j'ai peut-être sous-estimé la tendance de la droite française à se ranger derrière l'homme fort du moment.

Il faut les comprendre : mieux vaut un leader qu'on ne déteste pas trop qu'une absence de leader.

[Tabulazero II]

C'est un domaine certainement plus proche de tes compétences que des miennes, si tu as une vérité à exposer, je t'en pris, tu ne risques que de m'apprendre des choses.
Posons, tout de même, un point, que tu vois l'ampleur éventuel du désastre: je dénie toute nécessité d'indépendance à l'économie dont je considère qu'elle ne doit être qu'un moyen au service de la chose publique.

Je viens d-avoir une pensée à propos de ce sujet que je voulais partager avec toi>

Admettons que l'on veuille soumettre l’économique au politique, mais si dans les faits cela revient à soumettre l’économie à des gens comme par exemple Madame le maire de Poitier et l’idéologie qu'elle incarne, est-ce forcement une bonne chose ?

Au final tout système politique reste prisonnier de la qualité du personnel qui le compose.

As-tu songé que l’économie puisse avoir ses lois que la politique ignore, généralement parce qu'elles sont politiquement inacceptables ?

[Harfang2]

C'est un domaine certainement plus proche de tes compétences que des miennes, si tu as une vérité à exposer, je t'en pris, tu ne risques que de m'apprendre des choses.
Posons, tout de même, un point, que tu vois l'ampleur éventuel du désastre: je dénie toute nécessité d'indépendance à l'économie dont je considère qu'elle ne doit être qu'un moyen au service de la chose publique.

Je viens d-avoir une pensée à propos de ce sujet que je voulais partager avec toi>

Admettons que l'on veuille soumettre l’économique au politique, mais si dans les faits cela revient à soumettre l’économie à des gens comme par exemple Madame le maire de Poitier et l’idéologie qu'elle incarne, est-ce forcement une bonne chose ?

Au final tout système politique reste prisonnier de la qualité du personnel qui le compose.

As-tu songé que l’économie puisse avoir ses lois que la politique ignore, généralement parce qu'elles sont politiquement inacceptables ?

La politique, c'est la bonne organisation de la citée et la recherche du bien commun (bien du plus grand nombre, donc). En ces termes, l'économie doit lui être soumise, celle-ci n'étant qu'un moyen du bien commun. Ne pas admettre ce point serait admettre son inverse, à savoir que le bien commun doit être soumis à l'économie.

Tu dis que les lois de l'économie seraient politiquement inacceptables? La question est faussée. La seule question qui tiens est : qu'est ce que le bien commun? (Le définir serait long, postulons, cependant qu'il existe.)
Si les lois de l'économie rentre dans le périmètre du bien commun, alors qu'elles s'exercent dans leur entièreté.
Si elles ne rentrent pas dans le périmètre du bien commun, alors que l'économie soit soumise et ses lois amorales brisées.

Allez, j'enchaîne avec les questions: Quel sera le bien commun? Qui sera chargé de le définir? Qui sera chargé d'exercer le pouvoir?

Quand a la personne qui exerce le pouvoir, putativement Mme le maire de Poitiers, qu'elle soit faillible est une possibilité conjoncturelle (ou une fatalité quand on estime que tout exercice du pouvoir implique la corruption de celui sera amené a l'exercice), d'ou, si on adhère pas à l'hypothèse du roi-philosophe, nécessité d'un cadre structurel capable de castrer le dit pouvoir (ou de le contrôler, mais ça revient au même).... On peut aussi y préférer la monarchie absolue tempéré par le régicide.

Il n'y a pas longtemps j'ai fait un jeu de politique fiction avec les jeunes que je suit. Je passe les détails, mais ils ont du coup été amené a définir leur système idéal.
Ils m'ont sortis une monarchie constitutionnelle ou l'assemblée, élus du peuple aurait le pouvoir exclusif de proposer les lois, mais que ce serait le roi qui, seul, les accepterait et le dit roi serait, d'ailleurs, en charge de l'exécutif. Le jeu était intéressant, puisqu'on était complétement dans ces questions: Quel est ou quel doit être l'objectif du pouvoir? Quels sont les conditions d'exercice de celui-ci? Qui décide et pourquoi? L'impuissance du pouvoir est-elle bénéfique ou nuisible au bien commun? etc, etc...




 

[Elijah Shingern]

Allez, j'enchaîne avec les questions: Quel sera le bien commun? Qui sera chargé de le définir? Qui sera chargé d'exercer le pouvoir?

Platon, sors de ce corps !!!