Inspi historique #3

[Belphégor]

Auriez vous des lectures à recommander qui s'intéressent au cas de ce qu'on appelle faussement les "hordes barbares" ? Style les Huns, les Mongols plus tout les autres que je ne connais pas. Je cherche des ouvrages qui abordent la question de façon "thématique" plutôt que purement historico chronologique pour examiner telle culture de la date X jusqu'à la date Y. Contrairement à mes demandes précédentes je ne cherche pas à préparer une campagne mais simplement à approfondir ma connaissance de cet archétype.

[Deadplayer]

Je pense à un livre d'histoire récent, La horde - comment les Mongols ont changé de monde de Marie Favereau. Je n'ai lu que des articles à son sujet mais l'ouvrage semble réussi dans son approche, à savoir étudier les Mongols dans leur organisation, leur culture, et surtout dans l'influence de leur civilisation sur les peuples et les espaces conquis.

Je vais le remettre en haut de la pile à acheter tiens, préalable indispensable au passage dans la pile à lire.

[JoKeR]

Herodot'com a fait une longue et super série sur l'histoire de Gengis Khan, en premier l'historiograhie classique et ensuite l'histioriographie actuelle, avec un renouveau passionnant et inspirant. Et au milieu des vidéo sur les occidentaux qui y sont allé. Un must, quoique long. Si tu es pris par le temps regarde les dernière (12-18).

 

[Inigin]

Bon d'habitude je parle plutôt de Sur le champ ici, mais Augustin a fait une vidéo (merveilleuse) sur le plateau des Glières.
https://www.youtube.com/watch?v=GjUbp_kzLcI

[Tybalt (le retour)]

Sur Slate : Au XIXe siècle à Londres, les sans-abri payaient pour dormir dans des cercueils
Difficile de ne pas imaginer toutes sortes de quiproquos dans des scénarios incluant des vampires... ou, de manière plus réaliste, dans des scénarios de type enquête policière dans un cadre à la Dickens ou à la Victor Hugo, avec des malheureux/ses sans-abris qui ne se réveilleraient pas le matin.

[Belphégor]

Question pour les médiévistes. Dans le cadre d'une campagne se situant dans la guerre de cent ans, quelle théâtre d'opération de la guerre et quelle période pensez vous être le plus intéressant à faire jouer ? Je précise que je me situe dans une optique "Batard de Kosigan" où la magie existe, et où les possibilités d'uchronie par l'action des joueurs ne seront pas écartées. Je ne pense pas faire une campagne 100% militaire où les PJs seraient amenés à forcément se ranger dans un camp entre les anglais et français, mais une campagne avec le "groupe de D&D" typique à mi-chemin entre le groupe d'aventurier et la bande de soudards mercenaires.

[Ramentu]

Question pour les médiévistes. Dans le cadre d'une campagne se situant dans la guerre de cent ans, quelle théâtre d'opération de la guerre et quelle période pensez vous être le plus intéressant à faire jouer ? Je précise que je me situe dans une optique "Batard de Kosigan" où la magie existe, et où les possibilités d'uchronie par l'action des joueurs ne seront pas écartées. Je ne pense pas faire une campagne 100% militaire où les PJs seraient amenés à forcément se ranger dans un camp entre les anglais et français, mais une campagne avec le "groupe de D&D" typique à mi-chemin entre le groupe d'aventurier et la bande de soudards mercenaires.

1359 : La Sologne n'a pas été épargnée. Sous la conduite du connétable Chandos les troupes du Prince Noir pillent, ravagent, occupent cette contrée déjà pauvre. Et dans la France meurtrie et que ne peut sauver une trêve qu'aucun des partis n'entend respecter, de jeunes chevaliers tentent ce qui parait impossible : secouer le joug de la domination anglaise...

Un départ modeste avec un groupe tentant de résoudre un problème local et une escalade vers de plus grands enjeux...

Avantage : tu as pléthore d'accroches de scénarios et de pnj tout prêt :
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/vid ... -la-fronde , et si tes joueurs sont assez jeunes, ils ne remarqueront rien

Et la Sologne est un coin assez isolé pour avoir un début modeste, mais aussi assez central pour permettre toutes les orientations dans la suite et des contacts avec les grands centres de puissance/influence.

En 1359, durant la trève, on est bien avant Jeanne d'Arc, donc une période moins explorée dans les médias, et pour moi plus d'opportunités de jeu.

Tu as un peu près à la même époque, outre la présence des anglais, la lutte contre les grande compagnies, les intrigues de Charles II "le mauvais", la Grande Jacquerie, la guerre civile de Castille (et du Guesclin au début de sa carrière), des sièges (Melun, Dinan, ...) ... beaucoup d'opportunités pour des "mercenaires" et des opérations en dehors de grands mouvements d'armées.

Tu peux même avoir un vieux templier mourant qui confie un secret aux aventuriers, 45 ans après la mort de Jacques de Molay, ce n'est pas trop tard

[Qui Revient de Loin]

Le mont saint-Michel peut-être ? C'est pendant cette guerre qu'y est né ce qui deviendra le sentiment national français. Et il y a plein de possibilités ésotériques : le mont Tombelaine/tombeau de Bélénos, l'abbaye qui peut renfermer une puissante organisation de chasseurs de démon/paladins/moines shaolines, la forêt engloutie de la baie, des phoques-garous et selkies, etc.

[Inigin]

Question pour les médiévistes. Dans le cadre d'une campagne se situant dans la guerre de cent ans, quelle théâtre d'opération de la guerre et quelle période pensez vous être le plus intéressant à faire jouer ? Je précise que je me situe dans une optique "Batard de Kosigan" où la magie existe, et où les possibilités d'uchronie par l'action des joueurs ne seront pas écartées. Je ne pense pas faire une campagne 100% militaire où les PJs seraient amenés à forcément se ranger dans un camp entre les anglais et français, mais une campagne avec le "groupe de D&D" typique à mi-chemin entre le groupe d'aventurier et la bande de soudards mercenaires.

Si la magie existe (un peu), j’utiliserais le cadre décrit dans les Compagnons du Crépuscule

[Orlov]

On le savait depuis le Deities and Demigods, mais Merlin est bien un Druide !
L'analyse d'un corpus del poèmes gallois montre qu'il était très sensible à la nature.

[Florentbzh]

????


Je pensais que la question ne se posait même pas ......je ne comprends même pas l'article qui indique que ce serait "une découverte"....Merlin a été rebaptisé enchanteur, mais c'est aussi un archidruide, c'est évident, même si les premiers textes le posent plus comme un homme réfugié dans les bois, rendu fou par les horreurs de la guerre.

C'est comme les saints Bretons, la plupart non reconnus par le Vatican, leurs pouvoirs ne sont pas très .....catholiques dira t'on, ce sont des croisements entre les druides et les thaumaturges, et vas-y que je te foudroie un dragon, et vas y que je te fais pousser une haie de ronces en un clin d'oeil pour barrer la route, et je parle aux animaux....pas de guérison des malades et affligés, mais du fireball.

En tout cas, en lisant l'article, qu'est-ce que le gallois ressemble au breton.....après Myrrdhin/Merzlinn/Marzin (ce dernier étant un nom de famille en Bretagne), la proximité linguistique saute aux yeux.

[Orlov]

La blague sur le druide c'était de moi, hein ...

[Florentbzh]

Oui, mais dans les écrits y compris ceux de vulgarisation (en incluant ceux d'auteurs type Jean Markale, même si je n'aime pas trop) Merlin est toujours apparu comme quelqu'un de très proche de la nature, poète et voyant, aux capacités druidiques....il y a eu un coup de polish chrétien par dessus, mais dans les légendes d'origine c'est bien un écolo environnementaliste avant l'heure.

J'ai l'impression qu'on enfonce des portes ouvertes.....

[Rosco]

D'ailleurs l'hymne breton, c'est l'hymne gallois en breton

[Florentbzh]

D'ailleurs l'hymne breton, c'est l'hymne gallois en breton

Tu es sûr que les langues se ressembent, j'en doute



Je me souviens dans un journal local (donc le Télégramme ou OF ) pour je ne sais plus quel championnat de foot (Europe), les équipes galloises étaient hébergées en Bretagne et lisaient le panneau quadrilingue d'hébergement local qui affichait les horaires et les jours de la semaine (anglais français gallois breton) en disant "on ne connait pas le français, on n'est pas anglais, mais les deux autres langues là oui, on comprend".