The Predator (Shane Black, 2018) : un soldat américain est témoin du crash d'un vaisseau spatial dans la jungle mexicaine. Il s'empare de l'équipement abandonné par les extraterrestres.
Shane Black, scénariste ou réalisateur, n'a jamais été culte pour moi (ok
L'Arme fatale c'est excellent, et il y a quelques autres films sympas, mais bon...), mais là il touche le fond. Les personnages, tous autant qu'ils sont, n'ont aucun charisme, ne sont jamais attachants, les dialogues sont vulgaires au possible et ne sonnent jamais vrais, l'intrigue part dans tous les sens, chaque mauvais choix possible a été fait. Et évidemment, alors qu'il n'est pas foutu de filmer correctement un Predator "de base", Shane Black décide avec facilité d'aller vers le
bigger & louder, à savoir un Predator géant génétiquement modifié qui traque ses congénères. C'est totalement nul.
Mulholland Drive (David Lynch, 2001) : après un accident de voiture, une femme amnésique se réfugie dans une maison vide de Los Angeles. Elle y rencontre Betty, récemment arrivée du Canada, qui espère faire carrière à Hollywood.
Quel incroyable film, un de mes favoris. Hommage au cinéma américain d'après guerre, film noir, sublime histoire d'amour, critique d'Hollywood et de sa manière d'écraser les artistes, cauchemar éveillé, tous ces aspects sont entremêlés pour donner une œuvre unique. Je le connais par cœur mais je me lasse jamais du cinéma de Lynch, tout en sensations, qui laisse au spectateur le choix, se laisser emporter sans lutter ou chercher à (sur ?)interpréter ce qui se passe à l'écran. Les deux sont valables je pense, c'est ce qui rend ses films si riches.
