Nos Théans
- Ferrucio Zanardi
Ce pistolero Voddace s'est embarquer sur le Polyphemu du Capitaine De Sette Mari afin de redorer son nom et celui de sa famille. En effet, Ferrucio est un Lorenzo... famille honnie et maudite de Voddace ! Il fera tout pour que les erreurs de sa famille ne soient pas perpétuées, et pour cela il est une personne qui veut avoir d'accord... par ailleurs, c'est un tireur remarquable qui a un mantra « Je respire, je vise, je presse la détente ». Il ne se sépare jamais de ses lourds revolvers prénommés « Decaduto e Rinascimento » qui est le seul héritage qui lui reste de sa famille. En fin gentilhomme, il sait tout autant manier ses revolvers que le verbe et faire tourner les têtes...
- Bobby « The Punch »
Ce marin Avalonien tchatcheur et musclé boxe comme personne, est toujours là pour ses camarades, a toujours une bonne vanne à sortir et n'hésite pas à se mettre en danger ! Il flotte comme un papillon et pique comme une abeille et il gagne ses combats sur le mental, toujours ! En bon boxeur, il a eut son lot de combats truqués et il a bien fallu qu'il refuse de coucher, ce qui l'a amené sur le Polyphermo. Il n'y a un je-ne-sais-quoi chez lui qui interpelle... bien peu savent et comprennent que c'est aussi un héritier du Glamour qui se sert de ses pouvoirs pour arriver à ses fins !
- Ils seront rejoint par pêle-mêle par la capitaine du Polyphemo, Catalina Dei Sette Mari, une Fileuse de Destinée et escrimeuse de talent, qui a roulé sa bosse et qui est une reine de l’éviscération, ou encore Henri « Riton » de Pau, un salopard héroïque et magnifique qui peut tout transformer en arme, mais aussi d'un tireur d'élite Montaginois issu de l'armée et qui sait être très attentif, ou encore de Lennart « Lenny » Volkers, un médecin Vendealr qui sait se défendre, ou encore de Dimitry Ilya Sladivgorod, un bagarreur vicieux et toujours prêt, ou encore, d'Arturo Bernouilli, un assassin et voleur discret...
- Ursula (Erika) Von Trier (écrit par le joueur et mis en forme sous ia)
Titre : Baronne (surnommée Die Aufseherin - La Surveillante)
Nation : Eisen
Statut Social : Haute Noblesse, rattachée à l'administration des Eisenfurst
Âge : Environ 25 ans
Passé et Vocation
Née dans une famille aristocratique d'Eisen, la jeune Ursula a rapidement manifesté une intelligence clinique et une inclination marquée pour l'ordre, la coercition et le sadisme latent. Loin de la vie de salon, elle a trouvé sa véritable voie en étudiant les arts arcaniques et en embrassant l'idéologie de la Nacht. Sa passion pour l'ordre et son expertise en contrôle lui ont valu un poste unique pour une noble : Gardienne en Chef de la Forteresse-Prison de Stahlgrau (Gris d'Acier), un complexe isolé où l'on enferme les criminels d'État et les individus corrompus qui menacent l'équilibre de l'Eisen.
La Gardienne de Stahlgrau
À Stahlgrau, Ursula exerce avec talent et passion. Elle a fait de la prison une machine d'efficacité redoutée. Elle traque, interroge et punit les détenus, considérant chaque acte comme une purification nécessaire pour l'âme et un service essentiel à l'Eisen.
L'Instrument de Justice : Son arme emblématique est un fouet exceptionnel. Il est tressé de cuir sombre et renforcé par des segments en Dracheneisen.
La Méthode : Elle manie son instrument avec une précision létale et une satisfaction intérieure. Son objectif n'est jamais la simple exécution, mais l'extraction de l'information et l'établissement d'une domination psychologique totale.
Le Dénouement Catastrophique
La hiérarchie de la prison était viciée par le Directeur Klaus Richter, un bureaucrate incompétent et jaloux du pouvoir réel d'Ursula. Un jour funeste, un prisonnier important a réussi à s'échapper. L'évasion est due au laxisme et à la négligence de Richter. Horrifié par la perspective de la chute, le Directeur Richter a immédiatement et sans scrupule fait porter le chapeau à Ursula. Il a falsifié les registres, accusant sa Gardienne en Chef d'avoir créé des conditions de sécurité précaires par son « zèle obsessionnel » qui aurait aliéné le personnel.
L'Exil Forcé
Humiliée et mise sous surveillance, Ursula reçoit de la Chancellerie un mandat déguisé en congé forcé. Elle doit retrouver le prisonnier évadé et le ramener pour prouver qu'elle n'est pas seulement innocente, mais indispensable.
La Vengeance : Ursula a quitté Stahlgrau non seulement avec un sens du devoir, mais avec une soif ardente de vengeance contre Richter. Elle est désormais lancée dans la traque, utilisant ses pouvoirs des ombres et son fouet de Dracheneisen pour parcourir le monde à la recherche de sa proie, dans l'attente de l'heure où elle pourra revenir et purger Stahlgrau de son incompétent directeur.
- Gallen (écrit par le joueur et mis en forme sous ia)
Acte 1 : Le Refuge et l'Éveil
Scène 1 : La Course Éperdue
CADRE : Une forêt dense et déserte, en pleine nuit. Le ciel est un voile d'encre d'où s'abat une pluie battante et glaciale. Le sol est boueux.
(MARA, 30 ans, vêtue d'une robe de voyage déchirée, court, le souffle coupé, un paquet de couvertures serré contre sa poitrine. À l'intérieur, un nourrisson, ELYAS, pleure faiblement. Ses yeux scrutent la pénombre, paniqués.)
MARA (Haleine courte) « Encore un peu, mon petit. Tiens bon. »
(Le bruit de sabots martelant la boue résonne derrière elle, amplifié par
la pluie. Le son est lourd, implacable.)
(Quatre silhouettes massives et terrifiantes émergent de l'obscurité. Ce sont les CHEVALIERS NOIRS, revêtus d'armures sombres en drakenheisen, sur des destriers caparaçonnés. Leurs visières sont des fentes impénétrables. Ils sont l'élite, les Mains d'Ombre d'un Roi mort, et ne connaissent pas l'échec.)
PREMIER CAVALIER
(Voix caverneuse, à peine audible sous la pluie)
« Elle faiblit. Pressez le pas ! L'enfant doit être ramené. »
(Mara sent l'épuisement lui brûler les muscles. Elle trébuche, mais se rattrape.)
MARA (À elle-même) « Non. Pas ici. »
(Au travers d'une éclaircie fugace, elle aperçoit, au sommet d'une colline voisine, une masse sombre et déchiquetée se découpant sur le ciel. Les vestiges d'un ancien château.)
MARA (Un murmure d'espoir) « Un abri. S'il te plaît, Seigneur… un abri. »
Elle change de direction, s'engouffrant dans un sentier escarpé menant aux ruines. Les Chevaliers la suivent sans une once d'hésitation, les sabots glissant sur la roche humide.
Scène 2 : Le Cœur des Ruines
CADRE : L'intérieur de la citadelle en ruine. L'air est moite et sent la poussière millénaire. Les murs sont fendus, les pierres couvertes de mousse. Une faille béante coupe le sol de l'ancienne salle du trône, s'enfonçant dans des ténèbres insondables.
Mara pénètre dans ce qui fut la Salle du Trône. Elle repère immédiatement un renfoncement sombre et étroit, juste derrière le piédestal du trône brisé.
MARA (À voix basse, se blottissant dans l'ombre) « Là. Ils ne nous trouveront pas là. Reste silencieux, mon cœur. »
Elle étouffe le bébé dans les couvertures, retenant sa propre respiration. La seule lumière provient des éclairs qui zèbrent les ouvertures béantes du mur.
Silence. Seuls le vent sifflant dans les trous des remparts et le lointain roulement des sabots des Chevaliers sous la pluie qui s'approchent.
Les pleurs étouffés d'Elyas, le bébé, deviennent une complainte plus forte, déchirant le silence des ruines.
MARA (Les yeux suppliants, les larmes aux yeux) « Non... S'il te plaît... »
Les pleurs résonnent, d'abord faibles, puis de plus en plus forts, amplifiés par les pierres et les couloirs vides. Dans les profondeurs de la grande faille, le son des pleurs pénètre. Un mouvement lent, titanesque, se produit. Le sol tremble imperceptiblement. Un grognement sourd, comme le déplacement de montagnes, s'élève du gouffre, mais est masqué par le tonnerre.
Scène 3 : La Mise à Mort et l'Éveil
(Les quatre Chevaliers Noirs font irruption dans la Salle du Trône. Ils s'arrêtent, identifiant immédiatement la source sonore : les pleurs venant de derrière le trône.
DEUXIÈME CAVALIER (Ricanement métallique) « Trouvés. Trop déterminée, mais pas assez prudente. »
Mara émerge de sa cachette, le bébé toujours serré, les yeux pleins d'une détermination nouvelle et désespérée.
MARA (Voix tremblante mais ferme) « Vous n'aurez pas cet enfant. »
Elle jette un regard vers la faille, sans voir les ténèbres qui s'agitent, puis se place résolument devant le trône, faisant face aux guerriers.
Le PREMIER CAVALIER avance, son épée dégainée. Sans un mot, il frappe. C'est un coup rapide, efficace et sans émotion.
Mara s'effondre, le corps heurtant l'ancienne dalle de pierre avec un bruit sourd. Le bébé, tombant légèrement sur le trône,est miraculeusement indemne, ses pleurs redoublant d'intensité au contact de la froideur du trône.
Le TROISIÈME CAVALIER, le plus grand, s'approche de l'enfant. Il lève une hache de bataille massive, dont le drakeneisen luit sinistrement.
Alors que la hache commence sa descente, le sol sous les pieds des Chevaliers tremble violemment. Des morceaux de plafond se décrochent. Un grognement monstrueux, incomparablement plus puissant que le tonnerre, sort de la faille.
Tous les Chevaliers s'arrêtent, frappés de stupeur. Une gueule de bête gigantesque émerge soudainement de la faille, crachant un panache de flammes incandescentes qui éclaire la salle en ruine d'une lumière rouge-orange.
Le deuxième CAVALIER réagit par un réflexe d'élite. Il lève un immense bouclier drakenheisen au-dessus de lui et de ses compagnons, l'interposant entre les flammes et eux. Le métal légendaire gémit et rougît sous la chaleur, mais tient.
PREMIER CAVALIER(Crispé, à ses hommes) « Retraite ! La mission est un succès ! L'enfant est perdu dans les flammes ! »
(Les quatre Chevaliers, pris de vitesse, font rapidement demi-tour et s'enfuient, sautant par-dessus les brèches du mur pour échapper à la créature enragée.
Scène 4 : un sourire sans peur
Une bête reptilienne aux écailles d'obsidienne, se retire légèrement de sa faille, son souffle s'apaisant. La fumée épaisse se dissipe lentement. Au milieu des ruines, gît le corps de Mara qui dans un dernier geste utilisa ça magie pour protéger l'enfant des flammes.
À quelques pieds d'elle, le bébé, Elyas, sur le trône, toujours enveloppé, gémissant faiblement.
La tête massive et écailleuse de la créature se rapproche. L'œil d'or, grand comme un bouclier, s'abaisse pour inspecter l'origine des faibles gémissements.
Le bébé s'immobilise. Il arrête de pleurer. Ses yeux, d'un bleu saisissant, se fixent sur l'immense œil reptilien. Il ne montre aucune peur. Au lieu de cela, un sourire innocent et confiant apparaît sur son visage.
Elyas tend sa petite main nue vers la bête, ses doigts minuscules essayant de toucher la gueule massive, comme s'il s'agissait d'un chat endormi.
La créature reste immobile, fixant le geste. Elle s'était réveillée pour détruire, mais face à cette innocence absolue, elle ne fait rien d'autre que regarder. Le bébé touche du bout des doigts une écaille. La bête ne bouge pas et de grande ailes enveloppe le trône.Noir.
FIN DE L'ACTE 1
Acte 2 L’ombre du comte et le sang de la forêt
Scène 1 : Une moisson amère
Un petit village en Eisen, autrefois riant, est désormais gris et misérable. Les maisons sont délabrées. Des champs arides s’étendent à perte de vue. Le soleil est bas et froid. Non loin, la silhouette sombre et menaçante d’une forêt interdite se dresse, enveloppé de brumes et de légendes.
Marius, 60 ans, paysan au dos courbé, inspecte un champ chétif. A ses côtés, Elara, 55 ans, son visage marqué par l’inquiétude et la faim.
Marius (soupirant lourdement) « Rien. Encore une année sans rien. La terre se meurt sous l’ombre du comte. »
Elara (prenant la main de Marius) « Ne dis pas cela. Nous avons Gallen. C’est lui notre seule moisson. Il vient de fêter c’est 15 ans aujourd’hui et c’est maintenant un jeune homme robuste et fort, nous devons fêter cela dans la joie. »
Marius (son visage change avec un sourire chaleureux) « Encore une fois ma tendre épouse, tu trouve toujours les mots juste, pour nous réconforter. Tiens le voici entrain de s’occupé du bois pour ce soir. »
Gallen « Père, Mère, J’ai réussi à trouver quelque provision pour ce soir. Et j’ai entendu les nouvelles : le comte Valérius a doublé la dîme sur les céréales alors que nous n’avons quasiment plus rien pour nous. »
Marius « Il nous presse comme des citrons. Cet homme a changé il était différent, il veillé sur nous, maintenant… C’est cruauté glaciale. On dit qu’il a engagé de nouveaux conseillers, des gens qui parlent d’une nouvelle ère. Je ne crois pas à un simple changement de cœur. C’est une magie sombre qui le corrompt. »
Gallen (Serrant les poings, une faim animale le tenaille, mais c’est la faim de son village qui l’anime) « Ce soir, ça suffit. Nous avons faim. Le village a faim. »
Elara « Ou vas-tu, mon fils ? »
Gallen « Au château. Gudrun et Soren sont d’accord. Nous allons reprendre se qui nous est dû ce qui nous a été volé, Mère. »
Marius « C’est de la folie, c’est trop dangereux, Gallen revient… »
Scène 2 : Le piège à rats
Les cuisines du château du comte Valerius, en pleine nuit. L’endroit et richement fourni en jambons, pains et tonneaux de bières.
Gallen, Gudrun, Soren et deux autres jeunes hommes du village, s’affairent à remplir des sacs de provisions.
Soren (Nerveux, un murmure, les mains tremblantes) « Dépêchons-nous, Gallen. J’ai l’impression que les murs nous observent. »
Gallen « Rien ne nous regarde, seulement l’avidité du comte. Remplis ton sac. »
Soudain un bruit de pas lourds résonne dans le couloir de pierre. Trop organisé pour être une simple ronde.
Gudrun (Paniqué) « Nous sommes découverts ! »
La porte s’ouvre avec fracas. Le comte Valerius se tient là, entouré de ses gardes, des brutes patibulaires.
Comte Valerius (d’une voix traînante et moqueuse) « Ah, les petits rats du village viennent se servir dans met cuisine, je vous tiens, votre insolence et un festin. »
Gallen « Nous n’avons fait que reprendre ce que vous nous avez volé. »
Comte Valérius (Riant, et d’un geste de la main tendu vers les enfants) « Garde attrapez-les, ils serviront d’exemple a ce qui désirerais s’opposer à moi. »
Les gardes se ruent sur les jeunes hommes. La panique s’installe. Gallen saisit un couteau de cuisine et se bat avec la force du désespoir. La troupe de jeunes gens bousculent les gardes et réussisse à s’échapper par une petite porte dérobée menant à l’extérieur. La poursuite et lancée à travers les jardins du château.
Scène 3 : La frontière interdite
Cadre : La périphérie du château, la course folle les mène droit vers la forêt interdite.
Gallen et ses amis courent à perdre haleine. Les gardes du comte emboitent leur pas, ils se retrouve bloqué
Gallen « La forêt c’est notre seule chance. »
Soren « Non ! on dit qu’elle est pleine de… »
Gallen « Pleine de quoi ? de fables ! les gardes n’oseront pas y pénétrer ! »
Les Cinq amis franchissent la limite invisible. L’air se fait lourd, froid et sent la pourriture et la mort, les gardes du comte s’arrêtent net à l’orée du bois. Le chef des gardes crache par terre, l’air soulagé et moqueur, il rebrousse chemin.
De grande Formes sombres aux yeux rouges, et ailes de chauve-souris géantes, jaillissent des arbres et foncent sur les jeunes enfants, attirées par leur odeur et la peur.
Une des créatures se jette sur Soren, Gallen avec son couteau frappe le monstre pour sauver son camarade, ce qui ne fais que rendre la créature plus en colère et se dirige vers sa nouvelles proie, Gallen fais face couteaux en avant il sent la fin approché…
Scène 4 : Le maître de l’épée.
Au moment ou la strygg est sur le point d’abattre ces crocs sur Gallen, une ombre plus rapide que tout jaillit des fourrés. Un sifflement strident précède le bruit d’un métal frappant l’air, le monstre est décapitée net, la tête de la créature tomba au pied d’un homme qui se tiens devant eux, il est grand, imposant, vêtu d’une armure de cuir souple et d’une cape noire à capuche. Il manie une épée massive dont la lame, d’un noir profond et illuminé par la lune, est visiblement forgé dans un ce fameux métal légendaire que les nobles et les rois peuvent porter le Drakeneisen.
L’homme, épéiste aguerri, danse littéralement entre les monstres, il est rapide, agile, et chacun des ses coups est une sentence. Les stryggs hurlent et reculent, terrifiées par la lame.
En quelques secondes de carnage silencieux et efficaces, les créatures restantes sont mises en déroute ou tuées. L’épéiste d’un geste sec retire le sang de sa lame avant de la remettre dans son fourreau.
L’épéiste : « Tu t’es battu avec courage, garçon, Mais la rage ne suffit pas contre la peur. Maintenant ne restons pas là, c’est dangereux ici je vous ramène chez vous. »
Gallen (reprenant son souffle, fasciné) « Qui… qui êtes-vous ? »
L’épéiste « Un vagabond, qui par chance trainé dans les parages et qui a entendu tous ce grabuge causé par des enfants qui doivent être chez-eux auprès de leur famille. »
L’épéiste « Tu as du potentiel, garçon, je me nomme Balaur. »
Sur ces mots à la lueur de la lune on pouvait percevoir des yeux d’orée, mais son visage resté caché dans l’ombre de sa capuche.
Les enfants retournèrent chacun dans leur foyer, Gallen fut le dernier a être raccompagné, les parents de Gallen était très inquiet et en pleur, ils remercièrent très chaleureusement le guerrier qui le ramena saint et sauf.
Balaur (d’un air confiant et d’un ton sérieux) « Demain retrouve mois en haut de la colline à 9h du matin j’y serai et si tu viens cela voudras dire que tu acceptes ton initiation et je t’enseignerai tous mon savoir jeune élève. »
Gallen « Et si je ne viens pas… »
Balaur (stoick, d’une voix dure et pragmatique comme s’il ne lui laissé plus le choix) « Je disparaitrai à tout jamais ! »
Acte 3 : Le serment de Vengeance
Scène 1 : la fin de la formation
Trois ans plus tard, Les vestiges du château, désormais le lieu d’entraînement. La salle du trône est leur arène.
Gallen, 22 ans, est torse nu, couvert de sueur et de contusions. Il manie une épée lourde en fer. Ses mouvements sont déjà précis, mais encore lourds. Il frappe sans relâche une des colonnes en pierre du château.
Balaur assis sur le trône, ses yeux d’or fixant Gallen, analysant chacun de c’est mouvement pour ne laisser aucune faille dans c’est posture, Gallen ne montre aucune fatigue. « Ton corps et devenu fort, Gallen. Ta maîtrise des écoles Gelingen et Zweihander s’améliore mais elle n’est pas parfaite, il faut que tes postures soit millimétré et coordonné à la perfection aucune place à l’erreur ou cela te conduira à ta fin. »
Gallen « J’ai déjà réussi a tuée des drakes, des goules et d’autres horreur, je suis enfin prêt. »
Balaur (pointant sa lame dans sa direction) « On ne l’est jamais, prêt, car au tôt tous tard un adversaire plus fort se trouvera sur ton chemin. Affrontes moi et si tu penses que tu peux me vaincre alors ta formation sera terminé ! »
Les épées s’entrechoquent entre le maître et l’élève, les esquives et la parades ne suffise pas à l’assaut répété de son maître, ces estocs en arrive à faire trembler les ruines du château, un coup rapide et direct sa lame se retrouve sous la gorge de Gallen.
Balaur (de son regard écrasant) « Tu n’es pas encore prêt, mais un jour tu me surpasseras… »
Tournant les talons Balaur, quitte la salle du trône laissant, un silence froid derrière lui et son apprenti à genoux au sol le regard perdu.
La voix de son maître et celle des c’est proche résonne dans sa tête, « L’arme que tu tiens entre t’es mains et une extension de ta volonté, elle pèse, elle brûle, elle frappe là où l’ennemi se croit invulnérable. Mon fils, quand nous t’avons trouvé sur le port de notre porte, emmitouflé dans des draps, nous ne pensions pas que notre vie sera comblée avec ta mère et au fil des saison nous avons vu un jeune homme grandir et prétendre à un grand avenir. Comprend leur faiblesse, il faut être plus rapide que le poison, plus stable que la peur, tu as le sang. Tu as la rage. Mais tu n’as pas la patience. » Un souvenir négatif remonte à la surface et prend le dessus sur tous les autres. « Ah, les petits rats du village viennent se servir dans met cuisine, vous n’êtes que des rats et les rats doivent être exterminés »
Gallen (serrant très fort le pommeau de son épée, nourris par la vengeance) « La patience ne nourrira pas mon peuple. »
Scène 2 : la décision solitaire.
Le soir même, décidé, Gallen galopa en direction du château du comte, sans se douter que son mentor garde un œil sur lui, sous une pluie torrentiel, l’orage gronde au loin et une vengeance galopante et déterminé se rapproche du château, les gardes a l’entrée non pu rien faire, coupé en deux, plus rien ne peut l’arrêter, il l’avance a travers les escalier, en semant la mort derrière lui, jusqu’à arriver à salle principale ou une dizaine d’homme l’attendait ainsi que le comte assis en bout de table, à côté de lui, debout on discerne une silhouette dans l’ombre, une main posé sur l’épaule du comte.
Le combat fut sanglant et Gallen tua tous les gardes et dans un élan de force lança son épée comme une lance dans la poitrine et tua le comte, mais hélas tête du comte se releva comme une marionnette avec un ricanement angoissant, qui faisait écho dans la pièce et il vit le comte pourtant mort lui parlé avec une voix à glacer le sang « Tu es bien courage, mon garçon, à toi tous seul tu as pu terrasser tous ses gardes, toi un simple humain avec une si grande force je tiens à t’applaudir »
Clap,clap,clap… et tous les gardes commencèrent à se relever un à un en applaudissant et en ricanant comme une douce mélodie horrifique.
La salle se faisait plus froide, une ombre oppressante, dévora la lumière dans la salle et les gardes se jetèrent sur Gallen et le saisir au sol, impuissant il sentait la mort arrivée.
Les gardes morts-vivants immobilisent Gallen avec une force impie. Ses muscles tendus, son souffle court, son épée perdue dans le carnage… tout semble perdu.
La silhouette tapie derrière le comte s’avance enfin.
Un homme longiligne, aux cheveux d’ébène, le visage trop lisse pour être humain. Ses yeux sont ternes, fatigués, comme s’ils avaient pleuré du sang pendant des siècles. Il retira sa main de l’épaule du comte.
Et aussitôt,
le comte se désagrège en poussière.
Un souffle sec, un effritement brutal — son corps n’était qu’une marionnette, tenue uniquement par le contact de Valrion.
VALRION (avec une lassitude morbide) « Voilà ce que j’endure… servir de relais à mon maitre. Le Roi Originel a de grandes exigences. » Il observe Gallen comme une curiosité. « Toi… je sens une odeur familière, donne-moi tes peur tes craintes. »
GALLEN (haletant) « Le Roi… Originel ? »
Valrion sourit.
VALRION (prenant une pause avec un verre de vin a la main et ce délectant du précieux liquide) « Je ne suis qu’un outil, garçon. Un souffre-douleur. Le Roi Originel tire chaque fil… je ne fais qu’obéir à celui qui est au-dessus de tous. »
Alors que les gardes resserrent leur prise, une ombre passe.
Une ombre vive.
Une ombre rapide comme la foudre.
Une lame noire jaillit, tranche net trois morts-vivants.
Le quatrième est empalé avant même de comprendre.
BALAUR apparaît dans une gerbe de poussière et de rage.
BALAUR (voix rugissante) « Lâchez-le. »
Gallen n’a jamais vu son maître ainsi :
Les yeux d’or flamboyants.
Un souffle profond, presque trop profond pour un simple homme.
La terre tremble légèrement sous ses pas.
Valrion recule d’un demi-pas, les yeux plissés.
VALRION « Toi… tu étais sensé dormir encore des siècles. »
BALAUR « Tais-toi. »
D’un geste, il projette une vague de force qui jette Valrion contre un mur éclaté.
Mais Valrion rit.
VALRION « Tu es puissant, Balaur… mais pas assez face a notre roi a tous, il arrive… »
Alors, sa voix change. Elle double.
Une autre voix parle à travers lui :
Une voix grave, déformée, venue d’un gouffre ancien.
VOIX DU ROI ORIGINEL «
misérable lézard. Agenouille-toi. »
Un cercle runique colossal apparaît sous Balaur.
Des chaînes d’ombre, sculptées dans un métal spectral, claquent et surgissent du sol, se refermant sur ses bras, ses jambes, son torse.
Balaur hurle, une voix mi-humaine, mi-bestial.
Ses yeux brillent un instant d’une lumière reptilienne… puis vacillent, il eut juste le temps de murmuré une dernière chose au pommeau de son épée et d’un geste la lança à travers la fenêtre, pour la voir filé-t-elle une flèche coupant l’obscurité jusqu’à se qu’elle disparaisse parmi la noirceur de la nuit.
GALLEN « Maître ! »
Il tente de se lever, mais Valrion l’écrase d’un geste. Une chaîne surgit pour lui aussi. Elle s’enroule autour de sa gorge, de ses épaules, de sa poitrine, brûlant sa peau.
VALRION (avec une tristesse étrange) « Pardonne-moi, garçon. Je n’ai pas le choix. Le Roi Originel m'a susurré dans mon oreille qui te voulais vivant. »
Les runes se referment, se verrouillent.
BALAUR (grondement brisé) « Gallen… écoute-moi…Résiste. Tu es plus que tu ne crois… »
Une nouvelle chaîne l’étrangle, coupant sa phrase.
La salle s’effondre sous la puissance du rituel.
Une lumière noire engloutit tout.
Et, dans un tourbillon d’ombre :
Ils disparaissent.
Transition vers l’Acte 4 : L’Abîme
Gallen et Balaur reprennent conscience dans un froid absolu.
Une pierre noire.
Des parois suintantes.
Une odeur de moisissure et de métal rouillé.
Au-dessus d’eux, un gouffre sans ciel.
Pas de torche.
Pas de lumière.
Rien que des échos de cris passés.
VALRION (voix résonnant dans le néant) « Bienvenue… à la
Prison de Stahlgrau. Votre cellule porte un nom :
la Fosse de l’Oubli. Aucun homme, ni…vieux lézard, n’en est jamais sorti. »
Les chaînes runiques luisent encore autour de Balaur, qui tente de lever la tête.
BALAUR (à peine audible) « Gallen…Ce n’est que le début… »
Acte 4 : La Révélation
Scène 1 : Des mois sans lumière
La Fosse de l’Oubli n’a pas de jour.
Pas de nuit.
Pas de temps.
Dans cet abîme humide où les pas résonnent comme des soupirs, Gallen a perdu toute notion des saisons.
Des semaines ?
Des mois ?
Des années peut-être.
L’air y sent la moisissure, la rouille et le désespoir.
Les chaînes runiques, gravées dans la chair même de Balaur, pulsant une lumière maladive, sont devenues leur seule source d’éclat.
Gallen passe sa main sur la pierre froide, les muscles tendus, amaigris mais endurcis par la faim et la nécessité.
Un jour, ou peut-être une nuit, Balaur rompt enfin le silence.
BALAUR (voix grave, usée) « Gallen… il est temps que je te révèle la vérité. Avant d’être ton maître, j’étais l’un des derniers membres de l’Ordre
Ghelrûn. »
Gallen se redresse, tout son corps attentif.
GALLEN « Ghelrûn ? Je n’en ai jamais entendu parler. »
BALAUR « Personne ne doit en entendre parler. Nous existions pour une seule mission : protéger un artefact plus ancien que les royaumes, plus ancien que les dragons eux-mêmes. Cet artefact… est composé de
cinq fragments. Cinq lames qui, réunies, reforment l’arme légendaire :
L’Épée du Premier Souffle. »
Un silence lourd tombe.
BALAUR « Gallen… toi, tu dois retrouver le premier fragment.
La Lame d’Aube. »
GALLEN « Pourquoi moi ? »
BALAUR (fermant les yeux) « Parce que tu es né dans le sang et le feu. Et parce que le Roi Originel te veut vivant. C’est la preuve que tu es lié à cette arme… d’une manière que même moi, je n’avais pas compris. »
Gallen serre les poings, l’esprit brûlant.
GALLEN « Où est cette lame ? »
Balaur sourit faiblement.
BALAUR « Laisse-moi terminer… Nous allons sortir d’ici. »
Scène 2 : Une évasion impossible
Un jour, des rires étouffés résonnent dans la fosse.
Deux gardes, visiblement ivres, jettent négligemment des restes de nourriture dans la cellule.
GARDE 1 (bredouillant) « Ha ! Regard’ les deux cadavres qui respirent encore…Quelle fosse d’élite, hein ? »
GARDE 2 « On pourrait leur faire peur un peu… j’suis sûr qu’ils bougent même plus. »
Les deux hommes s’approchent, titubant.
Ils n’auraient pas dû.
En un éclair, Gallen se redresse, saisit le bras du premier garde et le fracasse contre la pierre.
Balaur, malgré ses chaînes runiques, assène un coup de tête si violent que le second s’effondre net.
Les deux geôliers sont maîtrisés en quelques secondes.
Gallen récupère leurs clés.
Les chaînes s’ouvrent.
Même celles de Balaur.
Balaur hoche la tête, admiratif.
BALAUR « Tu n’es plus mon élève… tu es un guerrier. »
Ils s’enfoncent dans les couloirs labyrinthiques de Stahlgrau.
Des murs gravés d’antiques runes, des portes scellées depuis des siècles, des cris lointains d’âmes oubliées.
La prison est censée être inviolable.
Infranchissable.
Mais les gardes, apeurés, mal organisés, et certains encore ivres, tombent les uns après les autres.
Pas un combat ne dure plus de trois secondes.
Les deux guerriers atteignent enfin la grille principale, qui mène dans le vide, la prison fut construite a flanc de montagne, en contrebas on peut discerner une cascade se jetant dans la rivière.
L’air frais de la nuit.
Gallen inspire profondément.
Libre.
Balaur, lui, ne franchit pas la grille.
GALLEN « Maître ? Allez, dépêchez-vous ! »
Balaur sourit.
Un sourire triste.
BALAUR « Mon temps touche à sa fin. Ce sort m’empêchera toujours de retrouver ma véritable nature.Mais toi… tu dois trouver l’épée. »
Gallen tend la main, désespéré.
GALLEN « Non ! Vous devez venir ! Je ne peux pas faire ça seul ! »
Balaur pose une main sur son épaule.
Sa voix n’est qu’un souffle.
BALAUR « Tu n’as jamais été seul. Je t’ai protégé jusqu’ici… maintenant c’est à toi de protéger le monde. »
Un vent étrange souffle.
Balaur recule dans l’ombre.
BALAUR « J’ai envoyé la lame loin du Roi Originel… Pendant la nuit de la confrontation avec Valrion. Elle est retournée là où ta destinée a commencé. »
Gallen comprend avant même que Balaur ne termine.
BALAUR «
Aux ruines du château. Là où le destin t’a vu naître. Là où la bête t’a épargné. »
A ce moment Balaur attrape la main de Gallen le tire vers lui « je te vois enfin comme mon héritier » puis le pousse dans le vide, pendant sa chute il voit les runes sur Balaur qui s’enflamment.
Il disparaît en poussière lumineuse, non pas mort, mais effacé, caché, scellé dans un ailleurs que Gallen ne peut comprendre.
Et fini par plonger dans la rivière et pris par le torrent sera amener quelque km plus loin sur les rebords, la ou l’eau commence à se calmer, il réussit à s’extirper de l’eau.
Gallen tombe à genoux, les poings serrés.
GALLEN (à voix basse) « Je trouverai cette lame…Et je détruirai le Roi Originel. »
Il se relève.
Seul.
Mais indomptable.
Et marche, dans la nuit glacée, vers les ruines du château.
Fin.