[News et rumeurs] Le sujet qui revient tous les 36 maux du mois en 15 minutes chrono, douche comprise

[Morningkill]

Du coup, t'as excité ma curiosité, j'ai retrouvé le pdf qu'etait gratuit je crois

Un commencement n’est jamais aisé, pire encore qu’une fin. D’autant plus quand le monde tel que nous
le connaissions se dissout sous nos yeux pour laisser place à un demain inéprouvé, et bien arrogant est celui
qui se prétend devin.
Il y a quelques mois se fêtait le triste vingt-cinquième anniversaire de la diffusion d’une émission
qui parvint à balayer le secteur du JDR en quelques jours. Beaucoup se sont interrogés, s’interrogent et
s’interrogeront sur les circonstances ayant mené à un tel désastre. On pourrait évoquer en vrac la méfiance
des masses ignares, la concurrence des secteurs émergents, la fermeture de la porte d’entrée du livre-jeu
ou la fin inéluctable d’un cycle, prémices d’un nouveau. Elles sont probablement toutes vraies, mais elles
peuvent se résumer en quelques mots : l’incapacité à s’adapter et à survivre.
Depuis maintenant plusieurs années, notre secteur s’est embourbé, dilué, rendu dépendant à des
licences étrangères, oubliant ce qui l’a amené là où il est, se perdant lui-même, reproduisant dans son
cycle de destruction l’aveuglement qui l’avait frappé lors du dernier cataclysme, s’affaiblissant et devenant
entièrement dépendant des levées de fonds tentant de compenser des ventes faibles et des prix éhontés. Les
errements de certains ont aggravé la situation en brisant la confiance, l’ensemble du secteur se trouvant de
fait fragilisé et offert telle une petite friandise à la faim insatiable de la première crise venue.
À présent, la météorite COVID est tombée, peu l’ont vue venir et s’y sont préparés, et nous attendons
que le nuage de l’hiver nucléaire s’étiole pour pouvoir compter les corps. Combien auront survécu, nous
ne pouvons que l’envisager. La question n’est pas de savoir comment reconstruire, mais que reconstruire.
Reproduire à l’identique les erreurs structurelles commises ne mènerait qu’à accélérer la fin. Il faudra donc
innover et retrouver ce qui a construit ces univers riches : la création et le rêve d’ailleurs lointains.
Ce magazine n’a aucunement la prétention de rebâtir à lui seul les dégâts causés, mais nous œuvrerons
à apporter à notre secteur une approche différente, une espérance d’un renouveau conduisant à une
reconstruction au mieux de ce que nous pourrons réaliser.
Philippe Jaillet

N°1, Mai-Juillet 2021

[Qui Revient de Loin]

C'est cohérent dans les catastrophismes de 1990 et 2021...

[Inigin]

Du coup, t'as excité ma curiosité, j'ai retrouvé le pdf qu'etait gratuit je crois

Un commencement n’est jamais aisé, pire encore qu’une fin. D’autant plus quand le monde tel que nous
le connaissions se dissout sous nos yeux pour laisser place à un demain inéprouvé, et bien arrogant est celui
qui se prétend devin.
Il y a quelques mois se fêtait le triste vingt-cinquième anniversaire de la diffusion d’une émission
qui parvint à balayer le secteur du JDR en quelques jours. Beaucoup se sont interrogés, s’interrogent et
s’interrogeront sur les circonstances ayant mené à un tel désastre. On pourrait évoquer en vrac la méfiance
des masses ignares, la concurrence des secteurs émergents, la fermeture de la porte d’entrée du livre-jeu
ou la fin inéluctable d’un cycle, prémices d’un nouveau. Elles sont probablement toutes vraies, mais elles
peuvent se résumer en quelques mots : l’incapacité à s’adapter et à survivre.
Depuis maintenant plusieurs années, notre secteur s’est embourbé, dilué, rendu dépendant à des
licences étrangères, oubliant ce qui l’a amené là où il est, se perdant lui-même, reproduisant dans son
cycle de destruction l’aveuglement qui l’avait frappé lors du dernier cataclysme, s’affaiblissant et devenant
entièrement dépendant des levées de fonds tentant de compenser des ventes faibles et des prix éhontés. Les
errements de certains ont aggravé la situation en brisant la confiance, l’ensemble du secteur se trouvant de
fait fragilisé et offert telle une petite friandise à la faim insatiable de la première crise venue.
À présent, la météorite COVID est tombée, peu l’ont vue venir et s’y sont préparés, et nous attendons
que le nuage de l’hiver nucléaire s’étiole pour pouvoir compter les corps. Combien auront survécu, nous
ne pouvons que l’envisager. La question n’est pas de savoir comment reconstruire, mais que reconstruire.
Reproduire à l’identique les erreurs structurelles commises ne mènerait qu’à accélérer la fin. Il faudra donc
innover et retrouver ce qui a construit ces univers riches : la création et le rêve d’ailleurs lointains.
Ce magazine n’a aucunement la prétention de rebâtir à lui seul les dégâts causés, mais nous œuvrerons
à apporter à notre secteur une approche différente, une espérance d’un renouveau conduisant à une
reconstruction au mieux de ce que nous pourrons réaliser.
Philippe Jaillet

N°1, Mai-Juillet 2021

Ah oui c'est ça (je pensais qu'il y avait aussi des réflexions sur l'absence des femmes dans les conventions, mais bon - peut-être dans le numéro 2 ?).
Un édito compréhensible en 1996, complètement stup aveugle en 2021. Du coup c'est un édito qui chiffre lui-même la durée depuis laquelle il est obsolète : 25 ans.
C'est comme dire en 2016 que le risque majeur c'est l'effondrement de l'Union soviétique.

J'avais oublié la dépendance aux licences étrangères. La démonstration que le lyrisme mène à tout, même au hors-sujet.

[Llanvabon]

Enfer & Damnation (Pierre-Nicolas Lapointe)

C'est un jeu qui avait été publié dans un Jeux & Strategie, non?

Je te confirme mais je ne saurai plus dire quel numéro.

No 4 nouvelle formule
 

[cdang]

Après, pour revenir à Posidonia, fait pas faire non plus d'ad hominem. Les produits ont leur qualités intrinsèques indépendamment des éditos de leur éditeur (et pour le coup, pas besoin de séparer l'homme de l'éditeur, il n'a, pour l'instant, pas été mis en cause pour, bin rien, quoi).