Pauline Escobar, victime il y a quelques années de la dictature militaire de son pays, croit reconnaître la voix et le rire de son tortionnaire dans l'homme, le docteur Roberto Miranda, venu raccompagner son mari, un brillant avocat qui travaille sur les exactions passées, dans leur maison isolée en bord de mer.
Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
- Killing Joke
- Dieu d'après le panthéon
- Messages : 1854
- Inscription : mar. mars 14, 2006 8:42 pm
Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Ca ressemble à la thématique de La jeune fille et la mort (Polanski, Sigourney Weaver) (qu'il faudrait que je revois, j'en ai un bon mais lointain souvenir).
- Qui Revient de Loin
- Dieu qui a failli y rester
- Messages : 14615
- Inscription : sam. mars 02, 2013 1:20 pm
- Localisation : Nothing Gulch
- Contact :
Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Killing Joke a écrit : ↑sam. oct. 04, 2025 2:09 pm Ca ressemble à la thématique de La jeune fille et la mort (Polanski, Sigourney Weaver) (qu'il faudrait que je revois, j'en ai un bon mais lointain souvenir).
Pauline Escobar, victime il y a quelques années de la dictature militaire de son pays, croit reconnaître la voix et le rire de son tortionnaire dans l'homme, le docteur Roberto Miranda, venu raccompagner son mari, un brillant avocat qui travaille sur les exactions passées, dans leur maison isolée en bord de mer.
C'est exactement ce que je me suis dis, et moi aussi j'avais bien aimé ce film.
Dieu qui a failli y rester | Teams Panthéon & Bienvenue
Le blog de mes voyages imaginaires: http://qui.revient.de.loin.blog.free.fr/
Mon Itchio
Mémoire de rôlistes : le patrimoine du jeu de rôle se construit aujourd'hui
Contributeur au Grog
Le blog de mes voyages imaginaires: http://qui.revient.de.loin.blog.free.fr/
Mon Itchio
Mémoire de rôlistes : le patrimoine du jeu de rôle se construit aujourd'hui
Contributeur au Grog
- Mugen
- Dieu des bottes de cuir
- Messages : 15074
- Inscription : mer. mai 17, 2006 11:34 am
Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Killing Joke a écrit : ↑sam. oct. 04, 2025 2:09 pm Ca ressemble à la thématique de La jeune fille et la mort (Polanski, Sigourney Weaver) (qu'il faudrait que je revois, j'en ai un bon mais lointain souvenir).
Pauline Escobar, victime il y a quelques années de la dictature militaire de son pays, croit reconnaître la voix et le rire de son tortionnaire dans l'homme, le docteur Roberto Miranda, venu raccompagner son mari, un brillant avocat qui travaille sur les exactions passées, dans leur maison isolée en bord de mer.
Ah, c'est pour ça que j'avais une impression de déjà vu !
Par contre, le scénario diverge assez vite, et il y a plus de personnages.
Le film flirte aussi pas mal avec la comédie.
Sois satisfait des fruit, des fleurs et même des feuilles,
Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles.
Ne pas monter bien haut peut-être, mais tout seul.
Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles.
Ne pas monter bien haut peut-être, mais tout seul.
- Gridal
- Dieu d'après le panthéon
- Messages : 6542
- Inscription : jeu. août 17, 2006 8:13 pm
Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Sirāt (Oliver Laxe, 2025) : lors d'une free party dans le désert marocain, un homme, accompagné par son jeune fils, recherche désespérément sa fille qui n'a plus donné signe de vie depuis plusieurs mois.
Pour commencer, visuellement et sonorement, c'est une tuerie, à voir absolument au cinéma. Si vous hésitez, n'attendez pas un passage télé, le film en perdra beaucoup. Sur le fond je suis plus partagé. J'ai apprécié la première partie, surtout le premier quart d'heure, avant l'apparition du titre. Puis à mi-chemin un événement choquant arrive et j'ai cru que l'histoire allait partir sur toute autre chose mais pas vraiment. Dans ce background juste esquissé mais plein de promesses on continue à suivre des protagonistes parfois touchants mais le plus souvent tristement banals. Excepté Sergi López, comme souvent parfait.
Puis arrive la seconde scène de trip, pour reprendre le terme de beaucoup de critiques ; elle commence parfaitement bien mais est bien trop rapidement stoppée par une nouvelle "surprise"
Le film pèche par une écriture parfois maladroite et un réalisateur qui semble se croire plus malin qu'il ne l'est réellement. C'est très frustrant parce qu'il possède d'immenses qualités, j'aurais adoré adorer. Ça reste à voir je pense, sur grand écran encore une fois. Je crois que j'ai quand même préféré les deux précédents de Laxe, Mimosas et Viendra la feu.
Il me semble que quelqu'un ici a parlé du Salaire de la peur. Plus que le Clouzot j'y ai vu Le Convoi de la peur / Sorcerer de William Friedkin, jusqu'aux nappes musicales qui rappellent Tangerine Dream, et également Mad Max : Fury Road de George Miller pour sa mécanique décrépite et son mouvement perpétuel. Avec un soupçon du Zabriskie Point d'Antonioni.

Furiosa : Une saga Mad Max (George Miller, 2024) : enfant, Furiosa est enlevée de sa tribu par un gang de pillards mené par Dementus. En grandissant, elle va apprendre à se faire une place dans les Wastelands.
Ça y est, mon revisionnage de la saga Mad Max est enfin terminé. Même si j'y ai vu plus de défauts que lors de sa sortie au cinéma, j'ai quand même pris un grand plaisir à revoir le film. Il a un vrai, gros, problème : là où les précédentes suites réinventaient chacune l'univers en l'emmenant dans de nouvelles directions, Furiosa est une "bête" préquelle de Fury Road et en utilise les personnages, les lieux et et la direction artistique.
Cela dit le film reste quand même diablement efficace au niveau de son déroulé, de ses scènes d'action (celle de la première sortie du nouveau War Rig est incroyable !) et de ses protagonistes ; Anya Taylor-Joy ne vaut pas Charlize Theron mais tient très bien le rôle principal, Chris Hemsworth est bon en chef de guerre pas très compétent et Tom Burke est une excellente surprise en Praetorian Jack, sorte de proto-Max à l'humanité surprenante dans un tel univers. C'est bien George Miller qui est aux commandes avec son obsession pour les mythes et les hommes et femmes qui créent leur propre histoire (les Mad Max bien sûr, mais aussi 3000 ans à t'attendre et même, soyons fous, Happy Feet 2 via le personnage de Sven, et Lorenzo avec ses parents prêts à tout pour changer le destin de leur fils).
Alors oui il y a, surtout au début, un abus de CGI alors que Fury Road sentait encore les cascades "en dur", l'effet de surprise de l'épisode précédent a disparu et j'aurais aimé plus de nouveauté. C'est un peu dommage mais le film reste très appréciable. J'espère quand même que Miller aura l'occasion de tourner Mad Max : Wastelands et que celui-ci apportera plus de surprises.

Pour commencer, visuellement et sonorement, c'est une tuerie, à voir absolument au cinéma. Si vous hésitez, n'attendez pas un passage télé, le film en perdra beaucoup. Sur le fond je suis plus partagé. J'ai apprécié la première partie, surtout le premier quart d'heure, avant l'apparition du titre. Puis à mi-chemin un événement choquant arrive
Spoiler:
Puis arrive la seconde scène de trip, pour reprendre le terme de beaucoup de critiques ; elle commence parfaitement bien mais est bien trop rapidement stoppée par une nouvelle "surprise"
Spoiler:
Le film pèche par une écriture parfois maladroite et un réalisateur qui semble se croire plus malin qu'il ne l'est réellement. C'est très frustrant parce qu'il possède d'immenses qualités, j'aurais adoré adorer. Ça reste à voir je pense, sur grand écran encore une fois. Je crois que j'ai quand même préféré les deux précédents de Laxe, Mimosas et Viendra la feu.
Il me semble que quelqu'un ici a parlé du Salaire de la peur. Plus que le Clouzot j'y ai vu Le Convoi de la peur / Sorcerer de William Friedkin, jusqu'aux nappes musicales qui rappellent Tangerine Dream, et également Mad Max : Fury Road de George Miller pour sa mécanique décrépite et son mouvement perpétuel. Avec un soupçon du Zabriskie Point d'Antonioni.

Furiosa : Une saga Mad Max (George Miller, 2024) : enfant, Furiosa est enlevée de sa tribu par un gang de pillards mené par Dementus. En grandissant, elle va apprendre à se faire une place dans les Wastelands.
Ça y est, mon revisionnage de la saga Mad Max est enfin terminé. Même si j'y ai vu plus de défauts que lors de sa sortie au cinéma, j'ai quand même pris un grand plaisir à revoir le film. Il a un vrai, gros, problème : là où les précédentes suites réinventaient chacune l'univers en l'emmenant dans de nouvelles directions, Furiosa est une "bête" préquelle de Fury Road et en utilise les personnages, les lieux et et la direction artistique.
Cela dit le film reste quand même diablement efficace au niveau de son déroulé, de ses scènes d'action (celle de la première sortie du nouveau War Rig est incroyable !) et de ses protagonistes ; Anya Taylor-Joy ne vaut pas Charlize Theron mais tient très bien le rôle principal, Chris Hemsworth est bon en chef de guerre pas très compétent et Tom Burke est une excellente surprise en Praetorian Jack, sorte de proto-Max à l'humanité surprenante dans un tel univers. C'est bien George Miller qui est aux commandes avec son obsession pour les mythes et les hommes et femmes qui créent leur propre histoire (les Mad Max bien sûr, mais aussi 3000 ans à t'attendre et même, soyons fous, Happy Feet 2 via le personnage de Sven, et Lorenzo avec ses parents prêts à tout pour changer le destin de leur fils).
Alors oui il y a, surtout au début, un abus de CGI alors que Fury Road sentait encore les cascades "en dur", l'effet de surprise de l'épisode précédent a disparu et j'aurais aimé plus de nouveauté. C'est un peu dommage mais le film reste très appréciable. J'espère quand même que Miller aura l'occasion de tourner Mad Max : Wastelands et que celui-ci apportera plus de surprises.
