[CR] [Trône de fer - Chroniques de Barrowlands]
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Re: [CR] [Trône de fer - Chroniques de Barrowlands]
Je sais qu'à une époque, sur le fofo de mon club de JdR, je signais quasi tous les CR. Mais c'était une façon d'exprimer par écrit tout ce que je n'avais pas pu exprimer par RP pendant la séance. C'était plus un besoin qu'une réelle utilité.
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Re: [CR] [Trône de fer - Chroniques de Barrowlands]
Même effet sur mes CR de bloodlust, ça donne beaucoup plus de profondeur au personnage, tout les non-dit qui ont du mal à ressortir durant une partie.
Du coup, ça enchaîne plus facilement en RP sur le sujet de la campagne et les autres joueurs ont aussi envie d'écrire leur version de l'histoire. C'est ce qui se passe sur les dernières parties d'ailleurs.
En plus, pour le coté humoristique, certain on écrit un article de "Porteur plus Magazine" décrivant le pt de vu de l'arme sur leur porteur.
Du coup, ça enchaîne plus facilement en RP sur le sujet de la campagne et les autres joueurs ont aussi envie d'écrire leur version de l'histoire. C'est ce qui se passe sur les dernières parties d'ailleurs.
En plus, pour le coté humoristique, certain on écrit un article de "Porteur plus Magazine" décrivant le pt de vu de l'arme sur leur porteur.
- le Zakhan Noir
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Re: [CR] [Trône de fer - Chroniques de Barrowlands]
Allez, grâce à une Lady Lyanna vive comme l'éclair, voici le CR de la dernière séance; Vous verrez que tuer le vieux, c'est bien beau, mais il faut ensuite assumer les conséquences (et mon petit doigt me dit qu'il y en aura d'autres)
Chapitre 25
Les lions dans la bergerie
Jamais je n’ai vu ce château aussi sinistre ! Depuis le retour de mon « tendre » époux, tout est allé de mal en pis : son fils aîné exilé dans la tour du mestre ; la mine patibulaire de Redick Lannister, le Lion écarlate ; la perspective du mariage entre Edrick Junior et Cerrah Lannister qui éloigne chaque jour davantage nos projets d’alliance avec les Ryswell…
Et voici le seigneur de ces lieux qui nous fait de nouveau mander dans la salle du trône comme si nous étions de simples domestiques à ses ordres… Ah, j’enrage d’être ainsi réduite au rôle qui m’était dévolu avant son départ : celui de simple trophée qu’on affiche à ses côtés pour les grandes occasions ! Il est grand temps de se ressaisir, Lyanna ! Les règles du jeu ont changé, il va falloir s’adapter, et vite.
En arrivant dans la salle, je vais immédiatement me placer à la droite de mon époux : si je ne pèse pas grand-chose dans ses décisions, il est en revanche hors de question que quiconque oublie mon rang. J’ai l’impression que tout le gratin, ou presque, s’est déplacé pour l’occasion : Brand, le fidèle toutou du vieux Edrick, ne lâche pas son maître d’une semelle ; l’obèse Ludveck lui-même a été contraint de descendre de ses quartiers, accompagné par l’apprenti que mon époux lui a ramené du front ; l’état de santé d’Edrick Junior lui a également permis d’assister à l’audience ; sa promise Lannister est là elle aussi, mais sans son frère ; Volken, enfin, arrive en dernier. Je ne peux retenir un rictus de satisfaction quand je vois qu’il n’a pas osé amener sa Braavienne.
L’Immortel prend quelques instants pour régler les doléances de ses sujets, avant de s’adresser enfin à nous. Mais il n’a pas le temps de prononcer trois mots que, soudain, il s’interrompt. Il ouvre de grands yeux, semble chercher de l’air. Ses mains se portent instinctivement à sa gorge, et il tombe à genoux. Un râle s’échappe de ses lèvres. L’assemblée est tétanisée.
Toujours à genoux, Edrick braque son regard sur son fils. Jamais je n’ai lu autant de haine et de fureur dans ses yeux pourtant d’habitude peu amènes. Dans un dernier soubresaut, il s’écroule.
Un silence incrédule a envahi la salle, l’horreur se répand dans les cœurs. Enfin… pas tous. Le mien tambourine à m’en faire exploser la poitrine. Je n’ose croire à ma bonne étoile. Les dieux ont entendu mes prières ! Débarrassée, je suis débarrassée ! J’en hurlerais bien de joie, s’il n’y avait pas autant de témoins. Heureusement, ma raison reprend immédiatement le dessus, et je suis la première à réagir : en bonne et loyale épouse que je suis, je me jette sur le corps d’Edrick en hurlant de désespoir. Jamais je n’avais joué le rôle de veuve éplorée, mais je crois que mon interprétation frôle la perfection.
Aussitôt, la tempête se déclenche. Edrick Junior, pas déstabilisé pour deux sous, interdit à quiconque de sortir de la salle. Il crie haut et fort à l’empoisonnement, tandis que les deux mestres accourent auprès de feu mon époux. Je ne sais pas s’ils cherchent encore à le sauver ou s’ils viennent seulement constater le décès. Les cris fusent, l’assemblée bouillonne.
Pour faire bonne mesure, je sanglote encore quelques minutes sur le corps de mon cher et tendre, avant qu’on me relève pour me conduire dans mes quartiers. C’est le fidèle Brand qu’on charge de cette tâche, mais il n’a pas l’air franchement en état de m’accompagner où que ce soit. Le brave toutou est si effondré que j’ai l’impression que c’est plutôt moi qui le soutiens que l’inverse.
Alors que nous remontons le couloir qui mène à ma chambre, nos gens commencent à murmurer et à s’interroger. Dans l’immédiat, il me semble important de taire la mort de leur seigneur, du moins jusqu’à ce que la situation se soit calmée dans la salle du trône. Aussi les renvoie-je illico presto à leurs tâches habituelles, sans explication. Mais c’était sans compter ce benêt de Brand, qui leur annonce tout de go la mort de l’Immortel.
Cris, affolement, piaillements… On rejoue la scène de la grande salle. Et je me demande bien ce que je fais là. Dans ces moments où tout bascule, ma place est aux côtés des nouveaux décideurs. Il faut que je retourne auprès de mon « fils ». Plantant Brand au milieu de la pagaille, je fais demi-tour sans perdre un instant.
Quand je pénètre dans la salle du trône, je me rends tout de suite compte que les principaux intéressés ont disparu : Edrick a entrepris de porter lui-même le corps de son père jusqu’à la tour du mestre, où les deux officiants, Drake et Ludveck, vont être chargés d’examiner le cadavre pour déterminer les causes de la mort. Volken également s’est éclipsé.
Je prends donc les choses en main et tente de ramener le calme. Dans le même temps, j’ordonne à mes servantes d’aller chercher mon fils, qui doit en ce moment-même être en train de jouer dans mes appartements avec le petit Ferrego.
Elles reviennent quelques minutes plus tard, porteuses d’une nouvelle que je mets un moment à digérer : des soldats Lannister les empêchent d’accéder à mes quartiers. Quoi ? Dans mon château ? Mes propres appartements ? De la simple piétaille ose interdire qu’on aille me chercher mon fils ? Une fureur glaciale se déverse dans mes veines. La main sur le pommeau, je quitte la salle en emmenant deux soldats avec moi, bien décidée à aller faire tâter de mon épée à ces impudents.
Sur le chemin de mes appartements, je tombe nez à nez avec Volken, qui tient son propre fils tout tremblant dans ses bras. Pas de trace de l’étrangère. Et pas de trace de mon Jeor non plus : Volken m’indique l’avoir laissé avec les Lannister. La fureur se mue en angoisse, et je me précipite vers ma chambre. Vide. Évidemment.
Je me lance, bille en tête, dans une course effrénée à travers les couloirs. Direction : la cour du château, seule issue possible pour une bande de Lannister en train de kidnapper le fils de leur hôte. Et, en effet, ils sont là : malgré les ordres donnés par Edrick de barricader le château, je vois mes servantes et mon fils disparaître derrière la herse, entraînés par trois soldats. Entre eux et moi : une bonne centaine d’hommes en rouge, menés par le Lion écarlate lui-même.
Je lui hurle à pleins poumons de me rendre mon fils sans délai, sous peine de subir mon courroux, mais cela semble le faire doucement rire. Il accuse Edrick Junior d’avoir empoisonné son père et prétend vouloir mettre l’héritier Blacksword en lieu sûr. Il ordonne alors de m’emprisonner et de tuer tous les autres.
Décuplée par la peur, la rage me fait tirer l’épée. Et je m’avance vers les lignes ennemies, fixant Redick droit dans les yeux. En voilà un qui va apprendre sous peu qu’il ne faut pas priver une ourse de son petit.
Alors que je m’approche des Lannister, je suis rejointe par Volken, qui tente de me faire entendre raison. De son côté, Edrick n’a pas chômé non plus : il est à la tête d’une petite armée portant haut nos couleurs, et lui-même brandit la Noire Épée, l’arme de son père. J’aperçois du coin de l’œil Cerrah Lannister, sous bonne garde, mais à qui on a donné un arc.
Edrick nous intime, à Volken et à moi, de regagner les rangs pour affronter les lions. Mon instinct me pousse à refuser et à foncer droit sur Redick pour aller décapiter leur armée mais, heureusement, ma raison me fait faire machine arrière : si, globalement, je suis fondamentalement persuadée qu’Edrick ne ferait pas le meilleur des chefs, je fais confiance à ses capacités de tacticien.
Protégés par nos hommes, nous avançons donc en rangs serrés vers le front Lannister. Mais, avant que nous ne soyons au contact, Volken quitte subitement la bataille pour sauter sur le toit de l’écurie la plus proche, promettant de me ramener mon fils. Et le voilà qui disparaît de l’autre côté de la muraille.
Comprenant que son initiative est peut-être la seule chose qui puisse ramener Jeor, mais sachant également que nous devons défaire les Lannister avant tout, je m’époumone en espérant être entendue par tous les villageois à l’extérieur du château :
« Dix dragons à qui me ramènera mon fils vivant ! »
Je prie les dieux pour que quelqu’un arrête les trois soldats qui emportent Jeor vers je ne sais où, puis tourne de nouveau mon attention vers le Lion écarlate, à présent unique objet de mon ressentiment.
Nous entamons les premières passes d’armes, mais Redick est loin derrière ses hommes. Il va me falloir me frayer un chemin dans les lignes ennemies pour l’atteindre. Alors que je m’y efforce, soutenue par Edrick, qui combat deux soldats non loin de moi, un carreau d’arbalète vient se ficher dans l’armure du lion. On dirait qu’il vient de la tour du mestre. Étrange. Il est suivi de près par une flèche, qui se plante dans son flanc. Serait-ce Cerrah ?
Le voilà affaibli et, surtout, à ma portée ! En quelques pas, je suis devant lui, et j’engage le combat. Certes, l’homme est doué. Très doué, même, et je regrette qu’il m’ait fait l’affront de refuser un entraînement contre moi, quelques jours plus tôt. Cela m’aurait permis d’étudier son style. Qu’à cela ne tienne ! Je suis une ourse, après tout. Il n’est qu’un lion blessé. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne flanche.
Contres, feintes, taille, estoc… Nous enchaînons les coups, mais sans qu’aucun de nous ne prenne l’avantage. Jusqu’à ce que, prise d’une inspiration subite (ou poussée par le désarroi ?) je tente une riposte un peu audacieuse. Cela le déstabilise suffisamment pour me permettre un coup à la tête, qui le fait plier. Je n’ai plus qu’à l’achever, ce que je m’empresse de faire, avant de sommer ses hommes de se rendre.
Comme prévu, privée de sa tête, l’armée écarlate capitule. Tandis que les Lannister rendent les armes, je vois apparaître, dans les voiles de poussière soulevés par la bataille, Volken, qui porte Jeor dans les bras. Lâchant mon épée, je me précipite à leur rencontre et me jette au cou de mon très cher, portée par un soulagement infini.
Volken me laisse alors décider du sort du sergent Lannister qui a préféré subir la torture plutôt que de lui rendre mon fils : je le laisse plus que volontiers disposer comme il l’entend de ce scélérat. Serrant fort Jeor contre mon cœur, je retourne alors à des préoccupations plus immédiates et mets un terme définitif à la carrière du Lion écarlate, en le décapitant proprement et en ordonnant que sa tête soit mise au bout d’une pique.
Entretemps, Cerrah est venue arracher l’infâme lambeau de tissu bleu qui ne quittait jamais l’épée de son frère et, sous mes yeux, a craché sur son cadavre encore fumant. Avant que nous ne rentrions au château, elle vient me murmurer « merci » à l’oreille. Je crois que je viens de gagner une amie loyale.
J’ai à peine le temps de me remettre de mes émotions qu’Edrick convoque une assemblée spéciale pour statuer sur les événements. Volken et moi sommes conviés, bien sûr, ainsi que Brand. La ferveur et l’admiration que je lis dans ses yeux, alliées à l’empressement avec lequel il répond à mon beau-fils me donnent à penser qu’il vient de se trouver un nouveau seigneur et maître, envers qui sa loyauté n’aura aucune faille, comme cela avait été le cas pour feu mon mari.
Le mestre était également invité à participer au conseil, mais Drake nous apprend que ce bon vieux Ludveck a succombé à un carreau d’arbalète Lannister, tiré malencontreusement vers ses fenêtres. Edrick accueille la nouvelle avec un haussement d’épaules et un simple « Soit. » Il est vrai qu’aucun de nous ne pleurera cet incapable aux allégeances douteuses.
Je m’insurge, en revanche, que le nouveau seigneur des lieux laisse venir à cet entretien la Braavienne. Comment peut-il impliquer aussi vite une étrangère dans un conseil de la plus haute importance ? Ce n’est pas comme si elle nous avait prouvé sa bonne volonté ou fait preuve de compétences qui pourraient nous être utiles ! Mais il semblerait que ma cause soit perdue : elle reste tout de même.
Sur ces entrefaites, un soldat nous apporte un message qu’il a intercepté pendant la bataille : il semblerait que ce cher Lion ait voulu informer Harsnow, l’un de nos bannerets, de la prétendue félonie d’Edrick Junior, lui annonçant du même coup qu’il tiendrait la ville contre lui tout en protégeant Jeor. Notre nouvel Immortel fait donc envoyer des messagers à tous ses bannerets pour qu’ils se rendent sur-le-champ au château.
En quelques mots, nous réglons le sort des Lannister : nos soldats vont effectuer des battues dans la ville pour débusquer les fuyards, nous renverrons la moitié des prisonniers pour rançon, le reste ira au Mur. Cerrah, quant à elle, restera chez nous en tant qu’otage. J’imagine qu’elle accueillera la nouvelle avec plus de joie que Tywin Lannister.
Alors que tout le monde semblait l’oublier, j’évoque quand même la question des funérailles de mon époux. Edrick déclare quinze jours de deuil (« En temps de guerre, c’est bien suffisant ! »), qui se transforment en six mois pour moi. Six mois de paix et d’indépendance, cela me va fort bien ! Dans un premier temps, bien sûr… Quant aux funérailles, la tâche me revient de les organiser. Très bien, très bien… Je me vois déjà orchestrer quelque chose de simple et de grandiose à la fois, où la veuve éplorée jouera le rôle principal.
Enfin, Edrick charge notre barde de composer une chanson sur nos hauts faits, sous la supervision de Drake. Il faudra que je veille à glisser quelques cerfs dans sa bourse pour qu’il éclipse malencontreusement Edrick et qu’il sublime l’Ourse de Deathwatch dans sa vengeance terrible contre les hordes de lions infâmes venus enlever son fils.
Après toute cette agitation, j’ai bien besoin d’un peu de calme. Le bois sacré me semble être l’endroit approprié. D’autant plus que Volken a indiqué quelques minutes avant de quitter la salle qu’il allait s’y recueillir. Cela commence à devenir une habitude.
L’accueil qu’il me fait, néanmoins, n’est pas aussi chaleureux qu’à l’accoutumée. Il commence par me reprocher d’avoir foncé tête baissée dans les rangs Lannister et le voilà presque en train de me faire une leçon de morale sur les dangers que j’ai encourus. Je ne lui en tiens pas trop rigueur, car je sais que c’est par peur pour ma vie qu’il me sermonne, mais je ne manque pas de lui rétorquer que, si cela avait été Ferrego à la place de Jeor, il aurait agi de même. Et que ce qu’il aurait ressenti à cet instant n’aurait rien été à côté de la douleur d’une mère à qui on arrache la chair de sa chair.
Nous en sommes là de notre dispute quand il remet sur le tapis sa ridicule idée de venger son père. Il semble plus que jamais décidé à quitter Deathwatch pour aller assassiner lui-même le Jeune Loup. Quand je lui demande froidement si, par la même occasion, il compte faire tuer ma mère et ma sœur, qui se trouvent aux côtés de Robb Stark, il ne se démonte pas plus que cela. Il me propose même de tenter de convaincre l’île aux Ours de quitter le roi du Nord pour nous rejoindre.
Je sais bien que, en l’état, cela est impossible, et qu’il faudrait un chef au moins aussi charismatique que le Jeune Loup pour que ma mère renie son allégeance. Or, Edrick n’a pas encore la carrure pour cela. S’il venait à épouser Astréïa, en revanche, cela pourrait changer la donne, car nos deux familles unies pèseraient davantage dans la balance. Suffisamment, du moins, pour que l’île aux Ours prenne la proposition en considération.
Ce sont là les arguments que j’avance pour convaincre Volken de demeurer à Deathwatch ne serait-ce que le temps de célébrer le mariage de son cousin. Je le persuade d’ailleurs que, s’il le faut, nous pouvons nous arranger pour précipiter les choses et envisager ce mariage sous moins de trois mois.
« Trois mois ? me rétorque Volken. Et pourquoi pas six ?
– Six ? Mais je croyais que vous vouliez en terminer au plus vite avec cela, pour aller ensuite accomplir votre vengeance ?
– Mais, si nous repoussons à six mois, ce serait l’occasion de célébrer deux mariages… » me répond-il avec un regard entendu.
La stupeur passée, je me reprends vivement :
« On vient d’ouvrir la porte de ma cage, vous croyez vraiment que j’ai envie de retourner derrière des barreaux, quand bien même c’est vous qui en auriez la clé ? »
La conversation s’essouffle rapidement. J’aimerais aborder un sujet qui me taraude depuis la nuit magnifique que nous avons passée il y a quelques semaines, mais je ne sais pas trop comment m’y prendre. Je m’apprête à me lancer, quand Volken m’épargne cette peine en m’embrassant fougueusement. C’est tout ce qu’il me fallait pour me permettre de lui dire que je n’ai pas dix dragons à lui offrir pour avoir sauvé mon fils, mais que j’ai une bien meilleure récompense à lui proposer…
Chapitre 25
Les lions dans la bergerie
Jamais je n’ai vu ce château aussi sinistre ! Depuis le retour de mon « tendre » époux, tout est allé de mal en pis : son fils aîné exilé dans la tour du mestre ; la mine patibulaire de Redick Lannister, le Lion écarlate ; la perspective du mariage entre Edrick Junior et Cerrah Lannister qui éloigne chaque jour davantage nos projets d’alliance avec les Ryswell…
Et voici le seigneur de ces lieux qui nous fait de nouveau mander dans la salle du trône comme si nous étions de simples domestiques à ses ordres… Ah, j’enrage d’être ainsi réduite au rôle qui m’était dévolu avant son départ : celui de simple trophée qu’on affiche à ses côtés pour les grandes occasions ! Il est grand temps de se ressaisir, Lyanna ! Les règles du jeu ont changé, il va falloir s’adapter, et vite.
En arrivant dans la salle, je vais immédiatement me placer à la droite de mon époux : si je ne pèse pas grand-chose dans ses décisions, il est en revanche hors de question que quiconque oublie mon rang. J’ai l’impression que tout le gratin, ou presque, s’est déplacé pour l’occasion : Brand, le fidèle toutou du vieux Edrick, ne lâche pas son maître d’une semelle ; l’obèse Ludveck lui-même a été contraint de descendre de ses quartiers, accompagné par l’apprenti que mon époux lui a ramené du front ; l’état de santé d’Edrick Junior lui a également permis d’assister à l’audience ; sa promise Lannister est là elle aussi, mais sans son frère ; Volken, enfin, arrive en dernier. Je ne peux retenir un rictus de satisfaction quand je vois qu’il n’a pas osé amener sa Braavienne.
L’Immortel prend quelques instants pour régler les doléances de ses sujets, avant de s’adresser enfin à nous. Mais il n’a pas le temps de prononcer trois mots que, soudain, il s’interrompt. Il ouvre de grands yeux, semble chercher de l’air. Ses mains se portent instinctivement à sa gorge, et il tombe à genoux. Un râle s’échappe de ses lèvres. L’assemblée est tétanisée.
Toujours à genoux, Edrick braque son regard sur son fils. Jamais je n’ai lu autant de haine et de fureur dans ses yeux pourtant d’habitude peu amènes. Dans un dernier soubresaut, il s’écroule.
Un silence incrédule a envahi la salle, l’horreur se répand dans les cœurs. Enfin… pas tous. Le mien tambourine à m’en faire exploser la poitrine. Je n’ose croire à ma bonne étoile. Les dieux ont entendu mes prières ! Débarrassée, je suis débarrassée ! J’en hurlerais bien de joie, s’il n’y avait pas autant de témoins. Heureusement, ma raison reprend immédiatement le dessus, et je suis la première à réagir : en bonne et loyale épouse que je suis, je me jette sur le corps d’Edrick en hurlant de désespoir. Jamais je n’avais joué le rôle de veuve éplorée, mais je crois que mon interprétation frôle la perfection.
Aussitôt, la tempête se déclenche. Edrick Junior, pas déstabilisé pour deux sous, interdit à quiconque de sortir de la salle. Il crie haut et fort à l’empoisonnement, tandis que les deux mestres accourent auprès de feu mon époux. Je ne sais pas s’ils cherchent encore à le sauver ou s’ils viennent seulement constater le décès. Les cris fusent, l’assemblée bouillonne.
Pour faire bonne mesure, je sanglote encore quelques minutes sur le corps de mon cher et tendre, avant qu’on me relève pour me conduire dans mes quartiers. C’est le fidèle Brand qu’on charge de cette tâche, mais il n’a pas l’air franchement en état de m’accompagner où que ce soit. Le brave toutou est si effondré que j’ai l’impression que c’est plutôt moi qui le soutiens que l’inverse.
Alors que nous remontons le couloir qui mène à ma chambre, nos gens commencent à murmurer et à s’interroger. Dans l’immédiat, il me semble important de taire la mort de leur seigneur, du moins jusqu’à ce que la situation se soit calmée dans la salle du trône. Aussi les renvoie-je illico presto à leurs tâches habituelles, sans explication. Mais c’était sans compter ce benêt de Brand, qui leur annonce tout de go la mort de l’Immortel.
Cris, affolement, piaillements… On rejoue la scène de la grande salle. Et je me demande bien ce que je fais là. Dans ces moments où tout bascule, ma place est aux côtés des nouveaux décideurs. Il faut que je retourne auprès de mon « fils ». Plantant Brand au milieu de la pagaille, je fais demi-tour sans perdre un instant.
Quand je pénètre dans la salle du trône, je me rends tout de suite compte que les principaux intéressés ont disparu : Edrick a entrepris de porter lui-même le corps de son père jusqu’à la tour du mestre, où les deux officiants, Drake et Ludveck, vont être chargés d’examiner le cadavre pour déterminer les causes de la mort. Volken également s’est éclipsé.
Je prends donc les choses en main et tente de ramener le calme. Dans le même temps, j’ordonne à mes servantes d’aller chercher mon fils, qui doit en ce moment-même être en train de jouer dans mes appartements avec le petit Ferrego.
Elles reviennent quelques minutes plus tard, porteuses d’une nouvelle que je mets un moment à digérer : des soldats Lannister les empêchent d’accéder à mes quartiers. Quoi ? Dans mon château ? Mes propres appartements ? De la simple piétaille ose interdire qu’on aille me chercher mon fils ? Une fureur glaciale se déverse dans mes veines. La main sur le pommeau, je quitte la salle en emmenant deux soldats avec moi, bien décidée à aller faire tâter de mon épée à ces impudents.
Sur le chemin de mes appartements, je tombe nez à nez avec Volken, qui tient son propre fils tout tremblant dans ses bras. Pas de trace de l’étrangère. Et pas de trace de mon Jeor non plus : Volken m’indique l’avoir laissé avec les Lannister. La fureur se mue en angoisse, et je me précipite vers ma chambre. Vide. Évidemment.
Je me lance, bille en tête, dans une course effrénée à travers les couloirs. Direction : la cour du château, seule issue possible pour une bande de Lannister en train de kidnapper le fils de leur hôte. Et, en effet, ils sont là : malgré les ordres donnés par Edrick de barricader le château, je vois mes servantes et mon fils disparaître derrière la herse, entraînés par trois soldats. Entre eux et moi : une bonne centaine d’hommes en rouge, menés par le Lion écarlate lui-même.
Je lui hurle à pleins poumons de me rendre mon fils sans délai, sous peine de subir mon courroux, mais cela semble le faire doucement rire. Il accuse Edrick Junior d’avoir empoisonné son père et prétend vouloir mettre l’héritier Blacksword en lieu sûr. Il ordonne alors de m’emprisonner et de tuer tous les autres.
Décuplée par la peur, la rage me fait tirer l’épée. Et je m’avance vers les lignes ennemies, fixant Redick droit dans les yeux. En voilà un qui va apprendre sous peu qu’il ne faut pas priver une ourse de son petit.
Alors que je m’approche des Lannister, je suis rejointe par Volken, qui tente de me faire entendre raison. De son côté, Edrick n’a pas chômé non plus : il est à la tête d’une petite armée portant haut nos couleurs, et lui-même brandit la Noire Épée, l’arme de son père. J’aperçois du coin de l’œil Cerrah Lannister, sous bonne garde, mais à qui on a donné un arc.
Edrick nous intime, à Volken et à moi, de regagner les rangs pour affronter les lions. Mon instinct me pousse à refuser et à foncer droit sur Redick pour aller décapiter leur armée mais, heureusement, ma raison me fait faire machine arrière : si, globalement, je suis fondamentalement persuadée qu’Edrick ne ferait pas le meilleur des chefs, je fais confiance à ses capacités de tacticien.
Protégés par nos hommes, nous avançons donc en rangs serrés vers le front Lannister. Mais, avant que nous ne soyons au contact, Volken quitte subitement la bataille pour sauter sur le toit de l’écurie la plus proche, promettant de me ramener mon fils. Et le voilà qui disparaît de l’autre côté de la muraille.
Comprenant que son initiative est peut-être la seule chose qui puisse ramener Jeor, mais sachant également que nous devons défaire les Lannister avant tout, je m’époumone en espérant être entendue par tous les villageois à l’extérieur du château :
« Dix dragons à qui me ramènera mon fils vivant ! »
Je prie les dieux pour que quelqu’un arrête les trois soldats qui emportent Jeor vers je ne sais où, puis tourne de nouveau mon attention vers le Lion écarlate, à présent unique objet de mon ressentiment.
Nous entamons les premières passes d’armes, mais Redick est loin derrière ses hommes. Il va me falloir me frayer un chemin dans les lignes ennemies pour l’atteindre. Alors que je m’y efforce, soutenue par Edrick, qui combat deux soldats non loin de moi, un carreau d’arbalète vient se ficher dans l’armure du lion. On dirait qu’il vient de la tour du mestre. Étrange. Il est suivi de près par une flèche, qui se plante dans son flanc. Serait-ce Cerrah ?
Le voilà affaibli et, surtout, à ma portée ! En quelques pas, je suis devant lui, et j’engage le combat. Certes, l’homme est doué. Très doué, même, et je regrette qu’il m’ait fait l’affront de refuser un entraînement contre moi, quelques jours plus tôt. Cela m’aurait permis d’étudier son style. Qu’à cela ne tienne ! Je suis une ourse, après tout. Il n’est qu’un lion blessé. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne flanche.
Contres, feintes, taille, estoc… Nous enchaînons les coups, mais sans qu’aucun de nous ne prenne l’avantage. Jusqu’à ce que, prise d’une inspiration subite (ou poussée par le désarroi ?) je tente une riposte un peu audacieuse. Cela le déstabilise suffisamment pour me permettre un coup à la tête, qui le fait plier. Je n’ai plus qu’à l’achever, ce que je m’empresse de faire, avant de sommer ses hommes de se rendre.
Comme prévu, privée de sa tête, l’armée écarlate capitule. Tandis que les Lannister rendent les armes, je vois apparaître, dans les voiles de poussière soulevés par la bataille, Volken, qui porte Jeor dans les bras. Lâchant mon épée, je me précipite à leur rencontre et me jette au cou de mon très cher, portée par un soulagement infini.
Volken me laisse alors décider du sort du sergent Lannister qui a préféré subir la torture plutôt que de lui rendre mon fils : je le laisse plus que volontiers disposer comme il l’entend de ce scélérat. Serrant fort Jeor contre mon cœur, je retourne alors à des préoccupations plus immédiates et mets un terme définitif à la carrière du Lion écarlate, en le décapitant proprement et en ordonnant que sa tête soit mise au bout d’une pique.
Entretemps, Cerrah est venue arracher l’infâme lambeau de tissu bleu qui ne quittait jamais l’épée de son frère et, sous mes yeux, a craché sur son cadavre encore fumant. Avant que nous ne rentrions au château, elle vient me murmurer « merci » à l’oreille. Je crois que je viens de gagner une amie loyale.
J’ai à peine le temps de me remettre de mes émotions qu’Edrick convoque une assemblée spéciale pour statuer sur les événements. Volken et moi sommes conviés, bien sûr, ainsi que Brand. La ferveur et l’admiration que je lis dans ses yeux, alliées à l’empressement avec lequel il répond à mon beau-fils me donnent à penser qu’il vient de se trouver un nouveau seigneur et maître, envers qui sa loyauté n’aura aucune faille, comme cela avait été le cas pour feu mon mari.
Le mestre était également invité à participer au conseil, mais Drake nous apprend que ce bon vieux Ludveck a succombé à un carreau d’arbalète Lannister, tiré malencontreusement vers ses fenêtres. Edrick accueille la nouvelle avec un haussement d’épaules et un simple « Soit. » Il est vrai qu’aucun de nous ne pleurera cet incapable aux allégeances douteuses.
Je m’insurge, en revanche, que le nouveau seigneur des lieux laisse venir à cet entretien la Braavienne. Comment peut-il impliquer aussi vite une étrangère dans un conseil de la plus haute importance ? Ce n’est pas comme si elle nous avait prouvé sa bonne volonté ou fait preuve de compétences qui pourraient nous être utiles ! Mais il semblerait que ma cause soit perdue : elle reste tout de même.
Sur ces entrefaites, un soldat nous apporte un message qu’il a intercepté pendant la bataille : il semblerait que ce cher Lion ait voulu informer Harsnow, l’un de nos bannerets, de la prétendue félonie d’Edrick Junior, lui annonçant du même coup qu’il tiendrait la ville contre lui tout en protégeant Jeor. Notre nouvel Immortel fait donc envoyer des messagers à tous ses bannerets pour qu’ils se rendent sur-le-champ au château.
En quelques mots, nous réglons le sort des Lannister : nos soldats vont effectuer des battues dans la ville pour débusquer les fuyards, nous renverrons la moitié des prisonniers pour rançon, le reste ira au Mur. Cerrah, quant à elle, restera chez nous en tant qu’otage. J’imagine qu’elle accueillera la nouvelle avec plus de joie que Tywin Lannister.
Alors que tout le monde semblait l’oublier, j’évoque quand même la question des funérailles de mon époux. Edrick déclare quinze jours de deuil (« En temps de guerre, c’est bien suffisant ! »), qui se transforment en six mois pour moi. Six mois de paix et d’indépendance, cela me va fort bien ! Dans un premier temps, bien sûr… Quant aux funérailles, la tâche me revient de les organiser. Très bien, très bien… Je me vois déjà orchestrer quelque chose de simple et de grandiose à la fois, où la veuve éplorée jouera le rôle principal.
Enfin, Edrick charge notre barde de composer une chanson sur nos hauts faits, sous la supervision de Drake. Il faudra que je veille à glisser quelques cerfs dans sa bourse pour qu’il éclipse malencontreusement Edrick et qu’il sublime l’Ourse de Deathwatch dans sa vengeance terrible contre les hordes de lions infâmes venus enlever son fils.
Après toute cette agitation, j’ai bien besoin d’un peu de calme. Le bois sacré me semble être l’endroit approprié. D’autant plus que Volken a indiqué quelques minutes avant de quitter la salle qu’il allait s’y recueillir. Cela commence à devenir une habitude.
L’accueil qu’il me fait, néanmoins, n’est pas aussi chaleureux qu’à l’accoutumée. Il commence par me reprocher d’avoir foncé tête baissée dans les rangs Lannister et le voilà presque en train de me faire une leçon de morale sur les dangers que j’ai encourus. Je ne lui en tiens pas trop rigueur, car je sais que c’est par peur pour ma vie qu’il me sermonne, mais je ne manque pas de lui rétorquer que, si cela avait été Ferrego à la place de Jeor, il aurait agi de même. Et que ce qu’il aurait ressenti à cet instant n’aurait rien été à côté de la douleur d’une mère à qui on arrache la chair de sa chair.
Nous en sommes là de notre dispute quand il remet sur le tapis sa ridicule idée de venger son père. Il semble plus que jamais décidé à quitter Deathwatch pour aller assassiner lui-même le Jeune Loup. Quand je lui demande froidement si, par la même occasion, il compte faire tuer ma mère et ma sœur, qui se trouvent aux côtés de Robb Stark, il ne se démonte pas plus que cela. Il me propose même de tenter de convaincre l’île aux Ours de quitter le roi du Nord pour nous rejoindre.
Je sais bien que, en l’état, cela est impossible, et qu’il faudrait un chef au moins aussi charismatique que le Jeune Loup pour que ma mère renie son allégeance. Or, Edrick n’a pas encore la carrure pour cela. S’il venait à épouser Astréïa, en revanche, cela pourrait changer la donne, car nos deux familles unies pèseraient davantage dans la balance. Suffisamment, du moins, pour que l’île aux Ours prenne la proposition en considération.
Ce sont là les arguments que j’avance pour convaincre Volken de demeurer à Deathwatch ne serait-ce que le temps de célébrer le mariage de son cousin. Je le persuade d’ailleurs que, s’il le faut, nous pouvons nous arranger pour précipiter les choses et envisager ce mariage sous moins de trois mois.
« Trois mois ? me rétorque Volken. Et pourquoi pas six ?
– Six ? Mais je croyais que vous vouliez en terminer au plus vite avec cela, pour aller ensuite accomplir votre vengeance ?
– Mais, si nous repoussons à six mois, ce serait l’occasion de célébrer deux mariages… » me répond-il avec un regard entendu.
La stupeur passée, je me reprends vivement :
« On vient d’ouvrir la porte de ma cage, vous croyez vraiment que j’ai envie de retourner derrière des barreaux, quand bien même c’est vous qui en auriez la clé ? »
La conversation s’essouffle rapidement. J’aimerais aborder un sujet qui me taraude depuis la nuit magnifique que nous avons passée il y a quelques semaines, mais je ne sais pas trop comment m’y prendre. Je m’apprête à me lancer, quand Volken m’épargne cette peine en m’embrassant fougueusement. C’est tout ce qu’il me fallait pour me permettre de lui dire que je n’ai pas dix dragons à lui offrir pour avoir sauvé mon fils, mais que j’ai une bien meilleure récompense à lui proposer…
Expliquer une blague, c'est comme disséquer une grenouille. On comprend le mécanisme, mais elle n'y survit pas (Mark Twain, un peu modifié)
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Re: [CR] [Trône de fer - Chroniques de Barrowlands]
Encore du bon



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Re: [CR] [Trône de fer - Chroniques de Barrowlands]
ils sont sacrément dans la merde 

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Re: [CR] [Trône de fer - Chroniques de Barrowlands]
baah, tout de suite... Juste parce qu'on s'est mis à dos en quelques mois les Greyjoy, les Stark, et les Lannister, on fait des conclusions hâtives... On peut encore s'allier avec Stannis, les Tyrell ou les Martell!pelon a écrit :ils sont sacrément dans la merde
oui euh bon d'accord, on est un peu dans le caca
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Re: [CR] [Trône de fer - Chroniques de Barrowlands]
ouais, enfin je crois que les 3 ont sérieusement d'autres préoccupations. Mais... et oui il y a un Mais, certains d’entre eux (ou plutôt l'un d'entre eux) sont du genre à faire faire leurs sales besognes par d'autres quand ils ont pas le temps ou les moyens...
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Re: [CR] [Trône de fer - Chroniques de Barrowlands]
Encore une très belle partie et un beau CR.
Merci de nous faire partager vos aventures
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Re: [CR] [Trône de fer - Chroniques de Barrowlands]
ah ben de rien les gens, c'est cool de votre part de témoigner du soutien, ça m'aide à persuader les joueurs de les écrire, nyarf nyarf
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Re: [CR] [Trône de fer - Chroniques de Barrowlands]
j'ai pas lu quelque part que vous aviez déjà jouer la suite? 

- le Zakhan Noir
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Re: [CR] [Trône de fer - Chroniques de Barrowlands]
si si c'était mardi dernier. Je vais pondre le CR mais quand j'aurai un peu moins de taf... Mais bon pas de panique,y'a pas eu non plus d'événement bouleversant, on respire un peu après deux séances intenses en événements...
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Re: [CR] [Trône de fer - Chroniques de Barrowlands]
La prochaine séance devrait avoir un peu plus de rebondissements...
Nyark, nyark, nyark...
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Re: [CR] [Trône de fer - Chroniques de Barrowlands]
le calme avant la tempête... 

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Re: [CR] [Trône de fer - Chroniques de Barrowlands]
ah tiens je cherchais un titre justement... bon je le mets dans la liste des possibles celui-làpelon a écrit :le calme avant la tempête...
Expliquer une blague, c'est comme disséquer une grenouille. On comprend le mécanisme, mais elle n'y survit pas (Mark Twain, un peu modifié)
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Re: [CR] [Trône de fer - Chroniques de Barrowlands]
Je lis avec intérêt vos aventures, sans jamais avoir pris le temps de vous dire tout le bien que j'en pense...
Et bien voilà !
On retrouve vraiment l'ambiance du trône de fer, et les CR sont toujours bien écrits.
La preuve qu'on peut faire une campagne intéressante, à l'époque des bouquins, et sur Westeros.
J'avais des doutes et je suis bien content de constater que j'avais tort.
J'ai hâte de découvrir la suite des aventures de Volken, de Lady Lyanna et de tous les autres.
Et bien voilà !
On retrouve vraiment l'ambiance du trône de fer, et les CR sont toujours bien écrits.
La preuve qu'on peut faire une campagne intéressante, à l'époque des bouquins, et sur Westeros.
J'avais des doutes et je suis bien content de constater que j'avais tort.
J'ai hâte de découvrir la suite des aventures de Volken, de Lady Lyanna et de tous les autres.