[CR] [Trône de fer - Chroniques de Barrowlands]

[Fingolfin]

Ok merci, je vais lire la chose, ça semble pas trop mal.
EDIT : non en fait c'est tout caca.

F.

[Elyandel]

Ok merci, je vais lire la chose, ça semble pas trop mal.
EDIT : non en fait c'est tout caca.

F.

Tu as fait un retour quelque part ?

[le Zakhan Noir]

pas ici par contre svp (j'anticipe)

[Taho]

On parle du système dans un autre sujet, s'il vous plait, celui-ci est réservé aux CR !

[le Zakhan Noir]

je suggère la création d'un sujet dans la section discussion jeux de rôle nommé "RIddle of steel, bien ou pas bien". Ici c'est juste les CR , les menaces de mort parce qu'on met trop de temps à les écrire et les blagounettes désopilantes sur les fumble des personnages.

Je sais c'est de ma faute, j'aurais pas dû répondre à la question posée ici. Mais tout de même, pour me faire plaisir, ne parlons plus de ça, et revenons sur le seul (et énorme) intérêt de cette campagne: l'univers du Trône de fer.

[lolthefol]

Oui bon ok ben je m'y colle alors. (même si à l'occasion je discuterais des règles avec Taho, dans un autre coin... )
Vu le pavé de notre ami Zakhan, je me suis laissé quelques jours avant de me mettre dessus, histoire d'être en bonne condition et d'avoir le temps devant moi.
Hop j'ai balancé la BO de GoT, et c'est partit pour un petit moment de plaisir .

C'est donc avec grand plaisir que j'ai retrouvé les aventures de notre ami Volken, j'attendais avec impatience d'avoir son point de vue.
Est ce parce que c'est lui qui a lancé la chroniques le contenu de ces CRs, ou le personnage en lui même, mais j'avoue que c'est le personnage qui me parle le plus.
Cela dit j'ai aussi beaucoup apprécié le dernier CR de Lady Lyanna.

En tout cas c'est toujours aussi sympa et motivant. J'attends du coup notre prochaine partie avec impatience.
Et bien sur la votre en CR

[Taho]

Et voilà dans la foulée le nouveau CR, histoire d'avoir de la lecture pour les vacances !

Il est écrit depuis le point de vue d'Astreïa Ryswell.

Chapitre 27 – Red tears

Mon cœur bat la chamade lorsque je reçois la missive de mon promis. Après ces semaines de doute depuis le retour de son père, notre avenir s’éclaircit par ces simples paroles. « Mon père n’est plus. Nous avons fait face à une insurrection Lannister et sommes victorieux. »
Ma réponse fut tout aussi brève : « Je me mets en route immédiatement. »

Les deux jours de calèche pour remonter la route de Blazetower jusqu’à Deathwatch me semblent éternel. Cloîtrée dans cet écrin de velours avec mon amie Tellara Dustin et ma gouvernante Neva, je ne peux empêcher le doute de m’assaillir. Cette Cerrah Lannister est-elle encore dans les parages ? Complote-t-elle en ce moment même pour détruire tout ce que nous avons bâti, Edrick et moi, tous les sacrifices que nous avons dû faire ? Cette bonne fortune qui nous arrive sera-t-elle réduite à néant par un autre intrigant ? Puis je rougis de honte en pensant que je viens de qualifier le décès du père de mon fiancé de « bonne fortune ». Pourtant, j’ai beau implorer la Mère et me faire violence intérieure, je ne peux m’empêcher de me réjouir.

Nous atteignons Deathwatch au coucher du soleil le deuxième jour, et trouvons la ville en pleine effervescence. Les soldats du front sont de retour et débarquent en masse, directement envoyés d’Ash Harbour par barge, accueillis par une foule survoltée. Les amants s’embrassent, les pères retrouvent leurs fils et leurs filles, bien grandis après une année en campagne. Edrick prend toutefois le temps de m’accueillir en grande pompe, accompagné de tous les membres de sa cour. Lady Lyanna, sa belle-mère, est là, vêtue d’une robe de deuil sobre dans laquelle elle parvient tout de même à être éblouissante. Volken est là également, son sourire de charmeur toujours au visage. Mais ce qui m’étonne, c’est le petit garçon qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau caché derrière sa jambe. Il donne la main à une créature exotique et plantureuse qui pose sur moi des yeux profonds, pleins de sagesse et de mystère.
« Voici mon fils, Ferrego, » m’annonce fièrement Volken.
« Je n’en attendais pas moins de vous, » lui réponds-je avec un sourire espiègle. Ce petit échange, qui nous amuse grandement, lui comme moi, me rappelle avec nostalgie notre première rencontre, un billet doux malheureux et des éclats de rire. Je rencontre également le nouveau mestre, un certain Drake, monté en grade récemment avec le décès subit de Ludveck, qui ne manquera à personne, j’en suis sûre. L’homme me paraît convaincant et aimable à première vue, et je fais de mon mieux pour me montrer agréable avec lui, comme j’avais dû le faire avec le porc libidineux qui l’avait précédé. Les mestres sont des personnes influentes dans un château, et il me faut en faire un allié si je souhaite faciliter mon installation à Deathwatch.

Une seule ombre entache mon arrivée dans la cité des Blacksword, en la personne de Cerrah Lannister. Cette rouquine à l’air absent traîne dans les jupons de Lady Lyanna, bien trop proche de mon futur époux à mon goût. Edrick, cependant, m’assure que ce ne sera pas un problème. Il dit ne pas du tout s’intéresser à elle, et je ne peux nier, malgré toute la mauvaise foi du monde, qu’elle constitue un otage précieux.

Très vite, Edrick aborde la question du mariage. Je ne le montre pas, mais je suis heureuse que cela le préoccupe autant. Mon père m’a donné un délai minimum de deux semaines avant la cérémonie pour rassembler ses gens et faire la route jusqu’à Deathwatch. Edrick prend donc immédiatement les devants :
« Eh bien, marions-nous dans deux semaines, alors.
— Dans d… ? D’accord. » a été ma réponse balbutiante.

***

Dès le premier repas en compagnie de ma future belle famille, je ne peux que m’étonner de l’absence de musique. Il ne faut pas longtemps aux bruits de couloir pour m’apporter une explication. Apparemment, le barde appelé Dren que j’avais déjà eu l’occasion d’apercevoir vient de quitter la ville précipitamment, sérieusement amoché selon certains. Sa dernière tâche avait été d’écrire la geste de l’insurrection des Lannister, et Lady Lyanna s’était souvent trouvée à ses côtés, sans doute pour s’assurer que son rôle glorieux dans la bataille ne serait pas mis de côté. Je flaire ici quelque intrigue d’oreiller, mais je ne m’en soucie pas trop pour l’instant : le moment viendra où la ville tout entière me dévoilera ses secrets.

Une grande partie de mon temps est accaparée par les préparatifs du mariage. Le comptable de mon père, Fouillou, me suit partout pour vérifier que je n’outrepasse pas les consignes. Il n’a cependant pas trop à se faire de soucis, car je compte sur la prospérité nouvelle de mon futur mari pour faire de cette cérémonie un moment inoubliable. Le meilleur tailleur de Deatchwatch, auprès duquel j’avais déjà fait quelques essayages un mois plus tôt, me livre une robe extraordinaire. Je ne me suis jamais vue si belle qu’aujourd’hui. Tellara, qui m’accompagne, ne trouve pas les mots. Certes, j’y mets le prix, 100 dragons, sonnants et trébuchants, mais je ne regarde pas à la dépense, pas là-dessus.

Edrick, une fois mis au courant de la note, tente pourtant de négocier, mais je n’autorise aucun changement sur la robe ou les accessoires : s’il doit y avoir des concessions, ce ne sera pas sur ma tenue. Edrick et Volken organisent également un tournoi pour faire durer les festivités, avec une joute, une mêlée et de l’archerie, sans oublier un tournoi spécial d’archerie féminine – une excellente initiative de Lady Lyanna. Je laisse les gens de guerre jouer à leurs jeux pour m’atteler au banquet populaire, que je souhaite particulièrement grandiose. Edrick me dit avoir une surprise à ce propos, mais ne souhaite pas m’en dire trop. Je croise Illirya à de nombreuses reprises dans les murs du château, et celle-ci ne manque jamais de passer un petit moment avec moi, toujours amicale et souriante. Son accent braavosi est charmant, et sa compagnie m’est des plus plaisantes. On comprend vite pourquoi Volken a jeté son dévolu sur elle ; quoi que, à ce qu’on m’en dit, le dévolu de Volken ne coûte pas bien cher…

C’est là le genre de discussions que nous avons lors de la réception organisée en mon honneur par Lady Lyanna. Les femmes de la cour se retrouvent toutes pour parler et évacuer un peu de la pression grandissante du mariage. Il ne manque qu’Illirya à l’appel, mais si j’en crois les rumeurs, ma future belle-mère ne la porte pas dans son cœur.

Dès le lendemain, trois jours avant la cérémonie, la délégation de Blazetower vient égayer la ville. Mon père et sa cour débarquent en nombre, et Edrick les accueille dans une petite forme après la sauterie organisée de son côté la veille par Volken. Mon père lui adresse une légère remarque amicale à ce sujet, puis nous cessons les enfantillages et nous mettons tout de suite au travail pour achever les préparatifs. Roger et Roose ne sont pas encore de la partie, mais je ne doute pas qu’ils seront là à temps. Je suis déçue de l’attitude de Roose, qui a été très froid envers moi depuis son retour de Deathwatch. J’espère que les réjouissances et une chance de s’expliquer avec Edrick remettront les choses au clair.

Les invités arrivent peu à peu. Lady Alysane Mormont, accompagnée de Brandon Carrow, « l’Ours blanc », avec la délégation de l’île des Ours, vient gonfler le nombre de participants au tournoi et, profitant de l’appui de sa sœur, Lady Lyanna s’inscrit également à la mêlée. Mon frère Andre participera lui aussi, bien sûr, ainsi que de nombreux bannerets, tant de mon côté que de celui d’Edrick, et un invité surprise ne souhaitant pas divulguer son identité.

Roger et Roose arrivent la veille des célébrations. Mon jeune cousin reste toujours aussi peu loquace, et les tentatives d’Edrick d’entamer la conversation sont de cuisants échecs. Une lettre arrive le même jour par corbeau pour Volken, et la rumeur dit qu’il s’agissait là d’une brève réponse des Jumeaux, signée de Walder Frey lui-même. J’en ignore le contenu mais, visiblement, les propos du vieillard ont enflammé Volken, qui trépigne d’impatience, et je ne pense pas que ce soit dans l’attente du mariage.

Une autre mauvaise nouvelle était également en route car, dans la barge de midi, quelques heures avant le début des réjouissances, Rickard Ryswell débarque à Deathwatch, fraîchement de retour du front.
« Je n’aurais pas raté ça ! » nous dit-il à son arrivée. Sa présence remonte d’un cran la tension, et ce n’est là clairement pas ce dont j’ai besoin.

Pourtant, la cérémonie commence comme prévue, dans le bois sacré, menée par un septon de Blazetower. Tous les convives sont resplendissants dans leurs vêtements d’apparat. Illirya, dans une toilette flamboyante, crème relevée de rouge. Lady Lyanna, vêtue de noir, parvient tout de même à éblouir. Même Edrick, dans son beau costume, parvient à s’en tirer honorablement. Les petits Jeor et Ferrego officient aux côtés du septon, eux aussi sur leur trente-et-un.

Puis, avec le coucher du soleil, nous nous rendons en cortège jusqu’au château. Le ciel s’éclaire alors d’un fantastique spectacle de lumière et de couleur : un miracle de pyrotechnique jamais vu dans le Nord, où les armoiries de nos maisons s’entremêlent et brûlent dans le ciel étoilé. La lune pâlit face à la beauté de ce feu d’artifice, dans lequel je vois apparaître des dessins en lien avec l’histoire de notre famille : mon grand-frère mort lorsque j’étais très jeune et ses rêves pour notre maison. Mon père, le visage inondé de larmes, avance comme un aveugle derrière nous, soutenu par mon frère Andre, avec qui j’échange un sourire plein de nostalgie et de fierté.

Lors du festin, la musique et les réjouissances battent leur plein. C’est une soirée extraordinaire, seulement perturbée par le discours gras d’un Roger passablement ivre. Le contact de ses grosses mains rêches sur mes épaules me fait froid dans le dos, alors qu’il raconte une anecdote ridicule sur mon enfance. Heureusement, il doit cesser pour aller uriner, laissant ainsi la place à mon père, qui se charge de la tâche avec beaucoup plus de talent.

Bientôt vient la traditionnelle coutume du déshabillage. Je m’y attelle bon gré mal gré, confiante en mon entourage – et en une tunique cachée sous ma robe, faite sur-mesure exactement dans ce but. Harsnow, le colossal banneret d’Edrick, me saisit à bras-le-corps pour me hisser sur ses épaules. Mon frère Andre monte la garde à ses côtés, foudroyant du regard quiconque devient trop entreprenant. Plus nous progressons vers les chambres, plus mon estomac se noue. Je sens un froid glacial m’envahir, malgré le manteau des Blacksword que mon frère fait passer jusqu’à mon perchoir.

En un clin d’œil, Edrick et moi sommes seuls dans ses quartiers. J’ai titubé jusqu’au centre de la pièce, encore chamboulée par le voyage. Mes yeux sont embués de larmes et, inconsciemment, je porte mes doigts à mes joues.

Ils sont couverts de sang.

Edrick, dans mon dos, n’a rien vu. Je me tourne vers lui, les larmes rouges perlant sur la blanche fourrure de mon manteau.

« Je… je suis désolée. »

Je n’ai pas la force de dire autre chose. Un tourbillon écarlate envahit ma vision. Je tombe, mais ne me sens pas toucher le sol.

[pelon]

houla... ça va chauffer dans les Barrowlands

[anonyme]

J'ai pas tout suivi à la fin, mais ça sent pas bon !

[le Zakhan Noir]

ben à la fin... Astreya s'écroule, agonisante, une plaie purulente abominable sur les épaules...

donc oui ,je confirme, ça sent pas bon du tout!

[pelon]

il y a des indices

[le Zakhan Noir]

oui je me suis jeté dessus d'ailleurs, mais le MJ a très bien pu faire ça exprès pour multiplier les (fausses) pistes.

Le suspect évident est Roger. Rickard est peut-être impliqué aussi. Après, je ne sais pas pourquoi, Harsnow, je le sens moyen.

La phrase ambigue du CR pourrait laisse croire que Rodrick, le père, fait partie des suspects, mais bon il a vraiment aucun motif de buter sa propre fille.

De toute façon, connaissant le vice du MJ, on va peut-être devoir passer la prochaine séance à prouver que c'est pas nous! (à moins que l'un d'entre nous n'ait discrètement échangé des mails avec le MJ avant la dernière séance.... aaaah noooooon je ne veux pas y penser!)

[anonyme]

J'avais plus ou moins compris, mais effectivement, je ne situais pas la plaie...

[le Zakhan Noir]

oui ça c'est nous qui l'avons constaté en nous penchant sur le corps. En fait on a fini la séance un peu plus loin que la fin du CR, juste le temps de comprendre à peu près la cause du décès.... la prochaine va démarrer sur les chapeaux de roue!

[pelon]

surtout qu'une personne a déjà eu une mort étrange chez vous il y a peu...