Udo Femi a écrit :plein de bonnes choses là-dedans !
quelques conseils/pistes:
- tu as tout ton temps: pose le setting et ensuite préparez les persos. C'est à partir de là que tu vas pouvoir essayer d'élaborer et voir ce qui peut intéresser tout le monde, à un moment ou un autre. Comme tut les dis, attends de voir les BITs (sic !!!) des joueurs pour creuser dans cette direction.
Yep. Effectivement, il faut que je pense à bien présenter le setting pour que les joueurs puissent me créer des personnages bien implémentés dans l'univers de jeu.
Udo Femi a écrit :- un des inconvénients à avoir justements des Beliefs bien trempés individualisés est que les joueurs ont tendance à courir souvent après leur objectif perso. Dans nos premières sessions je me suis retrouvé à gérer du party-split systématiquement. En fait, non, même pas puisqu'il n'y avait pas de "party" justement formé ! Donc c'Est super-chouette pour l'histoire et le "roman qui s'écrit sous nos yeux" mais ça peut entraîner le décrochage d'attention chez ceux qui ne sont pas sous les spots. Avec 3 joueurs ça passe encore bien mais à 4 ou 5 PJ ça devrait être un problème lourd à gérer. Ou alors il faut laiser la sauce prendre au début (premières sessions) mais ensuite foutre tout le monde dans le même bateau (unité de lieu et de temps) pour faire avancer le schmilblick.
Ils ne seront que trois. Ce que je leur demanderai, vu nos courtes parties, c'est de jouer les BITs en court de partie et s'ils ont un gros BITs à gérer, qu'ils me le disent en fin de partie ou en hors jeu que je puisse trouver un moyen, éventuellement, d'intégrer les autres joueurs dedans.
Udo Femi a écrit :- Si les perso se retrouvent avec des buts très opposés (typiquement, l'héritier légitime et le bâtard) ça peut coincer. Pour du one-shot, l'opposition quasi-directe entre PJ ça le fait, mais pour une campagne je reste dubitatif. Ou alors le twist pourrait être que le Baâtard se fout complétement de la succession et accompagne son frère dans ses pérégrinations. La Lifepath "Bastard" ofre les 2 options au niveau des Traits:
Bitter ou
Happy-Go-Merry qui envoient le perso vers des destins très différents. Après, que le joyaux bâtard insouciant se découvre des ambitions parce-que son frangin n'est pas à la hauteur ou parce-que justement il préfère se "sacrifier" en étant le plus exposé, ça c'est du twist !

Je vais voir cela avec eux. L'idée est plus que le groupe reste jouable. Pas qu'il se délite dès le premier scénario. Mais que des personnages se détestent et qu'ils utilisent les moyens mis à leur disposition pour marquer des points, cela me va. On verra si l'un d'eux arrive avec une bonne idée. En tout cas, je pense qu'il serait primordial que les deux aient des approches tout à fait différentes (par exemple, un concept de guerrier pour le fils légitime contre un concept de clerc ou d'artisan pour le second. En plus, cela permettrait éventuellement de jouer sur la lutte des classes).
En fait, l'univers de Hârn est comme cela. Chaque zone décrite fourmille de mille idées et de mille pistes de scénarios, à partir du moment où tu es prêt à mettre l'humain en jeu. Les zones de jeu sont "réalistes", ie crédibles et consistantes, entre les quelques descriptions hyper utiles et les plans, dessins et environnements que tu ne peux que t'attendre à ce que tout s'anime. Si en plus, tu ajoutes un système qui permet de mettre tout cela en place et de laisser l'univers s'animer normalement, ce n'est que du bonheur. En 20 pages de lecture, tu as de quoi faire jouer un groupe. Le mélange des deux est grandiose.
@ Cédric : les Burner autre que le character ne sont pas nécessaires pour jouer. Super utiles, mais pas nécessaires. Et le Character burner fait partie des deux livres du lot de base.