[CR] [INS] Fire & Ice

[Le Yaourt qui parle]

Tss tss.

Satan contre un grand ponte du COPS...

Je ne sais pas sur qui je parie.

[le Zakhan Noir]

Ok, je regarderai. On parie quelque chose?

Ma survie dans ta campagne ?
Loris

Gnéé?? Il y a un PNJ nommé Loris dans Fire & Ice ? Décidément, faut que j’arrête de lire mes bouquins en phase de coma éthylique moi…

[Le Yaourt qui parle]

[Loris]

Gnéé?? Il y a un PNJ nommé Loris dans Fire & Ice ? Décidément, faut que j’arrête de lire mes bouquins en phase de coma éthylique moi…

Ouais, dans Fire & ICE, premier scénario. Si. D'ailleurs, même le scénar fait référence à des événements d'un passé lointain, putain...

Loris, coup de vieux.

[le Zakhan Noir]

Gnéé?? Il y a un PNJ nommé Loris dans Fire & Ice ? Décidément, faut que j’arrête de lire mes bouquins en phase de coma éthylique moi…

Ouais, dans Fire & ICE, premier scénario. Si. D'ailleurs, même le scénar fait référence à des événements d'un passé lointain, putain...

Loris, coup de vieux.

?? Dans le scénar sur le torchon zoophile d'Hakim Izmet? Ou l'intro de la campagne qui donne un peu toute la trame?

Si tu réponds, MP please, y'a des joueurs qui traînent ici

[Loris]

Gnéé?? Il y a un PNJ nommé Loris dans Fire & Ice ? Décidément, faut que j’arrête de lire mes bouquins en phase de coma éthylique moi…

Ouais, dans Fire & ICE, premier scénario. Si. D'ailleurs, même le scénar fait référence à des événements d'un passé lointain, putain...

Loris, coup de vieux.

?? Dans le scénar sur le torchon zoophile d'Hakim Izmet? Ou l'intro de la campagne qui donne un peu toute la trame?

Si tu réponds, MP please, y'a des joueurs qui traînent ici

Y'a un truc qui t'empêche de distinquer FIRE & Ice de Fire & ICE ?

Loris

[le Zakhan Noir]

Hi hi oui... la gestion minimaliste de la casse par mes nerfs optiques.

Bon, ben je regarderai ça... mais je te garantis d’emblée ta survie dans la campagne pour un ou deux ans. Le temps d’atteindre le second bouquin.

[le Zakhan Noir]

Bon, avec un retard canonique, un joueur m'a enfin laissé le CR de la 13è séance (on joue la 14è demain)
C'est assez télégraphique mais vu ce qu'on produit les joueurs ce jour-là, c'est assez approprié au final! (mais je loue ceci dit leur sens de la perfection là où tant d'autres auraient fait n'importe quoi à la INS golio style!)

Bon voila 11h toujours au siège de Cegedim. Billy nous lâche pour d'obscures raisons. Jean lui propose de récupérer son pouvoir dans sa veste, ça crépite puis ça fume et enfin ça sent le marchmalow grillé pour un résultat incertain.

12h toujours au même endroit et on n'a pas avance d'un iota on a même reculé suite au divers problèmes posés par le téléguidage du camion.
13h on en revient au premier plan: saboter la voiture.
14h On change de salle on passe dans le bureau de Ageline mais on a toujours pas avancé.
15h On se rend compte que nous n'avons toujours pas les compétences pour le mettre en place ce plan.
17h ... 18h On revient au plan initial: celui d'utiliser un camion citerne piloté à distance par Jean.
Dans la nuit Jean pirate les serveur de BP et obtient les horaires de livraison, après une brève conférence téléphonique il est décidé de frapper Samedi matin.


EDIT: correction (trop) tardive de l'orthographe cataclysmique du joueur de Romain Som...

[Le Yaourt qui parle]

C'est pas pour cafter mais la dernière séance, c'était du Grand-Guignol !

La voiture est garée sur une aire d'autoroute.

« Bon, je démarre.
— Fais-moi un jet, pour le fun !
— ...
— Bah qu'est-ce qu'il y a ?
— ... »
(Satan écarte un peu son écran pour voir le jet.)

Oui, oui, c'était bien un 111. Dans une bagnole essentielle à la suite des événements (savamment planifiés pendant 3h lors de la séance précédente).

[le Zakhan Noir]

Ah les Toyota Prius, c'est plus ce que c'était... Heureusement que Jean 'Hot Feet' Connor a pris le relais...

Bon, je vais relancer Mando pour le CR.

[le Zakhan Noir]

CR de la 14è séance, écrit par Angéline Manson , démonne de Malthus (et PDG de Cégédim France)

Cela faisait maintenant trois jours et quatre heures que nous étions dans cette salle de réunion. Nourris de viennoiseries et de muffins, abreuvés au champagne et au café, nous commencions à manquer des nutriments essentiels à notre survie....l'heure était grave.

Moi je pensais à ma fille, ma très chère Marie Louise Antoinette qui avait commis l'irréparable, le suicide....Je surfais sur le web quand je suis tombée sur un forum de parents d'enfant suicidés....j'ai pu alors partager ma peine. Certes beaucoup de parents étaient responsable du suicide de leurs enfants. Il parlaient de la façon dont ils interdisaient certaines musiques, certains jeux vidéo, sans succès. Moi mon cas était différent....ma fille était victime d'un passé trouble, vivant dans la rue, mendiant pour survivre...elle avait été vendue par sa mére pour 10e!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Je l'avais laissé sur le bord de l'autoroute en lui expliquant que je reviendrais la chercher....malheureusement l'angoisse d'un nouvel abandon la poussa a se jeter sous une voiture, sur l'autoroute, a peine trois jours plus tard!

Pendant que je versais une larme, les autres parvinrent à un plan....le même que celui qu'on avait deja trouvé il y a 30h mais avec une legere modificatoion, une caméra, une télécommande humaine....bref, on avait pensé à tout.

Le vendredi soir, la veille, nous décidâmes de.....bin en fait j'ai pas trop compris, on m'a demandé de camper devant la femme du mec pour verifier qu'elle parte à l'heure je crois....je pris donc ma plus belle tenue de camouflage, quelques branchages dessus, ma smart, et je m'installais dans la haie devant la maisonnée.

tout se passait bien quand la femme qui devait mourir vint me voir pour m'offrir un verre....comment refuser?

Je me retrouve donc chez elle, à boire un appletini tandis qu'elle appelle St Anne. Je me défile tranquillement le verre finis. Quand je redescend je vois mon esclave sexuel avec une autre!! la baby sitter des gamins à tuer!!!! nan mais je rêve! sois disant qu'elle était un témoin, je sais pas quoi....J'ai quand même réussi à le pousser à la tuer. N'empêche que c'est moi qui ait du aller jusqu'en Belgique pour l'enterrer cette salope.

je creusais tranquillement quand j'entends mon portable sonner...."mission accomplis, la femme et les gamins sont morts!"

Je lève les yeux vers les étoiles en versant une larme pour Marie Louise Antoinette et je murmure pour moi même...
" Voila une famille unie pour l'éternité!

[le Zakhan Noir]

Je complète avec l’exécution du plan, qu’Angéline Manson a ratée

A 7h30 du mat, la joyeuse équipe en Toyota Prius (Romain, Georges et Jean) se retrouve sur l’aire d’autoroute de Changis sur Marne, en direction de Reims, pile à l’heure pour l’arrivée du camion citerne de Roger. Alors que celui –ci, après s’être garé dans le parking poids lourd, se grille une Gitan dans la brise du matin, Jean Connor surgit comme une ombre de 130kg pour lui broyer les cervicales comme un paquet de Pailles d’Or à la framboise…

Romain Som, qui a vaguement la même morphologie que la victime se charge donc de remplir les pompes à sa place. Il n’y connaît rien bien entendu, mais les connaissances du démon exterminateur de Vapula lui sont bien utiles. La gérante du BP n’y voit d’ailleurs que du feu, juste étonné que ce ne soit pas le camionneur habituel, et que son… remplaçant soit chaussé de Moon boots…. Bon, un détail choque quand même : quand Romain monte dans le camion pour le garer ailleurs, il dérape à moitié sur un parapet… il ne sait pas conduire le bougre, sûrement pas un 33 tonnes en tout cas

Jean installe le dispositif de contrôle des leviers et pédales dans la cabine, avec une mini caméra pour qu’il puisse contrôler le camion à distance avec sa télékinésie…, depuis la Toyota Prius. Le cadavre de Raoul est placé de manière à faire illusion





Il est temps de partir… la voiture de la famille Poniatowski ne va pas tarder à arriver dans le secteur, comme le confirme Billy Steele qui les suit en Harley…

Tout le monde rentre précipitamment dans la Prius, les portières claquent, Romain Som démarre… et psshhsffffffff ! Une fumée bleuâtre s’échappe du moteur, avec quelques arcs électriques… Le moteur et la batterie sont HS. Les démons aimeraient sans doute écorcher vif le « monsieur 111 » de l’équipe, Romain, mais il faut prendre une décision rapide, sinon le plan est foutu.

Jean décide de rendre hommage à sa source d’inspiration principale : Terminator et décide de conduire le camion lui-même physiquement, et de se démerder pour ne pas périr dans l’explosion. Le cadavre reste, mais Jean utilise son invention, le perfecto qui rend invisible (merci Billy)

Dans un crissement de pneus bien lourds, il s’engage sur l’autoroute, suivi par Billy qui va tenter de le récupérer à l’arrache sur la moto

Maintenant, il faut imaginer tout ce qui suit un peu au ralenti, dans un contexte Matrix II :

1) une Honda Civic qui roule sur la voie de droite, avec à son bord la maman et ses trois enfants mignons tout plein… même si Camille embête un peu son frère en lui arrachant son nounours…

2) Jean les dépasse avec le camion citerne

3) Jean se rabat brusquement et pile, le camion se penche dangereusement

4) Jean utilise Déphasage et passe par le pare-brises. Debout en équilibre précaire sur un capot qui bouge, toujours invisible, il va tenter de sauter sur la Harley

5) Le camion s’écrase en travers des deux voies

6) Jean saute, mais est un poil trop court, ses bras s’agrippent au bloc arrière de la moto, mais ses pieds touchent l’asphalte… c’est parti pour un peu de ski nautique, version bitume !

7) Le camion s’écrase sur deux voies…

Dans un réflexe maternel désespéré, Françoise réussit à éviter le camion en braquant comme une folle mais elle ne peut éviter du coup un 4x4 qui arrivait à toute blinde… SCHBLAM !

9) Deux caisses rentrent dans le camion citerne !

10) BOUUUUUMMM !!!

11) Le souffle de l’explosion aide Jean Connor, dont les pieds ensanglantés ont vite remplacé les semelles de chaussures… (on l’appelle « l’Homme aux semelles de sang »)
Il est en effet propulsé vers l’avant, il s’écroule donc sur le dos du pilote (Billy), s’explosant les burnes au passage…

12) La Harley –familier (Jean-Luc de son petit nom) utilise son pouvoir Vitesse et s’éloigne vite du brasier qui s’étend…

13) Non, y’a pas de treize, c’est juste que c’est mon nombre fétiche.

[Le Yaourt qui parle]

C'est vraiment FUN de faire du Bruce Willis de temps en temps !

[le Zakhan Noir]

Bon, suite des fabuleuses aventures de la Demonic team. 15è séance


ATTENTION LE SCENAR PASSANT EN MODE PARODIE DE NOTRE TOMBEAU, IL Y A DONC DE SPOILS SUR CE JEU. SI VOUS COMPTEZ Y JOUER, NE LISEZ PAS


Leur mission « accident du matin chagrin » s’étant bien déroulée (sauf pour les pieds et la Prius de Jean), les démons ont droit à un repas gargantuesque et bien arrosé offert par leur commanditaire, JD Poniatowski. Lors de ce repas, Romain Som, sans doute pas habitué à ingurgiter pareilles quantités (à moins que ce ne soit autre chose mmm), est vaincu par une gastro rutilante qui le contraint à passer quelques coup de fils de coordination de l’équipe depuis le trône

Tout le monde s’octroie deux trois jours de repos, mis à profit par Billy Steele , qui porte désormais son badge de gigolo officiel d’Angéline Manson, pour faire disparaître la Smart de
cette dernière via un ferrailleur portugais louche de Clichy, et recommandé par l’aimable Gilbert Diouf, du Centre de Tri. Pendant que vous reprenez votre souffle suite à la dernière phrase bien trop longue, je vous rappelle que c’est cette ridicule petite bagnole qui avait servi à la démone de Malthus pour enterrer le cadavre de la nounou Poniatowski dans plusieurs endroits autour de Charleroi en Belgique (ne me demandez pas pourquoi)

REPRISE DU CR PAR ANGELINE MANSON (avec ajouts du grand boss, moi)

" Je suis désolée!!!! Tellement désolée!!!!!!Si...si j'avais su que.....Oh mon Dieu!!!!!!Oh Mon Dieu!!!!! Mon Ongle!!!! je me suis retourné l'ongle!!!!!!



Tout a commencé dans le bureau de Mr Fabien. Aaaaa M Fabien et ses histoires extraordinaires!!!! je pourrais l'écouter des heures.....sauf que la il est 6heures et y a personne! Enfin si.....y a mon petit Billy à moi...

On est là en train d'attendre gobant goulûment des petits gobelets de thé citron quand soudain.....je décidai de rentrer chez moi. Non mais ça fait 1h que je suis là moi!!! Y’a réunion ou pas?

Finalement y avait réunion.... et merde!!!!!!

Romain Som va prendre cher!

La mission était simple! Aller rendre visite à De Profundis, baron de Gaziel, dans les sous sols parisien pour lui apporter deux trois trucs indispensable: du PQ, du ruban adhésif et le dernier cd de Laurie....enfin pleins d'autres trucs dont je me souviens pas trop...

La première partie de notre plan était simple: Shopping!!! direction Décathlon! Moi et mon Billy avons dévalisé les rayons! Combinaison, casques, cordes, faux ongles....

Chuis désolé....Oh Mon dieu!!!! Mon OOOOOOOOOOOOOoonnnnnngle!!!!!


A noter un point important : Gilbert Diouf, chevalier de Morax, ancien compagnon d’aventures de Monsieur Fabien, syndicaliste CGT, joueur de djembé, trieur de lettres et amateur de poésie osseuse a décidé de sortir de sa planque paisible pour accompagner les démons. Il aime beaucoup les catacombes et connaît très bien le réseau. Qui sait si cela ne va pas lui redonner goût à l’action et au danger (et aux enquêtes qui pataugent dans la boue évidemment) ?

Nous nous donnâmes rendez vous dans une vielle station de métro désaffectée dans laquelle je me sentais étrangement chez moi.

Après de multiples contorsions nous arrivâmes à un couloir bien sombre, pleins de rats....Aaaa.....la maison de mon enfance me manque!
Les heures passèrent, nous nous échangeâmes les bouteilles d'eau (contaminées) les sandwiches (contaminés) quand nous vîmes de la lumière!!!!! Des étrangers!!!! (pas encore contaminés)...

Ils étaient là, blessés, affamés, assoiffés, perdu.....si dangereux! Nous nous devions de protéger notre mission!! De Profundis avait besoin de PQ!

Nous décidâmes de filer une lampe et de la nourriture au dernier survivant... Les autres se délectèrent du spectacle tandis que je m'éloignais pensant à ma douce fille qui m'attendait en bas.....
Oh mon dieu!!! Mon ongle!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Nous fumes alors dérangés par un être extraordinaire!!! Deux mètres sur deux....(mon nouveau Billy!!!), un masque à gaz, un tablier en cuir couvert de croûtes coagulées et des grognements d'animal...il nous attaqua avec sa lourde hache (car le MJ avait juste complètement zappé que dans Notre Tombeau, c’était un scalpel !)
Gilbert Diouf, en première ligne, encaissa durement le coup à l’épaule, avant de carboniser le psychopathe avec un jet de flammes furieux…

Suite au prochain épisode!

[Caranud]

Plif plaf plouf.

Vu que je me suis lancé dans la campagne Fire & Ice et qu'il existe déjà un sujet, je me suis dit qu'il valait mieux en profiter plutôt que de multiplier les fred sur le même sujet (et puis ça permettra de garder celui-ci vivant plus longtemps, d'autant que c'est toujours intéressant lorsqu'on mène une campagne de lire les retours d'expérience d'autres groupes).

Bon, c'est parti.

Plus ou moins fraîchement incarnés pour certains, apparus dans des circonstances particulières pour d'autres (deux d'entre eux ont joué la campagne Baron Samedi en 1990 juste avant, ils ont été trahis par un ange de Mathias puis sauvé par un démon de Kronos qui les a envoyé par une projection temporelle enquêter sur la perturbation de l'année 2005), les démons ont été convoqués au centre de tri postal de Créteil le lundi 27 mai 2005 à neuf heures du matin. Ils se sont donc retrouvés sous un ciel gris devant un bâtiment mal entretenu d'une zone pavillonnaire de banlieue. Faisant le tour d'une boîte de conserve bleuâtre, ils ont pris un chemin à l'abandon pour arriver à l'entrée d'un manoir de style néo-gothique qui était bien le centre de tri en question. Un black d'une quarantaine d'années, s'étant présenté comme Gilbert, le représentant CGT, leur a alors fait une visite en règle du bâtiment (ils ont eu l'occasion de croiser quatre employés près des machines de tri, puis ont fait un petit tour des caves qui servent d'entrepôt d'archive pour les lettres inabouties avant de finir à l'étage supérieur, là où se trouvent les bureaux, la permanence CGT et une petite cafète/salle de pause où le guide s'est autorisé une petite tournée de thé citron). Ils ont alors été repris par Aurélie, la secrétaire de direction, une brunette d'une trentaine d'années, qui leur a remis plusieurs documents à remplir.

Après quelque temps de palabre, le responsable hiérarchique, Monsieur Fabien (capitaine du téléphone arabe), un homme d'une cinquantaine d'années aux cheveux poivre et sel, présente au groupe leur première mission pour le compte du centre (la hiérarchie démoniaque les ayant affectés comme groupe d'intervention du centre de tri) : il s'agit de faire du bruit autour du livre d'Hakim Izmet, Chaude Lapine, à l'occasion du procès qui lui est intenté. L'occasion est en fait pressentie comme bonne pour faire progresser le Mal et les idéaux maudits de Lucifer. S'ils ont carte blanche, ils doivent faire attention à ce que le battage reste le plus discret et le plus neutre possible, afin d'éviter que ceux d'en face n'interviennent. Discrétion, subtilité et perversion devront être leurs mots d'ordre pour cette opération dont le nom de code est " Opération tarte Tatin ". Les coordonnées de l'écrivain leur ont été remis.

Le groupe s'est ensuite présenté rapidement en se donnant les prénoms – vive la confiance – de leurs couvertures : Karl (un homme en smoking aux allures de repris de justice, grade 0 au service de Belial), Martin (le responsable du groupe, grade 1 de chez Valefor, un journaliste à la mode) Oussama (un arabe grand et assez peu séduisant habillé d'un costume en cuir, grade 0 au service de Ouikka), Sarah (une gamine comédienne, grade 0 au service de Furfur) et enfin Thomas (un autre homme en smoking mais à l'allure moins intimidante, grade 0 au service d'Asmodée) puis ils sont partis vers Paris pour accomplir les pires méfaits dont ils se sentaient capables.

Hakim Izmet ne répondant pas sur ses trois portables, ils décident d'aller directement à son domicile, un cinquante mètres carrés à proximité des Champs Élysées. Grâce aux compétences du Valefor, ils s'introduisent de façon discrète. Une fouille sommaire de l'appartement ne leur apprend pratiquement rien d'intéressant. Les démons finissent alors par avoir des nouvelles d'Hakim : ce dernier propose au groupe de se rejoindre le soir même à La Boule, un club sélect de Meudon.

Ils choisissent d'occuper le temps en se séparant selon les activités : Thomas part chercher des informations sur le procès (qui aura lieu jeudi à 16h00 au tribunal d'instance du sixième arrondissement, à l'origine en huis clos mais une visite auprès de Maître Dormois laisse entendre qu'ils devraient pouvoir obtenir qu'il soit ouvert au public), Sarah et Oussama font la tournée des collèges pour déposer quelques exemplaires du livre récupérés chez l'auteur dans les C.D.I. (Sarah manque de se faire repérer par la documentaliste puis se fait demander le carnet en sortant du collège mais Oussama lui sauve la mise) pendant que Martin et Karl vont enquêter sur les plaignants (en faisant une petite visite notamment dans le siège social de Famille de France, où Martin récupère un papier porteur de l'écriture d'un des employés lors d'une interview sur une autre affaire où se retrouve impliquée Famille de France).

La nuit tombant, ils se rendent à La Boule, non sans avoir réussi à s'habiller suivant le dress code (à part Sarah, trop jeune, et Oussama, qui n'imagine pas vivre son sa combinaison en cuir, mais Sarah réussit à faire croire au vigile qu'elle connaît le patron et ils rentrent sans trop de problème). Ils discutent rapidement avec Hakim, entouré de ses amis, mais le manque d'initiative de ce dernier (une sombre histoire de refus de signer dans l'instant un papier permettant de permettre l'ouverture du procès au public) finit d'énerver le groupe qui décide de laisser en plan l'écrivain et de conduire le reste de la mission à leur façon.

À part Thomas qui reste au bar, ils reviennent tous à l'appartement d'Hakim pour le saccager, faisant un petit autodafé des maisons et laissant en évidence un message cryptique " Arrête tes conneries, sale arabe, sinon tu le regretteras ! " avec le symbole de Famille de France et en essayant d'imiter l'écriture d'un des employés de Famille de France (le Valefor ayant des compétences de faussaire), dans l'espoir de faire porter le chapeau à l'association. Martin appelle les pompiers peu de temps après que le feu ait pris et pousse le zèle jusqu'à faire une déclaration auprès du commissariat de police, donnant notamment la description de l'agent de l'accueil comme étant la personne ayant fuit l'immeuble de l'écrivain. Ils balancent ensuite le marqueur utilisé dans une poubelle publique devant le siège social de Familles de France. Leur but : que les flics foutent un peu de bordel médiatisé au siège social de Familles de France, même si les preuves ne tiendront pas, c'est maintenant qu'ils ont besoin du scandale, peu importe s'ils sont innocentés dans une semaine. En plus de tout ça, Martin appelle ses contacts journaleux pour leur dire que d'après une source, la police va débarquer au siège social de Familles de France pour un scandale raciste à l'aube du procès d'un écrivain controversé et que, étant à l'étranger, il ne peut pas s'en occuper.

Pendant ce temps, au bar, Thomas surveille discrètement l'auteur avec ses amis et finit par se rapprocher du groupe dans l'espoir de se rabibocher avec lui. Hakim se laisse attendrir et l'Asmodée discute quelque peu avec la brochette d'artistes révolutionnaires. Ce que Thomas ignore, en revanche, c'est qu'il a été surveillé par le familier de Karl, un majordome classe qui n'a pas hésité à se polymorpher pour le bien de la mission.

Chacun finit par rentrer chez soi. Après une bonne nuit de sommeil, le petit matin arrive, empreint d'effroi pour toutes les horreurs à venir.