Le Grümph a écrit :Oltréé, c'est une auberge espagnole. Les joueurs y amènent ce qu'ils veulent y trouver. J'en veux pour preuve la partie d'hier (menée par François 6PO qui fut à la fois un monument à la gloire du Gran'N'ImporteKwa (ou comment mixer Loft Story et D&D) et la source de quelques grosses idées qui vont bientôt faire leur apparition dans le jeu). Donc, il n'y a pas spécialement besoin de connaissances préalables ni d'un côté ni de l'autre de l'écran, pour peu effectivement qu'on lise au moins le bestiaire.
Et sinon, whhhaaaa de partie ! Il y a des idées superbes.
LG
Le Grümph a écrit :Oltréé, c'est une auberge espagnole. Les joueurs y amènent ce qu'ils veulent y trouver. J'en veux pour preuve la partie d'hier (menée par François 6PO qui fut à la fois un monument à la gloire du Gran'N'ImporteKwa (ou comment mixer Loft Story et D&D) et la source de quelques grosses idées qui vont bientôt faire leur apparition dans le jeu). Donc, il n'y a pas spécialement besoin de connaissances préalables ni d'un côté ni de l'autre de l'écran, pour peu effectivement qu'on lise au moins le bestiaire.
Et sinon, whhhaaaa de partie ! Il y a des idées superbes.
LG
Rohh lui hé!
Même pas de CR de sa partie^^
Comment t'as raison Charly !!!
Si çà se trouve, il a même jamais joué à son jeu
Le DIEU avec du gobelin dedans !!!
« Vivre, ce n'est pas sérieux ce n'est pas grave, c'est juste une aventure, presque un jeu... »
Jacques Brel
De retour au Fortin, les patrouilleurs découvrent qu’on leur a envoyé du renfort en les personnes de Ozora, sidhe et magicienne, toujours de blanc vêtue et de Sirdak, cavalier ombrageux sans monture (pour le moment). Comme Cléopâtre est grièvement blessée, Matys décide de rester au Fortin pour s’occuper d’elle. Mais le Fortin est tout sauf calme, et les patrouilleurs décident qu’il est temps d’aller s’occuper du troll qui a chassé Glazbrouk et sa famille de chez eux.
Golïn, Ozora, Sirdak et Mio se mettent donc en route vers le nord-est pour retrouver l’ancien aqueduc sous lequel les Gobelours avaient élu domicile. Mio est blessé, mais il est trop fier pour que ça l’empêche de participer aux explorations de la Patrouille. La patrouille a non seulement l’objectif d’éliminer le troll, mais également de faire rentrer des provisions : il n’y a rien à manger. Ils décident donc de chasser si l’occasion s’en présente.
(Carte Patrouille : Péril / Le joueur décrit un nuage noir dans le ciel au dessus d’un village dont les habitants s’enfuient paniqués.
Après quelques heures de marche, les patrouilleurs aperçoivent en haut d’une colline verdoyante proche de la rivière Croche qui longe le Fortin un hameau. Alors qu’ils s’approchent, les villageois sortent précipitamment de leurs maisons et dévalent la colline vers la rivière. Les patrouilleurs aperçoivent alors une sorte de nuage noir qui semble s’approcher des maisons. Golïn et Ozora courent vers les villageois tandis que Mio et Sirdak se dirigent vers les maisons. Lorsque le nain arrive auprès des villageois, ceux-ci sont en train de se jeter à l’eau. Golïn commence à distinguer des formes, comme des oiseaux aux longs-becs au sein du nuage noir. Les villageois hurlent aux patrouilleurs de se jeter à l’eau comme eux sinon ils seront dévorés. Golïn hurle à son tour à Mio et Sirdak de les rejoindre. Moi part au galop sur son worg, attrape Sirdak au passage et le traîne jusqu’à Golïn et Ozora sur la berge. Mais un groupe d’oiseaux les a aperçu et se détache de la nuée pour fondre sur eux. Ils font plus d’un mètre d’envergure et ont de longs becs osseux émaillés de dents.
Ni une ni deux, Ozora pointe le doigt vers les oiseaux qui fondent sur eux et marmonne quelques mots en draconique. Un filet de fumée part de son doigt et explose au milieu du petit groupe d’oiseaux, les rôtissant à point. Ensuite, sous l’injonction des villageois, les patrouilleurs se jettent à l’eau et s’attachent aux cordes prévues à cet effet pour ne pas être emportés par le courant.
Une fois la nuée partie, les habitants de Rivelles, le petit hameau expliquent aux patrouilleurs que ces nuées d’oiseaux apparaissent une à deux fois par mois au printemps et en été dévorent tout sur leur passage. En se réfugiant dans la rivière, on échappe à leur vue, et ils repartent bredouilles, mais gare au retardataire. Rivelles semble vivre essentiellement de pèche et de quelques racines, baies et plantes sauvages qu’ils trouvent aux environs. Les patrouilleurs essaient de quémander quelques provisions ou de proposer leurs services, mais la vieille Olphie qui semble diriger le hameau de main de maître leur explique qu’eux-mêmes ont peu de provisions et risquent à tout moment la famine. Les patrouilleurs repartent donc les sacs aussi vides qu’ils étaient arrivés.
(Carte Patrouille : Péril / Le joueur décrit une odeur de brûlé étrange et des cliquetis métalliques entendus au loin.
Plus tard dans la même après-midi, alors qu’ils viennent de trouver un buisson de baies peu avenantes mais comestibles (1 point de ressources), ils sont pris à la gorge par une odeur de brûlé particulièrement nauséabonde. C’est alors qu’ils entendent des cliquetis métalliques, fréquents mais irréguliers. Ils s’approchent de l’origine du bruit et aperçoivent un homme debout en haut d’une colline dont la base est entourée d’un cercle de pierres. Tout autour de l’homme volent des flammes qui entraînent avec elles des chaînes, comme si celles-ci empêchaient les flammes de s’enfuir.
Golïn est d’avis de ne rien faire, et surtout de ne pas briser le cercle de pierres en le traversant. Mais après une demi-heure d’attente et de psalmodies, Stridak n’en peut plus. Il prend et caillou et le lance vers les flammes. Lorsque le caillou traverse le cercle des pierres, on aperçoit comme une onde créée par un caillou dans un mare. A ce moment là, les flammes s’élèvent, les chaînes se brisent et on entend une voix caverneuse dire : « LE CERCLE A ETE BRISE ! ADIEU, PETIT HOMME !!! ». Les flammes se concentrent vers l’homme qui psalmodie et le réduisent en cendre. Puis une silhouette gigantesque, presque humanoïde mais faite de flammes se retourne vers les patrouilleurs.
Ceux-ci se lancent bravement à l’assaut. Stridak sort son arc long et touche la créature de feu. Osora aussi utilise son arc, mais avec moins de succès. Quand à Mio et Golïn ils se lancent à l’assaut. Le combat est bref : le Chevaucheur et le Longue-Barbe ont bien été atteint par une boule de flammes issue des mains de la créature, mais il y a plus de peur que de mal. Toutefois, les patrouilleurs décident qu’il vaut mieux établir un camp, même à la mi-journée, pour se reposer et être en forme le lendemain pour affronter le Troll. Sirdak en profite pour ajuster son armure au mieux. Elle lui semble maintenant plus efficace (carte exaltation).
(Carte Patrouille : Péril / Le joueur décrit une vieille tour en ruine et des cadavres ossifiés tout autour, comme s’il y avait eu une bataille. Il décrit également une urne qui contient un parchemin.)
Le lendemain matin, tout le monde se sent d’attaque, et les patrouilleurs se remettent en marche. Seulement il faut chasser : les ressources sont au plus bas ! Stridak recommande de s’enfoncer dans les bois pour avoir plus de chances de trouver du gibier. Après une heure de traque infructueuse, nos patrouilleurs arrivent sur une petite clairière. Au centre, les ruines d’une tour. Il y a plusieurs cadavres autour, desséchés de longue date. Visiblement des hommes d’armes, au nombre de trois. L’un d’entre eux tient dans ses mains une urne et son squelette semble esquisser un mouvement pour l’ouvrir. L’urne semble parfaitement préservée, contrairement aux cadavres.
Après un débat houleux, Golïn insiste pour que les patrouilleurs continuent leur chemin : "A chaque fois que nous nous détournons de notre objectif" insiste-t’il, "nous perdons du temps !!!" Ils contournent donc la clairière et peu de temps après, Stridak trouve les traces d'un daim. Il le piste et quelques temps après le surprend, immobile, dans une clairière où se tient une vieille tour en ruines…
Stridak tue le daim d'une flèche bien placée, mais Golïn insiste pour qu'ils s'éloignent de cette clairière pour le dépecer. C'est ce qu'ils font. Quelques temps après s'être remis en marche, ils tombent de nouveau sur la clairière. Cette fois ci, plus de doute, ils sont ensorcelés…
Ils décident donc d'explorer les lieux, contraints et forcés. Les cadavres sont étrangement placés, comme morts au milieu de leurs activités quotidiennes. Finalement, Ozora s'approche de l'urne et la prend en main. Elle l'ouvre, en extrait le parchemin et le regarde. C'est du draconique, mais elle n'en comprend pas le sens. Elle sait toutefois que certains sortilèges puissants se déclenchent à la lecture et, avec l'accord des autres, elle décide de le lire.
Au fur et à mesure qu'elle lit, les mots s'effacent sur le parchemin. De plus, les environs semblent s'effacer, comme noyés dans une brume cotonneuse. Seule la tour reste tangible. A la fin de la lecture, une sensation de froid envahit les patrouilleurs. Ils décident d'explorer la tour qui semble redevenue un bâtiment entier.
Ils ouvrent la porte et tombent sur une salle de garde. Il y a un feu, des meubles, quelques armes, et deux gardes. Ceux-ci toutefois sont bizarrement translucides. "Qui va là!" hurle l'un d'entre eux. Les patrouilleurs tentent de parlementer, mais l'un des gardes crie "On sait bien pourquoi vous êtes là! Vous ne le libérerez pas!" et il attaque.
A l'exception du Marteau du Grand Druide manié par Golïn, les armes des autres patrouilleurs sont bizarrement inefficaces. Elles pénètrent les chairs des gardes, mais ne font que peu de dégâts. Malgré ce handicap, les patrouilleurs se débarrassent rapidement des deux gardes. Tout dans la pièce est translucide sauf les murs de la Tour. Il y a un escalier qui monte, que les personnages suivent.
En haut, une pièce en demi-cercle où se trouve un lit, un bureau avec un registre, quelques étagères avec des livres, et un homme imposant en armure de qualité. Il interpelle les patrouilleurs: "pourquoi êtes-vous là ?", "Que voulez-vous ?". Les patrouilleurs se présentent. L'homme prend un air contrit, et leur dit "Je suis désolé de devoir faire ceci, mais personne, même pas des patrouilleurs ne doivent savoir ce qui se passe ici. Il y a va de la sécurité de l'Empire…"
Il attaque les personnages. C'est un épéiste de grand talent. En quelques passes, il frappe Golïn qui ressent un froid intense là où la lame pénètre ses chairs. Il s'écroule comme mort (0 PV, blessé) . Malgré leurs armes quelque peu inefficaces, Mio et Stridak finissent quand même par venir à bout de lui.
Les patrouilleurs examinent la pièce. La cloison qui coupe le cercle de l'étage en deux comprend une porte en métal renforcé ornée d'un sceau avec des inscriptions en draconique. Ozora consulte également le registre qui bien que translucide est lisible. Elle en déduit qu'ils sont dans le passé, quelques années ou mois avant le début de la Guerre des Monstres. Les soldats Impériaux qu'ils ont rencontré ont semble-t'il pour rôle de garder un puissant mage serviteur du Roi Sorcier.
Ozora lance un sortilège de Psychométrie pour interroger le sceau. "Que gardes-tu?" – "Le magicien Menelus." "Est-il dangereux pour nous?" – "Non." Ozora brise le sceau.
Les patrouilleurs entrent dans l'autre pièce, une cellule spartiate mais propre. Ils y voient un homme d'une quarantaine d'années, élancé et le visage noble. "Je t'attendais" dit-il en tendant la main à Ozora.
- "Qui êtes-vous?"
- "Je suis Ménélus, un magicien de Voramus enfermé ici contre son gré."
- "Pourquoi vous ont-ils enfermé?"
- "Parce que j'étudie la magie du Roi Sorcier."
- "Vous n'êtes pas son serviteur ?"
- "Non, cent fois non."
- "Pourquoi étudier sa magie alors?"
- "Pour le combattre, il faut comprendre ses armes. C'est ce que l'Empire n'arrive pas à accepter."
- "Vous saviez que nous viendrions vous libérer?"
- "Oui, c'était écrit. En remerciement, voici un présent, Ozora."
Il tend un anneau orné d'une pierre précieuse rouge à Ozora (Carte Exaltation).
A ce moment-là, la tour perd de sa matérialité et rapidement les patrouilleurs se retrouvent dans la tour en ruines, tout en haut sur un plancher bancal et pourrissant. Ils redescendent prudemment. Les blessures encourues sont toujours avec eux, comme l'anneau d'ailleurs.
Petit commentaire off sur cette séquence: j'ai utilisé d'un artifice somme toute classique pour forcer les personnages à affronter la carte Patrouille, mais j'ai aussi grillé une cartouche précieuse ce faisant. Je ne pourrais pas me resservir de cet artifice de sitôt. Honnêtement, je ne savais pas comment gérer ce refus autrement. Finalement, je suis pas trop mal retombé sur mes pieds, j'ai pu introduire un personnage historique important dans la région et les joueurs ont adoré cette séquence. Qui toutefois n'a aucun sens et aucune cohérence: pourquoi les gardes seraient-ils morts au milieu de leurs activités quotidiennes? Comment Ménélus a-t'il pu "organiser" ou même seulement anticiper leur future venue? Bref, heureusement que j'ai des joueurs de 9 à 15 ans qui ne se posent pas trop de questions… Dur d'être rock-solid en improvisant…
Grâce au daim tué et dépecé par Stridak, il y a toutefois à manger et une fois encore les patrouilleurs décident de passer la nuit pour reprendre des forces.
(Carte Patrouille / Obstacle: Le joueur décrit un énorme orage hors de saison qui les pilonne sous des trombes d'eau. Ça me va bien, ils en ont assez bavé sur les cartes patrouille.)
Le lendemain matin les patrouilleurs sont réveillés par une pluie diluvienne qui va ralentir considérablement leur progression vers l'Aqueduc. En milieu de journée toutefois ils finissent par y arriver. Alors qu'ils hésitent pour savoir où est la maison aménagée par Glazbrouk, ils entendent une voix puissante et rocailleuse qui parle dans une langue que seul Golïn comprend, le Noirceux: "Ca sent la chair fraîche!" dit la voix.
Un être énorme et difforme émerge de la brume créée par la pluie qui ne faiblit pas. Sans hésiter, Ozora lance une incantation: une boule de feu très concentrée jaillit de son doigt pour aller exploser sur le troll qui hurle "Aïe, brûlant, ça pique!" en Noirceux. Mio, Stridak et Golïn attaquent le troll, tandis qu'Ozora reste en retrait. Rapidement, il est affaibli, mais les patrouilleurs voient bien qu'à l'exception des horribles brulures causées par la boule de feu, ses blessures se referment.
Ozora lance un second sortilège, un trait d'acide qui fait hurler le troll de douleur. Sous un coup de Golïn, il s'écroule au sol. Les patrouilleurs se congratulent pour un combat rondement mené. Mais le troll se relève alors en criant "J'ai mal!" en Noirceux. Il donne deux monumentales baffes à Golïn qui se retrouve lourdement blessé et presque hors de combat. Mio et Stridak frappent la créature, qui tombe de nouveau inconsciente pour revenir à elle quelques instants après. Ils la frappent de nouveau, elle revient à la conscience et tente d'en attraper un sans succès. Ils frappent encore, elle s'écroule puis revient à elle. "Il faut faire quelque chose!" crie Stridak! "Frappons là dans les blessures de feu et d'acide!" suggère Golïn. "Ca suffira pas" répond Mio. "Faites-lui perdre conscience, j'allume une torche!"
Malgré la pluie battante, Mio parvient à allumer et maintenir une torche enflammée. Il attend que le troll tombe de nouveau inconscient et le frappe à répétition avec la torche. Cette fois-ci, il ne se relève pas.
De retour au Fortin, les patrouilleurs ont accompli leur objectif et, ayant rendu à Glazbrouk son logis ils peuvent enfin prendre pleinement possession des lieux.
Dernière modification par Sammael99 le jeu. août 22, 2013 11:42 am, modifié 1 fois.
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
C'est assez marrant à lire parce que mes joueurs ont décrit des choses assez similaires, et dans beaucoup de cas j'ai apporté des réponse similaire aux tiennes.
Momodedf a écrit :C'est assez marrant à lire parce que mes joueurs ont décrit des choses assez similaires, et dans beaucoup de cas j'ai apporté des réponse similaire aux tiennes.
Ca veut probablement dire qu'on partage des références communes, ce qui n'est pas très surprenant.
Par contre, ça veut aussi dire qu'il va falloir varier et trouver des idées un peu plus barrées si on veut pas tourner en rond ;-)
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph