CasusNO

kobbold a écrit :

Ego' a écrit :

kobbold a écrit :(...)
Ceci étant, je suis d'accord sur un point : tout lire avant de commencer, c'est indispensable, surtout si on veut mettre en place les choses pour que les terres volées aient une vie diplomatique.

C'est logique, et c'est ce que je fais d'habitude avec toutes les campagnes du commerce que j'attaque. Néanmoins le découpage en 6 volumes rend la mise conséquente : 120€. Et je me suis dit - à tort - que le résumé du premier volume me suffirait au départ...
Ce n'est évidemment pas la première à être découpée de la sorte. Ca peut être un plus (tu te rends compte que ça n'en vaut pas la chandelle en lisant le premier volume à 20€), ou un moins si tu achètes une campagne en un seul volume à 45€ qui ne te convient pas au final...

Je suis d'accord. J'avoue que je suis abonné aux AP paizo, donc je reçois chaque mois un volume. Du coup mon calcul n'est pas le même : je lis, j'attends que tout sorte, et je vois si le tout m'inspire ou pas.

Perso, je suis pas abonné, mais pour quelqu'un qui ne connait pas du tout la production Paizo en dehors de Kingmaker, je suis quand même satisfait de mon achat.
Certes, il y a beaucoup de choses à revoir, mais je vais coller par-dessus Kingmaker pas mal d'intrigues politiques (chose qui passe complètement à la trappe d'ailleurs, si on suit scrupuleusement les 6 tomes). Mais bon, 20 euros pour des bouquins tout illustrés, et en couleur, qui me prémâche le boulot, ben ça me convient personnellement.

Yoichi Hiruma a écrit :C'est aussi parce qu'on n'achète pas qu'une campagne, mais aussi un mini-bestiaire (36 monstres), du suppléments de contexte (la plupart du temps zone géographique, ville, dieux, société secrète) et des nouvelles. Bref, le prix, c'est parce qu'on a au final 600p de contenu. Alors 120€ (surtout qu'à la base pour un abonné aux US ça revient à environ 110$ fdp et pdf inclus pour les abonnés) pour tout ça est-ce que c'est cher ou pas... A l'heure de bonheur partagé avec tes amis, pas forcément. Pour canibaliser une trame scénaristique et 3-4 rencontres, probablement.

Loludian a écrit :Perso, je suis pas abonné, mais pour quelqu'un qui ne connait pas du tout la production Paizo en dehors de Kingmaker, je suis quand même satisfait de mon achat.
Certes, il y a beaucoup de choses à revoir, mais je vais coller par-dessus Kingmaker pas mal d'intrigues politiques (chose qui passe complètement à la trappe d'ailleurs, si on suit scrupuleusement les 6 tomes). Mais bon, 20 euros pour des bouquins tout illustrés, et en couleur, qui me prémâche le boulot, ben ça me convient personnellement.

C'est ça le problème, pour moi, les AP sont un peu des auberges espagnoles, et selon les attentes, c'est fun et varié, ou artificiellement gonflé.

Perso, je trouve les bestiaires souvent décevants, les nouvelles systématiquement nulles, et les infos régionales ou religieuses plutôt pertinentes mais également généralement dispensables.

Du coup, je trouve que si les livrets sont effectivement valorisant, ils me semblent également faire un peu d’esbroufe. Parce qu'au final, il y a globalement 50 pages de scénario effectives, dans lesquelles ils faut encore retailler/remanier (sans parler d'adapter à un autre système, parce que ça, c'est mon choix et mon problème, ça ne rentre pas en ligne de compte).
J'ai quand même la sensation que l'essentiel de chaque AP tiendrait dans un livret de 128, ou au pire 196 page. Le genre de livrets qui coûterait 30 à 40$ grand max.

Après, le format est sympa, les illustrations gratifiantes et globalement de bon niveau, et le coté petit feuilleton mensuel est agréable.

Mais après les avoir tous acheté, avoir lu la plupart, et joué une bonne partie, je ressens clairement le besoin de passer à autre chose (et je regrette surtout qu'à mi course, la qualité chute sur quasiment tous les AP, qui ne savent pas gérer la monter en puissance des PJ autrement que par le combat).

Maintenant, je déborde sur le sujet, je vais donc m'arrêter là de polluer le fil.

kobbold a écrit :

Loludian a écrit : Sinon, concernant le 5e tome, c'est moi ou les règles de combat de masse et les caractéristiques des armées ne sont pas raccord ?

J'ai pas trouvé, tu peux donner des exemples ?

Je veux bien des détails également

Hier, j'ai géré en mode super light.

j'additionne les niveaux des forces en présence, je donne un bonus/malus selon les conditions, et je fais faire aux leaders des différents camps un jet de commandement/tactique* (que j'additionne également).

Je compare

* les autres PJ peuvent apporter un bonus de +2 s'il donne un coup de main (par exemple, la barbare/rôdeuse du groupe a aider les archers embusqués à se positionner le mieux possible.

En fonction du delta, je lance un certain nombre de d6 pour déterminer le nombre de niveau perdus (à répartir entre les troupes, selon la décision de leur leader).

Whimpering Vote a écrit :

kobbold a écrit :

Loludian a écrit : Sinon, concernant le 5e tome, c'est moi ou les règles de combat de masse et les caractéristiques des armées ne sont pas raccord ?

J'ai pas trouvé, tu peux donner des exemples ?

Je veux bien des détails également

J'ai pas noté sur le moment, faut que je retrouve ça. Il me semble que c'était un problème lié aux PV de l'armée ou au FP.

Loludian a écrit : J'ai pas noté sur le moment, faut que je retrouve ça. Il me semble que c'était un problème lié aux PV de l'armée ou au FP.

J'ai revérifié ça hier soir sans regarder les PV, mais les FM/DV/OM me semblent cohérents avec les unités, leurs tailles et leurs équipements.

Globalement, les reproches sont les mêmes que pour les autres AP, je trouve, comme tout le monde. J'ajouterais que, outre une base, des pnjs plus ou moins kiffants, des dessins inspirants (le Seigneur Cerf, les Trolls, Nyrissa...), on trouve dans les AP surtout une ambiance, quelques idées intéressantes (comme le théatre bizarre de la Malédiction), de l'inspiration.

Je ne suis pas encore au tome 4, mais je sais déjà que j'aurais dû retravailler la série dès le tome 1.

Pour l'instant, mes joueurs se précipitent. Après avoir sauvé l'auberge fortifiée d'Oleg du pillage, ils ont décidé de partir au sud pour tomber sur le gué et les brigands du camp, pour éviter que la disparition du premier contingent ne les alerte. Ils ont donc longé la forêt, sans y faire trop de rencontre (c'était, je pense, une erreur de ma part, j'aurais dû en mettre pour renforcer le coté dangereux de la progression et la nécessité de pacifier des zones). Grâce à leurs sorts et leurs compétences, ils se sont infiltrés dans le camp (l'un des joueurs s'est grimé comme un bandit et s'est glissé parmi eux, tandis que l'elfe a utilisé sa Glamour pour faire entrer discrètement le groupe dans le camp). Le nain a alors enchanté le sol autour de la tente de la chef de la bande pour faire une prison magique et la sortir du combat, avant que l'elfe ne se mette à descendre les sentinelles éloignées pour qu'elles ne s'enfuient pas. Le nain et le capitaine ont alors foncé dans le tas, pour éliminer un max de bandits. Ils ont réussi à éliminer tout le monde, à faire quelques prisonniers, mais ont du affronter Kressle jusqu'à sa mort, cette dernière semblant plus craindre le Seigneur Cerf que les joueurs eux mêmes.

Une fois le camp pacifié, ils ont décidé de se rendre dans le sud, à la forteresse pour pouvoir voir de leurs yeux ce qu'ils ont appris. Ils se sont donc infiltrés (ceux qui peuvent) parmi la forteresse pour pouvoir identifier les forces en présence et voir s'ils peuvent éliminer le Seigneur Cerf.

Je me trouve dans une situation où les joueurs vont se trouver prêt à attaquer le château, même en sous nombre et à tenter d'éliminer le Seigneur Cerf. Même si cela sera difficile, c'est à leur portée s'ils jouent bien la chose (mode ninja/très subtil). Je pense donc ajouter des tribus barbares chassées du nord par les kobbolds et les mites qui vont venir prêter allégeance au Seigneur Cerf. Il faut qu'ils sentent qu'il y a quelque chose à gérer différemment que par l'attaque directe. Chercher du support, commencer à créer une base, voir un risque de guerre et une puissance qui peut les dépasser...

A voir.

C'est vrai que vu comment le premier tome est présenté aux PJ ("Attention ! Des brigands attaquent ! Il faut les tuer avant qu'il ne soit trop tard !"), ça ne pousse pas forcément à l'exploration.

L'idée de devoir pacifier la zone peut être pas mal. Si les PJ traversent une zone qu'ils n'ont jamais explorée, les rencontres pourraient être bien plus présentes par exemple. On pourrait considérer que l'exploration d'un hexagone pourrait être à la fois utile pour trouver les lieux "standards" (et pas "cachés" ou "repères"), mais pourrait aussi comporter une partie "assainissement" de la zone, non jouée.

le système part de se principe puisqu'une fois exploré, un hex peut être colonisé.

Du coup dans les zones sauvages je fais faire plus de rencontres. Dans les hex frontaliers du royaumes, quelques unes mais plus rares. Et dans les hex intérieurs, aucune.

En meme temps faire trop de rencontres aléatoires c'est pénible.

Après reflexions j'aurais du insister sur les différentes créatures qu'ils rencontraient, jouer certaines rencontres, et en "raconter" d'autres pour qu'ils comprennent qu'il y a bcp de "faune".

J'ai envie de changer mes règles/description d'exploration pour la suite faut que je me pose avant la prochaine séance pour bien y reflechir.

Glen a écrit :En meme temps faire trop de rencontres aléatoires c'est pénible.

Après reflexions j'aurais du insister sur les différentes créatures qu'ils rencontraient, jouer certaines rencontres, et en "raconter" d'autres pour qu'ils comprennent qu'il y a bcp de "faune".

J'ai envie de changer mes règles/description d'exploration pour la suite faut que je me pose avant la prochaine séance pour bien y reflechir.

Oui, trop de rencontres c'est pénible, mais comme tu dis, rien n'empêche de les jouer complètement. Au pire, tu résous ça en un jet de dé par PJ, plus ils ratent leur jet plus ils perdent de PV. Et tu racontes le combat selon les pertes de PV.

Je pense simplement ajouter des tribus barbares chassées par des phénomènes accessoires, soit du nord de la zone (qui pourraient alors être réintégrées dans leurs terres par les joueurs en réglant les problèmes) soit du sud (que les joueurs pourraient éventuellement acheter, mais pour cela il leur faudrait de l'or et de la nourriture, donc explorer et commencer à construire leur territoire).

Ainsi, on peut avoir une tribu barbare qui a quitté son territoire en raison de l'arrivée des mites, une autre en raison de la guerre entre les mites et les kobbolds, une troisième en raison d'un manque important de nourriture...

Le soucis est que la campagne est construite comme une espèce de jeu vidéo : tu as des mini quêtes pour te pousser à explorer, des quêtes plus importantes pour aller plus loin et surtout un différentiel de puissance pour justifier la nécessité de monter de niveau et donc de faire les petites quêtes. Et les hexagones sont bien trop donjonnesques : là, il y a une rencontre, voici les monstres, voici de quoi les gérer.

Je me dis qu'un vrai Kingmaker à la française, ça pourrait être du tout bon. Là, c'est comme le reste des AP, du matos intéressant à retravailler. Par contre, si l'on pouvait éviter la sempiternelle quête de l'épée qui permet de tuer le grand méchant, ça serait bien.

concernant les rencontres aléatoires : Perso, le système de cartes fonctionne bien (une cartes par jour en zone sauvage, une tous les 3 jours en zone frontalière/explorée). Si j'ai une rencontre ou deux par séance, c'est le bout du monde.

Après, j'ai deux solutions : Soit j'ai une rencontre qui m'inspire (genre la dernière partie une troupe de trolls alors qu'ils explorent le sud ouest, ça leur donne des indices) et je l'utilise, soit je leur fait tirer les dés.

kobbold a écrit :concernant les rencontres aléatoires : Perso, le système de cartes fonctionne bien (une cartes par jour en zone sauvage, une tous les 3 jours en zone frontalière/explorée). Si j'ai une rencontre ou deux par séance, c'est le bout du monde.

Avec un ratio de combien de cartes "rencontre" pour combien de cartes "pas rencontre" ? 3/20 ?

Même avec des cartes, j'ai vraiment de plus en plus de mal avec les rencontres aléatoires. Mais j'avoue que je ne joue pas avec une variante de DD, ceci expliquant certainement cela ?

J'aurais plutôt tendance à mettre des rencontres pour "sanctionner" mes joueurs (trop de temps, trop de risque), pas simplement pour remplir ou pour combler les lacunes du scénario (nombreuses à ce titre).

J'ai un peu avancé sur la façon d'intégrer le Beathacrann d'Alkemy à ma campagne Kingmaker.

Dans ma version des choses, voilà comment ça va se passer :

Pourquoi, comment
Nyrissa est une déesse mère antique, le Beathacrann est sa première création. Le premier arbre.
Dans l'intro de chaque joueur j'ai glissé un élément lié à Nyrissa :

• Le druide demi-orque a remarqué que quelqu'un avait récupéré un morceau de griffon et voulait empêcher le demi-orque, via son grand père, de partir, en lui proposant de l'accueillir pour toujours dans son château. Le vol du bec et la manipulation du grand père vient évidemment de Nyrissa.
• La halfeling rôdeuse a découvert un ancien temple dédié à Nyrissa, et a compris que quelqu'un a voulu tuer son père (et peut-être elle) en les attirant dans un piège il y a plusieurs années. Il s'agit de Nyrissa encore une fois.
• Le magicien humain a perdu son maître, tué par des brigands, qui avaient été engagés par un peintre obnubilé par une femme qu'il a vue en rêve (Nyrissa).
• Le connétable demi-elfe enfin, est celui qui est concerné par le Beathacrann. Il a été attiré dans une forêt, et est arrivé en lisière du Premier monde, où il a pu contempler le Beathacrann. Il a mangé une graine et a obtenu un greffon.

Fonctionnement
Le greffon va fonctionner globalement comme dans Alkemy, mais avec plus de libertés.
1) Selon les actions du personnage, le greffon va être satisfait ou non satisfait. La satisfaction va dépendre des actions du personnage envers la nature et les animaux. S'il massacre des ours ou déboise des forêts, le greffon ne sera pas satisfait. Au contraire, s'il est respectueux de la nature, le greffon sera satisfait.
2) Plus le greffon est satisfait plus le personnage a accès à des pouvoirs puissants. Les pouvoirs sont rangés dans quatre branches de pouvoirs (Dionea, Liane, Ronce, Écorce, comme dans Alkemy). Les pouvoirs doivent être appris au fur et à mesure. Il faut consacrer du temps pour apprendre un pouvoir, et il faut que le greffon soit suffisamment content. Apprendre un pouvoir sollicite l'attention du greffon et du personnage, ainsi le greffon perd en satisfaction. Apprendre un pouvoir donne éventuellement accès à d'autres pouvoirs.
3) Pour activer les pouvoirs il faut remplir des préconditions. Un test de caractéristique (variable selon le pouvoir), avoir le niveau nécessaire (tous les pouvoirs ne sont pas accessibles dès le niveau 1) et que le greffon soit suffisamment satisfait.

Insertion dans la campagne
Le Connétable ne va pas être le seul à porter un greffon. Au bout d'un moment, le greffon va vouloir se développer dans quelqu'un d'autre (les autres PJ). Je pense que les autres PJ seront de toute façon assez envieux de ce pouvoir. Le Connétable saura, grâce à son empathie avec le greffon, qu'il peut multiplier le greffon en lui faisant produire une graine. Mais le processus est complexe : il faut que le greffon soit dans un lieu qui lui convienne, et qu'il plante ses racines temporairement dans le sol, afin de générer une graine. À l'endroit où la graine aura germé, un petit arbre, réplique miniature du Beathacrann, poussera. Ainsi, petit à petit, le Beathacrann va avoir des pousses un peu partout dans les Terres volées.
Quels sont ces lieux qui conviennent au greffon, et où les pousses de Beathacrann vont se faire ? Eh bien c'est simple : les endroits qui correspondent aux bourgeons du Tome 6. Ainsi, ce sont les PJ qui vont, sans le vouloir, poser les germes de destruction dans leur royaume, en échange de plus de puissance.