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Et si on réensauvageait les campagnes... même juste un petit peu ?

Des chercheurs de l'État de l'Iowa ont découvert que lorsque des bandes de prairie étaient plantées dans et autour des champs de soja et de maïs, elles agissaient à la fois comme des « dos d'âne et des couches », a déclaré le professeur Schulte Moore.

L'érosion des sols et le ruissellement de surface ont chuté, car les plantes de prairie ont maintenu le sol en place et transpiré l'eau. Les niveaux d'azote et de phosphore transportés par les eaux de ruissellement des terres cultivées adjacentes ont diminué jusqu'à 70 %, absorbés par les bandes de prairie, ce qui a permis de réduire la contamination de l'eau. Les bandes de prairie ont créé de meilleures conditions pour les bactéries utiles, ce qui a permis de réduire considérablement les niveaux d'oxyde nitreux, un puissant gaz à effet de serre généré par les engrais chimiques, par rapport aux terres cultivées dépourvues de bandes de prairie. Les bandes de prairie ont également attiré deux fois plus d'oiseaux indigènes des prairies et trois fois plus d'insectes bénéfiques que les champs qui n'avaient pas été réensauvagés.

Alimenter des bovins de pâturage avec des algues marines réduit les émissions de méthane de près de 40 %

Les algues marines se révèlent une fois de plus prometteuses pour rendre l'élevage plus durable. Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l'université de Californie à Davis a montré que l'administration d'un supplément d'algues sous forme de granulés à des bovins en pâturage réduisait leurs émissions de méthane de près de 40 %, sans affecter leur santé ou leur poids. L'étude a été publiée aujourd'hui (2 décembre) dans Proceedings of the National Academy of Sciences.

Il s'agit de la première étude au monde à tester les algues sur des bovins en pâturage. Elle fait suite à des études antérieures qui ont montré que les algues réduisaient les émissions de méthane de 82 % chez les bovins en parc d'engraissement et de plus de 50 % chez les vaches laitières.
Le bétail est responsable de 12 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, la plus grande partie provenant du méthane que les bovins rejettent lorsqu'ils rotent. Les bovins en pâturage produisent également plus de méthane que les bovins en parc d'engraissement ou les vaches laitières, car ils consomment davantage de fibres provenant de l'herbe. Aux États-Unis, on compte 9 millions de vaches laitières et plus de 64 millions de bovins.

Plus écologique et plus efficace : le mélange levure-algues vertes améliore le traitement de l'eau

Les boulangers et les viticulteurs ne peuvent se passer de levure, mais ils n'ont pas besoin d'algues vertes. En revanche, les installations de traitement des eaux usées ont tout intérêt à utiliser ensemble ces micro-organismes. Des chercheurs de l'université métropolitaine d'Osaka ont découvert que ces organismes simples forment la meilleure combinaison pour améliorer l'efficacité du traitement des eaux usées.

La méthode de traitement des eaux usées par boues actives nécessite de l'électricité pour assurer le flux d'oxygène qui alimente les bactéries et les autres organismes qui traitent l'eau. L'ajout de microalgues pour réaliser la photosynthèse, qui produit de l'oxygène, améliore l'efficacité énergétique, mais les faibles niveaux de dioxyde de carbone entravent leur croissance. La levure Saccharomyces cerevisiae, qui produit du dioxyde de carbone, entre alors en jeu.

Le professeur associé Ryosuke Yamada, de la Graduate School of Engineering, a dirigé le groupe chargé d'étudier quelle combinaison de ces types de micro-organismes permettrait d'obtenir la plus grande efficacité dans le traitement des eaux usées. Pour la première fois à la connaissance des chercheurs, le groupe a constaté que la combinaison de l'algue verte Chlamydomonas reinhardtii et de la levure était la plus efficace. Cette combinaison a notamment renforcé la capacité de l'algue verte à absorber les ions ammonium et phosphate.

Des scientifiques découvrent qu'un simple supplément alimentaire provoque l'autodestruction des cellules cancéreuses de la prostate

Une équipe de biologistes moléculaires et d'autres spécialistes médicaux du Cold Spring Harbor Laboratory à New York, en collaboration avec un grand nombre de partenaires internationaux, rapporte des preuves qu'un précurseur synthétique de la vitamine K peut être utilisé pour ralentir la progression du cancer de la prostate chez les souris de laboratoire.

Dans leur étude, publiée dans la revue Science, le groupe a d'abord testé un antioxydant sur des souris de laboratoire atteintes d'un cancer de la prostate, avant de passer à un supplément pro-oxydant, le ménadione. Emanuela Pannia et James Dowling, de l'Hospital for Sick Children de Toronto (Canada), ont publié un article de perspective dans le même numéro de la revue, dans lequel ils décrivent le travail effectué par l'équipe dans le cadre de ce nouvel effort.

Le cancer de la prostate est le deuxième type de cancer le plus fréquent chez les hommes, après le cancer de la peau.

Un laboratoire du MIT conçoit un matériau biodégradable pour remplacer les microplastiques dans les produits de beauté

Les microplastiques sont un danger pour l'environnement et sont présents presque partout sur Terre. Ils sont libérés par la décomposition des pneus, des vêtements et des emballages en plastique. Une autre source importante de microplastiques est constituée par les minuscules billes qui sont ajoutées à certains nettoyants, cosmétiques et autres produits de beauté.

Afin de tarir un peu la source de ces microplastiques, les chercheurs du MIT ont mis au point une classe de matériaux biodégradables qui pourraient remplacer les billes de plastique actuellement utilisées dans les produits de beauté. Ces polymères se décomposent en sucres et en acides aminés inoffensifs.

« L'une des façons d'atténuer le problème des microplastiques est de trouver un moyen de nettoyer la pollution existante. Mais il est tout aussi important de se tourner vers l'avenir et de se concentrer sur la création de matériaux qui ne génèrent pas de microplastiques », explique Ana Jaklenec, chercheuse principale à l'Institut Koch pour la recherche intégrative sur le cancer du MIT.

Dr Hiatus a écrit : ↑jeu. déc. 12, 2024 7:22 pm Et si on réensauvageait les campagnes... même juste un petit peu ?

Dr Hiatus a écrit : ↑jeu. déc. 12, 2024 7:22 pm Un laboratoire du MIT conçoit un matériau biodégradable pour remplacer les microplastiques dans les produits de beauté

cdang a écrit : ↑ven. déc. 13, 2024 9:59 am En France, on en est à peine à reconsidérer le plantage de haie et le retour au bocage...

Mugen a écrit : ↑jeu. déc. 12, 2024 7:55 am

cdang a écrit : ↑mer. déc. 11, 2024 7:53 pm Pourquoi il vaut mieux avoir un ou une dirigeante ayant une culture scientifique plutôt qu'un banquier (au hasard)...

Le mieux n'étant pas un surhomme capable, après avoir été un banquier, de se hisser en quelques mois au niveau des meilleurs épidémiologistes de la planète ?

/sarcasm

Les océans ont une capacité à réguler le climat plus importante que prévu

Les résultats de l’étude représenteraient une avancée majeure face à l’une des plus importantes théories concernant le rôle de l’océan dans la régulation du climat de la Terre proposée il y a une quarantaine d’années. Cette théorie suggérait que le plancton microscopique qui se trouve à la surface des océans est à l’origine d’émanations de souffre, plus précisément de sulfure de diméthyle. Or, ce gaz s’oxyde et forme des aérosols en s’échappant dans l’atmosphère. Le fait est que ces aérosols réfléchissent une partie du rayonnement solaire vers l’espace, ce qui réduit du même coup la chaleur que retient la Terre. Ce phénomène, nommé bilan radiatif, a donc un effet inverse de celui des gaz à effet de serre tels que le CO2.

Les chercheurs de l’étude disent avoir réuni l’ensemble des mesures existantes concernant le méthanethiol au niveau des océans, combinées aux nouvelles mesures qu’ils ont effectuées en mer Méditerranée et dans l’océan Austral. Selon les conclusions, le méthanethiol augmentait de 25 % en moyenne les émissions marines de soufre connues par an. Par ailleurs, le modèle climatique élaboré par les scientifiques semble montrer un impact plus important dans l’hémisphère sud.

Les résultats de l'étude menée par l'université d'East Anglia (UEA) et l'université océanique de Chine (OUC) pourraient modifier notre compréhension de l'impact de ces minuscules organismes marins sur notre planète.

Une pointe de flèche en fer météoritique datant de la fin de l'âge du bronze

- Des objets archéologiques en fer météoritique ont été recherchés en Suisse.
- Une pointe de flèche de l'âge du bronze en fer météoritique a été découverte à Mörigen.
- Des analyses entièrement non destructives prouvent l'origine météoritique de la pointe de flèche.
- La pointe de flèche de Mörigen n'est pas faite de fer provenant du champ d'épandage de Twannberg, situé à proximité.
- La météorite de Kaalijarv, en Estonie, est proposée comme source possible du fer de Mörigen.

Des archéologues ont découvert plus de 1 000 objets sous la cathédrale Notre-Dame

Après qu'un incendie a failli détruire la cathédrale Notre-Dame de Paris, des archéologues ont eu la rare opportunité de creuser sous la structure de l'édifice pendant les cinq années qu'ont duré sa rénovation et sa reconstruction, et ont découvert plus de 1 000 fragments d'œuvres d'art historiques.

Il aurait été impensable de déterrer la célèbre cathédrale avant l'incendie. Cependant, les archéologues en ont désormais la possibilité grâce à la loi française sur l'archéologie préventive, qui peut être utilisée « pour détecter et entreprendre l'étude scientifique de vestiges archéologiques (terrestres et sous-marins) qui risqueraient d'être détruits par des travaux d'aménagement du territoire ». Le processus a débuté en février 2022.

Les équipes de l'Institut national de recherches archéologiques préventives, dont celle dirigée par Christophe Besnier, qui ne disposait initialement que de cinq semaines pour creuser sous le sol en pierre de Notre-Dame, ont été autorisées à creuser à une profondeur de 16 pouces sous le sol, à la même profondeur que les fondations de l'échafaudage.

« Les vestiges se sont révélés beaucoup plus riches que prévu », a déclaré M. Besnier au National Geographic.

Les experts ont trouvé 1 035 fragments d'œuvres d'art, ainsi qu'une centaine de tombes, ce qui porte le nombre total de sépultures dans la cathédrale à plus de 500. De nombreux cercueils, ainsi que des ossements épars, n'ont toujours pas été identifiés.

Un sarcophage en plomb qui pourrait appartenir au poète Joachim du Bellay figure parmi les sépultures les plus remarquables.

Canada : pas de corrélation directe entre augmentation des budgets policiers et taux de criminalité

Mme Seabrook est la coauteure d'une étude publiée en 2023 sur les dépenses relatives à la police de 20 grandes villes au pays. Les faits saillants :

Les montants par habitant alloués aux services policiers ont augmenté dans 16 des 20 municipalités de 2010 à 2020.
Le montant des dépenses relatives à la police variait grandement d'une ville à l'autre. En 2019, par exemple, Vancouver a dépensé 495,84 $ (dollars de 2020) par habitant, alors que la Ville de Québec dépensait 217,05 $.
Il n’y avait pas de corrélation entre les dépenses policières et les taux de criminalité des municipalités.
Des augmentations nettes de dépenses par habitant pour la police ne menaient pas nécessairement à des réductions plus importantes des taux de criminalité.

La retraite rend plus généreux et pousse à mieux contribuer à la société

Lorsque les gens prennent leur retraite, ils se lancent souvent dans des activités telles que le bénévolat. Est-ce simplement parce qu'ils ont plus de temps à consacrer à leurs activités, ou s'agit-il d'un phénomène plus profond ? Les retraités sont-ils plus enclins à faire du bien à la société alors qu'ils passent à une nouvelle étape de leur vie, une étape qui semble très différente de leurs années de travail ?
Pour étudier cette question, nous avons analysé un vaste ensemble de données couvrant 22 pays européens, en suivant les individus dans le temps. Nous avons surtout utilisé les différences entre les pays en ce qui concerne l'âge officiel de la retraite anticipée pour déterminer si c'est le vieillissement lui-même ou la retraite qui influe sur les comportements prosociaux.
(...)
Voici ce que nous avons découvert : les retraités ne se contentent pas de donner plus de leur temps, ils donnent aussi plus d'argent, même si la retraite réduit souvent les ressources financières. Cela suggère que la retraite entraîne une véritable augmentation de la prosocialité, et pas seulement une abondance de temps libre.

Si la retraite rend les gens plus aimables, qu'est-ce que cela signifie pour les gouvernements qui relèvent l'âge de la retraite ? Si l'allongement de la durée de la vie active peut accroître les recettes fiscales, cela pourrait se faire au prix d'une perte de contributions prosociales - bénévolat, dons et actes de gentillesse qui profitent à l'ensemble de la société.

Des scientifiques présentent une solution à la pollution par les microplastiques

Les microplastiques sont partout. On en a trouvé au sommet du mont Everest et dans des créatures vivant dans les fosses marines les plus profondes. Ils sont présents dans l'eau en bouteille, le placenta humain et le lait maternel.

Ces minuscules particules de plastique étouffent la faune, perturbent les écosystèmes et menacent la santé humaine.

Mais des scientifiques chinois ont trouvé une solution possible : une éponge biodégradable faite d'os de calmar et de coton.

Une équipe de chercheurs de l'université de Wuhan a utilisé la chitine des os de calmar et la cellulose du coton - deux composés organiques connus pour leur capacité à éliminer la pollution des eaux usées - pour créer une éponge biodégradable.

Ils ont ensuite testé l'éponge dans quatre échantillons d'eau différents, provenant d'eau d'irrigation, d'eau d'étang, d'eau de lac et d'eau de mer, et ont constaté qu'elle éliminait jusqu'à 99,9 % des microplastiques, selon une étude publiée le mois dernier dans Science Advances.

Lorsqu'ils entendent les plantes "pleurer", les papillons de nuit évitent des le utiliser

... on a présenté aux papillons de nuit un plant de tomates hydraté d'un côté d'une arène expérimentale. De l'autre côté se trouvait un autre plant de tomates, sain et hydraté, mais qui émettait des sons* enregistrés de détresse provenant d'un plant de tomates déshydraté. Ils ont constaté que les papillons préféraient de loin pondre leurs œufs sur le plant « silencieux ». Selon le Dr Seltzer, les femelles reconnaissent non seulement que ces signaux indiquent la présence d'une plante, mais elles utilisent également les clics pour interpréter l'état de la plante qui les produit.

Dr Hiatus a écrit : ↑jeu. déc. 19, 2024 6:49 pm

Une équipe de chercheurs de l'université de Wuhan a utilisé la chitine des os de calmar et la cellulose du coton - deux composés organiques connus pour leur capacité à éliminer la pollution des eaux usées - pour créer une éponge biodégradable.[...]

https://edition.cnn.com/2024/12/17/scie ... index.html

Je relativise un peu la cerise : 99,9% dans l'eau. On a pas les chiffres sur les microplastiques déjà sédimentés, qui sont les plus nombreux.

...les océans sont, avec les forêts, les « poumons de la terre ». En effet, ils participent à la régulation du climat en permettant de stocker du CO2 dans leurs profondeurs, ce qui réduit l’effet de serre. Ce processus est appelé la « pompe biologique marine à carbone ».

Les algues, aussi appelées phytoplancton, effectuent la photosynthèse qui transforme, avec de l’eau et du soleil, le CO2 de l’atmosphère en une matière organique dissoute. Malheureusement, cette matière dissoute est, dans 90 % des cas, re-minéralisée par les bactéries marines. Elle devient alors du carbone inorganique dissous (DIC) qui peut être libéré à la surface de la mer, sous forme de CO2 dans l’atmosphère. Le temps nécessaire au DIC pour être re-minéralisé dépend de la profondeur de l’océan dans lequel il se trouve, ainsi que d’autres facteurs — comme le fait qu’il forme ou non de gros agrégats ou le fait qu’il soit ingéré par du zooplancton.

« Normalement, seule une petite fraction du carbone capturé à la surface parvient dans les profondeurs de l’océan pour y être stockée à long terme », explique, dans un communiqué, Mukul Sharma.

Sa découverte a pour but d’accélérer cette « pompe marine » naturelle. Les chercheurs ont découvert que lorsqu’ils pulvérisent de la poussière d’argile à la surface de l’océan, l’argile se fixe au carbone libéré par les algues à la fin d’une floraison. Les bactéries marines produisent une matière collante qui lie ensemble l’argile et le carbone. Elles deviennent alors de petites boulettes collantes, appelées des « flocs », qui seront mangées par le zooplancton.

Plus tard, continue Mukul Sharma, « le zooplancton génèrera des excréments chargés d’argile qui coulent plus rapidement. Ces particules [les flocs] sont destinées à être mangées par ces petits poissons. Nos expériences ont montré qu’ils ne peuvent pas déterminer s’il s’agit d’argile et de phytoplancton ou seulement de phytoplancton : ils les mangent, tout simplement. Et lorsqu’ils les expulsent, ils se trouvent à des centaines de mètres sous la surface et tout ce carbone s’y trouve également. »

Si les flocs ne sont pas consommés par le zooplancton, cela ne les empêche pas de couler également. D’ailleurs, au fil de leur descente, ils deviendront de plus en plus lourds, selon l’étude menée par la Dartmouth University.

Dans le cadre d'une découverte capitale en matière de communication humaine, des scientifiques ont réalisé l'impossible : la téléportation quantique. Mais avant que vous ne criiez « Téléporte-moi, Scotty », cette nouvelle technologie n'est pas conçue pour téléporter des personnes ou des objets, mais des informations.

Plus précisément, les scientifiques ont trouvé le moyen de téléporter des informations presque instantanément et sur n'importe quelle distance, sans avoir besoin d'aucune technologie future. Ils pensent en effet pouvoir rendre possible la téléportation quantique par l'intermédiaire des réseaux existants.
(...)
Alors que les communications classiques sont constituées de millions de particules de lumière, les communications quantiques n'utilisent que des paires de photons uniques (particules de lumière). Auparavant, les chercheurs pensaient que ces photons individuels ne seraient pas en mesure de traverser l'autoroute très fréquentée des particules de communication classique - comme une bicyclette bancale essayant de se faufiler entre d'énormes camions dans un tunnel souterrain.

Mais l'équipe de Northwestern, financée par le ministère américain de l'énergie, a trouvé un moyen de guider les délicats photons. Elle a tout d'abord étudié la manière dont la lumière se disperse dans les câbles à fibres optiques. La lumière se compose de différentes longueurs d'onde et l'équipe a identifié une longueur d'onde spécifique qui subit moins d'interférences de la part d'autres signaux, ce qui facilite le passage des photons. Ils ont placé le photon sur cette longueur d'onde et ont également ajouté des filtres spéciaux pour réduire le bruit du trafic Internet habituel.

Pour le vérifier, ils ont installé un câble à fibre optique de 30 km de long, avec un photon à chaque extrémité, et y ont envoyé à la fois du trafic Internet normal et des informations quantiques.

À leur grande surprise, le test a été concluant : malgré le trafic Internet intense qui circulait en même temps, la qualité de l'information quantique à la réception était bonne.

Google a dévoilé une nouvelle puce qui, selon elle, permet de résoudre en cinq minutes un problème qui prendrait actuellement dix septillions d'années - ou 10 000 000 000 000 000 000 000 000 ans - aux superordinateurs les plus rapides du monde.

Cette puce est le produit le plus récent dans le domaine de l'informatique quantique, qui tente d'utiliser les principes de la physique des particules pour créer un nouveau type d'ordinateur d'une puissance époustouflante.

Google affirme que sa nouvelle puce quantique, baptisée « Willow », intègre des « percées » essentielles et « ouvre la voie à un ordinateur quantique utile et à grande échelle ».

Toutefois, les experts affirment que Willow est, pour l'instant, un dispositif largement expérimental, ce qui signifie qu'un ordinateur quantique suffisamment puissant pour résoudre un large éventail de problèmes dans le monde réel est encore à des années - et à des milliards de dollars - de distance.

- Seuls 3 % des comptes de médias sociaux sont toxiques, mais ils produisent 33 % du contenu.
- Seuls 0,1 % des utilisateurs sont responsables de la diffusion de 80 % des fausses nouvelles.
- 74 % de tous les conflits en ligne commencent dans seulement 1 % des communautés en ligne.

Ce que vous voyez en ligne ne reflète pas ce que la plupart des gens croient. Dans notre dernier article, nous affirmons que les médias sociaux agissent comme un miroir déformant, exagérant et amplifiant certaines voix et certains comportements tout en en diminuant d'autres. Cette déformation de la réalité est due au fait que les plateformes de médias sociaux sont dominées par une petite minorité bruyante d'utilisateurs qui publient des opinions ou des contenus extrêmes. Les algorithmes amplifient encore ces extrêmes, donnant aux gens l'impression que ces opinions et comportements sont la norme, même si ce n'est pas le cas.

Un petit pourcentage d'utilisateurs génère la majorité du contenu, et leurs messages ont tendance à être extrêmes, polarisants ou très émotionnels. Par ailleurs, la majorité des personnes qui « rôdent » sur l'internet ne publient pas ou publient beaucoup plus rarement des opinions modérées ; les opinions extrêmes sont donc surreprésentées dans l'espace en ligne.

La soi-disant guerre contre la drogue a échoué. Au cours du siècle dernier, les pays ont de plus en plus tenté d'interdire de manière absolue la consommation de drogues, souvent par le biais de mesures pénales. Malgré une action mondiale, ces politiques n'ont pas dissuadé la consommation de drogues : nous avons atteint des niveaux records d'« abus, de culture illicite et de production et fabrication de stupéfiants et de substances psychotropes », comme l'a reconnu la Commission des stupéfiants de l'ONU en 2024. Les réseaux de trafic de drogue sont devenus de plus en plus sophistiqués et violents, et le nombre de décès liés à la consommation de drogue a augmenté.

L'impact désastreux des tentatives punitives d'élimination des stupéfiants pèse plus vivement sur les individus les plus vulnérables de la société. Bien que la consommation de stupéfiants soit répandue dans tous les groupes socio-économiques et démographiques, les arrestations pour infraction à la législation sur les stupéfiants et les sanctions qui en découlent concernent essentiellement les jeunes et les populations économiquement défavorisées, culturellement marginalisées et racialement minoritaires, ce qui alourdit encore le casier judiciaire de ces groupes. Si l'objectif de la politique en matière de stupéfiants est de réduire les dommages sanitaires et sociaux, nous avons gravement raté notre réponse. Nous devons modifier radicalement notre approche.

L'usage problématique de drogues et la dépendance physique, contrairement à la croyance populaire, ne touchent qu'environ 10 % des consommateurs de drogues. La vulnérabilité à l'usage problématique de drogues est multifactorielle, mais elle est principalement déclenchée ou exacerbée par des expériences négatives vécues pendant l'enfance (telles que la privation de nourriture ou l'exposition à la violence domestique), des expériences traumatisantes (telles que la perte d'un logement) et une prise en charge médicale inadéquate de l'état de santé.

Robbin a adapté sa terre au pâturage tournant intensif, une technique mise au point dans les années 1950 qui consiste à déplacer les troupeaux de bovins vers de nouveaux pâturages au moins une fois par jour.

Avant que le contremaître de Robbin, Cesar Mestra, n'atteigne la clôture de chaque champ le matin, le bétail est rassemblé et attend. Au lieu des tiges mâchées de la veille, ils préfèrent manger les feuilles fraîches et vertes qui se trouvent de l'autre côté.
(...)
La plupart des fermes colombiennes utilisent la méthode opposée : le pâturage continu, dans lequel le bétail parcourt une seule unité de pâturage pendant une période prolongée. Dans la ferme de Robbin, chaque mini-pâturage n'est fréquenté par les animaux que 13 jours par an, au maximum. Les avantages, selon lui, sont les suivants : une croissance maximale de l'herbe, des vaches en meilleure santé qui prennent rapidement du poids, une fertilisation concentrée à partir du fumier et le piégeage du carbone.

Le ranch de Robbin fait partie d'une nouvelle étude sur la capture du carbone menée par des chercheurs de l'université nationale de Colombie et est reconnu comme un système sylvopastoral durable (SPS), un modèle d'agroforesterie qui comprend le maintien de divers arbres indigènes sur la propriété afin de fournir de l'ombre et un habitat aux singes hurleurs, aux tortues et à un échantillon de la population d'oiseaux diversifiée de la Colombie.

Pour un pays profondément touché par la déforestation, les SPS sont considérés comme une solution durable pour une industrie qui représente 9,5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Nous avons adapté les bases de données de marquage-recapture sur plus de 40 ans de la baleine franche australe , Eubalaena australis, et de la baleine franche de l'Atlantique Nord, Eubalaena glacialis, très menacée, à des modèles de survie candidats pour estimer leur durée de vie. La durée de vie médiane pour la baleine franche australe était de 73,4 ans, avec 10% des individus survivant au-delà de 131,8 ans.

cdang a écrit : ↑ven. janv. 10, 2025 10:38 am Les planètes s'alignent !

Iä ! Iä !

https://www.ouest-france.fr/leditiondus ... ca08b70b45

cdang a écrit : ↑ven. janv. 10, 2025 2:04 pm Il faudrait plutôt un bateau pour aller observer ce qui va se passer là-bas :

Cryoban a écrit : ↑mar. janv. 14, 2025 12:14 am Un influenceur platiste a participé à une expédition en antarctique où il a pu constater que le soleil ne s'y couchait jamais constatant par là que la terre n'était pas plate...Mais le plus effrayant est la conclusion par l'organisateur du voyage qui a inviter le platiste, car bien qu'elle soit tout à fait vraie, laisse pantois car il a fallu en arriver là pour rappeler une chose pareille au 21ème siècle!

La bêtise humaine est réellement sans limite mais non pas parce qu'elle est infinie, mais parce qu'elle est sphérique et qu'elle boucle sur elle même sans cesse...nuff said!