Je dois avoir un peu ma part de responsabilité dans le sentiment de Sherkan. J'ai été très agressif avec son perso, par exemple lors de la scène dans mon bureau, alors que c'était inutile.
Donc ça a crée un conflit etc...
Donc, je pense que je vais essayer de jouer mon perso un peu moins en antagoniste par rapport aux deux autres, car sinon, c'est vrai qu'on risque de rentrer en conflit permanent. Car autant, l'interrogatoire était justifié, autant l'engueulade sur Séréna, moins...
Après, je pense qu'il y a aussi un peu d'habitude à prendre des joueurs, pour mieux décrire les scènes et les enjeux. Lors de l'interrogatoire, j'avais tendance à pas trop bien gérer ça, et plus prendre mes dés en lançant avec juste une petite phrase.
J'essaierai d'être moins crevé à la prochaine
Mais bon, j'aime bien le système, j'aime bien l'ambiance, et la table déconne bien tout en laissant le scénario avancer. Que demande le peuple?
Fragada a écrit :Je dois avoir un peu ma part de responsabilité dans le sentiment de Sherkan. J'ai été très agressif avec son perso, par exemple lors de la scène dans mon bureau, alors que c'était inutile.
Donc ça a crée un conflit etc...
Faut pas exagérer non plus, je reste capable de faire la part In et Off game
Bon, allez passons et voyons la suite !
- Pourquoi les chinoises ont-elles un goût différent de toutes les autres filles ?
- Et tu nous préfères à elles ?
- Non, c'est différent, le canard laqué ne se compare pas au caviar russe. J'apprécie les deux
Sherkan a écrit :
Moi, clairement je me suis senti un peu étouffé, parce que l'impression de ne rien pouvoir faire ou proposer en dehors de devoir faire un jet de dé ou d'obligatoirement entrer dans un mode mécanique, façon Total War.
Enfin je dis cela s'en m'en prendre ni à Emöjk ou au au scénario ou au jeu (quoique un peu pour ce dernier...)...juste que je reste très dubitatif et donc j'attends.
Aie... tu me fais peur là. Depuis pas mal d'années maintenant, n'importel quel dialogue, que ce soit pour acheter du pain ou pour se confronter à Karl Stanford lui-même, c'est du roleplay, 200% du temps. Et on a toujours laissé le MJ gérer arbitrairement les résultats s'il doit y en avoir, il prend sa décision en fonction de la situation, de son PNJ, et de notre PJ quand même. Bref, on efface quasiment la mécanique
Que le MJ fasse des ellipses, ok
Que Smallville soit apparemment dédié aux conflits verbaux (comme Dying earth je crois) et que donc il faille des jets ok
Que les dés décident de mon sort... pas de soucis, c'est un jeu après tout
Mais par contre j'espère qu'il n'est pas interdit de faire appel au roleplay à chaque scène... et que si les dés sont obligatoires, ils ne remplacent pas les dialogues savoureux
Expliquer une blague, c'est comme disséquer une grenouille. On comprend le mécanisme, mais elle n'y survit pas(Mark Twain, un peu modifié)
Ah bah bien sûr que non ! T'imagines la partie de la mort ?
"Alors j'essaye de le convaincre.
- OK, fais un jet.
- 12.
- OK, il est convaincu."
Je te rassure, jamais il ne me viendrait à l'idée de supprimer le roleplay...
À part ça chaviro a créé son perso hier ; je ne peux pas mettre sa fiche ici puisqu'il l'a rapporté chez lui pour la finir, mais on se dirige vers deux camps un peu plus équilibrés puisqu'il joue un homme de main de Zitti, mafieux pur jus envoyé d'Italie pour mettre un peu d'ordre dans les affaires de la Famille. Il n'aime pas trop l'Amérique, et encore moins que Zitti fasse affaire avec des irlandais, mais le garde (pour l'instant) pour lui... Ce n'est pas facile de se taire, surtout quand son boss est marié avec votre amour de jeunesse !
Zakh', je t'envoie un mail dans la journée pour causer de ton perso.
Épisode 2 joué ce soir !
Alors, autant je me sens plus à l'aise avec le système et je n'ai plus trop de doutes sur les différents points de détail qui me taraudaient, autant au niveau de la construction des scénarios ce n'est pas encore ça. Je pense avoir de mauvaises habitudes et être trop focalisé sur l'Histoire et pas assez sur les Personnages. Résultat, les intrigues avancent mais les PJ restent droits dans leurs bottes... C'est décidé, pour le prochain scénario je vais me faire de jolies listes de trucs à envoyer valser, de convictions à remettre en jeu et de relations à bousculer. Il y a suffisamment de pièces sur l'échiquier pour aller dans ce sens à présent.
Bon, malgré la fatigue ambiante (la mienne en premier), cela ne nous a cependant pas empêché de bien se marrer ! Bientôt le CR de "La Tourte Aux Champignons" (je n'ose répéter les allusions qui ont mené à ce titre...).
Tant qu'elle est bien fourrée, ça passe tout seul.
Sinon mon perso, Collins a eu le droit à "Allez, on file, Collins". Celle là, je l'ai vraiment senti dans l'air, ce soir.
- Pourquoi les chinoises ont-elles un goût différent de toutes les autres filles ?
- Et tu nous préfères à elles ?
- Non, c'est différent, le canard laqué ne se compare pas au caviar russe. J'apprécie les deux
Et des blagues racistes de haut vol comme "Les Irlandais n'aiment que les Danettes... à la pistache"
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"Shane ! Terry ! Dans mon bureau !"
Johnson convoque notre équipe de choc : un homicide près d'une sortie autoroute de Detroit, c'est forcément eux qui se récupèrent le cadeau pourri. Le cadavre a une trentaine d'années, ça a l'air d'être un italien, et sa Bentley a fait une belle embardée dans le décor. La vitre conducteur et sa tronche sont criblées de balle, et la portière arrière ouverte. Shane et Terry enfilent à peine leurs gants qu'une voiture banalisée arrive, et en descend un flic qu'ils connaissent de vue, Ernest Clark. Il bosse au service des stups et a de bonnes raisons de penser que ce meurtre est lié à une de ses enquêtes.
"Mon cher Kendall, asseyez-vous ! Il est un peu tôt pour une escalope mais goûtez-moi donc ce café, vous m'en direz des nouvelles."
Pour que Zitti le convoque aussi tôt, c'est qu'il doit y avoir du sérieux. Et ce n'est pas pour lui parler de Serena, ni de Patsy : non, Zitti a une mission "tout en finesse" à lui confier. De bonnes sources lui ont confié qu'un certain Ernest Clark bossait non seulement pour les stups mais aussi pour Reggie Hudson. Un allié pareil, ça pourrait être utile... À Kendall de le convaincre de retourner sa veste. Tous les moyens sont bons, et le chèque en blanc, mais rien de violent pour le moment. Si ça ce corse, ce n'est pas Kendall qui s'en chargera.
Terry et Shane se regardent, un peu emmerdés qu'un troisième larron vienne se fourrer dans une enquête à peine commencée. Pourtant il faut bien le reconnaître, Clark a raison. Il a passé sa main gantée sur la banquette arrière, et la poudre qu'il y a récoltée n'est sûrement pas de la farine pour pâte à pizza. Selon Clark, ce meurtre est lié à la fusillade d'il y a quelques jours, dans laquelle pas mal d'hommes de Reggie avaient été laissés sur le carreau. Certes, il s'agissait d'irlandais qui avaient fait le coup, mais tout ça sent la poudrière à plein nez, et quand ça va sauter, ce ne sera pas beau à voir. Bref, en s'entraidant, les trois flics pourront sans doute arrêter les responsables avant que ça ne dégénère.
Justement, la CB de Terry crachote : d'après le service des plaques, la voiture appartient à un certain Luciano Torini. Il n'y a plus qu'à rentrer au commissariat pour vérifier que c'est bien lui qui est mort devant le volant.
En rentrant à son bureau, Kendall a une mauvaise surprise : il a été "visité" pendant une absence de sa secrétaire. Il trouve assez rapidement ce qu'il manque : les photos de Reggie en compagnie féminine qu'il avait récupérées pour convaincre Serena. Toute cette affaire commence à le fatiguer, il est temps de monter sur le ring : il décroche son téléphone et appelle Price & Brown, le cabinet qui attaque Serena. Il tombe sur une certaine Pamela Williams, qui entre deux moqueries ("Je savais que vous n'aviez pas pu intégrer Price & Brown parce que vous étiez trop mauvais, mais de là à chercher à faire votre beurre sur de minables affaires comme celle-ci...") l'écoute d'une oreille. Kendall aimerait que P&B lâche la pauvre Serena, que tout le monde sait innocente, pour pouvoir réorienter l'affaire vers Reggie Hudson, le vrai responsable. Pamela ne l'entend pas de cet air-là, et envoie bouler Kendall, mais il sent tout de même qu'il a légèrement fissuré sa confiance en elle. Suffisamment pour y pénétrer un peu plus lors du prochain assaut.
(Bon, personne n'a relevé mes sous-entendus graveleux, je continue...)
Kendall reprend son téléphone pour appeler Ernest Clark. Il reste suffisamment vague au bout du fil et suggère d'aller déjeuner Chez Georges, un restaurant huppé de la ville, pour parler d'une "affaire importante".
Lorsque Kendall arrive au restaurant, Clark est déjà là. L'ambiance est tendue ; soit que Clark n'aime pas les avocats en général, ou Kendall en particulier, mais il ne tire pas une tête aimable. Et lorsque Kendall explique, avec moult sous-entendus et détours, que Clark pourrait toucher de l'argent de Zitti à la place de Hudson, ça ne s'arrange pas. Clark nie comprendre où Kendall veut en venir, bien sûr, et lorsque ce dernier lui suggère d'inscrire le chiffre de son choix sur une serviette, il ne dessine qu'un majeur tendu, puis quitte le restaurant.
Légère défaite pour Kendall, mais ce n'est pas son genre de baisser les bras. En rentrant à son bureau, il contacte Beauregard, le détective à qui il a parfois recours, pour lui demander de trouver où les enfants de Clark vont à l'école. Ah, et un pistolet aussi. Puis il reprend encore son téléphone pour rappeler Williams, qui selon sa secrétaire a essayé de le joindre pendant qu'il était parti déjeuner.
De retour au commissariat, Terry et Shane obtiennent confirmation que le mort est bien Torini. Le commissaire Johnson leur fournit un mandat pour perquisitionner son appartement sans trop de difficultés, puis convoque Shane dans son bureau (il y fait aussi rentrer Terry lorsque ce dernier insiste pour participer à l'échange. Après tout, ils sont un duo, non ?). Il y a du nouveau sur l'affaire Patsy : un certain Liam Howard a contacté le cabinet Price & Brown pour témoigner en faveur du détenu. Apparemment, il compte l'innocenter avec un témoignage à charge, et a préféré prendre les devants en se protégeant légalement ; et que P&B acceptent de le représenter ne présage rien de bon, vu qu'ils ne s'attardent en général pas sur du menu fretin. En tout cas, Howard doit passer dans l'après-midi au commissariat pour témoigner, et Johnson veut que Terry et Shane soient présents en tant qu'observateurs (d'autres flics se chargeront de l'interrogatoire).
En attendant la venue d'Howard, les deux inspecteurs continuent leur enquête et se rendent chez Torini. Malheureusement, il n'y a pas grand chose à y trouver ; Torini vivait seul, sans histoire (encore que, nos protagonistes n'ont pas l'idée d'aller interroger le voisinage...), et il n'y a rien de compromettant chez lui, à part éventuellement des relevés de compte bancaire qui prouvent qu'il n'avait pas du tout de quoi acheter une Bentley. Il a d'ailleurs la facture de la voiture, sur laquelle il est indiqué qu'il a payé en liquide. Il y a donc tout de même quelque chose d'un peu louche... Shane et Terry décident d'aller interroger les collègues de Torini, à l'agence de voyage où il était employé, Roma Travels.
En remontant dans la voiture, la CB crache à nouveau. Cette fois-ci c'est un appel personnel, pour Terry. "Eh mec, c'est Jason. Écoute, je sais que t'es en pleine enquête, je veux pas te déranger mais je pensais que tu voudrais être mis au courant... Apparemment ta soeur s'est faite tabasser en cellule. Rien de grave, hein, mais..." Terry n'écoute pas la fin. Un regard à Shane ; ils mettent le gyrophare et foncent vers le commissariat.
Depuis leur dernière conversation, Williams semble avoir radicalement changé d'attitude avec Kendall. Au téléphone elle semble bien plus amène, et propose à l'avocat de se retrouver pour boire un verre en fin de journée, et discuter de sa proposition. Kendall accepte évidemment ; après sa rencontre avec Clark, il aura sans doute besoin d'un remontant. Oui, car Beauregard lui a apporté les informations dont il avait besoin, et il décide de donner rendez-vous à Terry Collins devant l'école où vont les enfants de Clark.
Mais avant cela, Shane et Terry se retrouvent au commissariat. Comme Jason leur a annoncé par radio, Serena n'est pas gravement blessée mais a le visage comme une patate. Au vu des circonstances, le flic de garde accepte de laisser Terry lui parler tranquillement pendant quelques minutes. Serena a l'air secouée : elle engueule moins son frère que d'habitude. Elle attribue la rixe à un simple concours de circonstances comme il peut souvent y avoir en cellule, mais ça lui a fait ouvrir les yeux (enfin, au figuré, parce que là elle a plutôt du mal à les garder ouverts). Elle annonce donc à Terry qu'elle a décidé de témoigner contre Reggie Hudson... En échange évidemment d'une protection policière, voire d'une relocalisation hors de l'état. Cela voudrait dire qu'elle et Terry se verraient moins, mais ce dernier est assez ému de voir enfin sa soeur faire le bon choix, et promet d'en parler au commissaire.
Tant qu'ils sont dans les cellules, Shane en profite pour aller rendre visite à Patsy qui se gratte le ventre un peu plus loin. Il lui apprend que son camarade Howard veut témoigner en sa faveur, ce qui, étrangement, ébranle sensiblement Patsy. Il semble sur le point de révéler quelque chose à Shane, puis se reprend et se contente de lui dire qu'Howard ment et que Patsy a agi seul...
Après ce détour, et avant de reprendre l'enquête, Terry et Shane se rendent au rendez-vous fixé par Kendall (Shane reste dans la voiture). Terry ne cache pas sa surprise en voyant Clark récupérer ses enfants à la sortie de l'école, et Clark a du mal à contenir sa colère... La situation est ultra-tendue, et Clark décide de partir avant de regretter ses gestes. Kendall révèle alors à Terry que Clark est un flic pourri, qui travaillerait pour Reggie, mais il n'a pas de preuves pour le moment. Terry ne sait que penser, et décide de réorienter la conversation vers sa soeur, en apprenant la bonne nouvelle à Kendall. Décidément, les plans de l'avocat se déroulent à merveille...
Emöjk Martinssøn a écrit :(Bon, personne n'a relevé mes sous-entendus graveleux, je continue...)
Si, si, mais je n'osais pas y répondre...suis prude, moi
Sinon, très bon CR...continue
- Pourquoi les chinoises ont-elles un goût différent de toutes les autres filles ?
- Et tu nous préfères à elles ?
- Non, c'est différent, le canard laqué ne se compare pas au caviar russe. J'apprécie les deux
Terry et Shane se rendent ensuite à Roma Travels, une boîte bien trop polie pour être honnête. Tout le monde tarit d'éloge sur Torini, employé exemplaire, et si certains employés semblent vouloir rajouter leur grain de sel, ils sont vite douchés par le patron qui sort furibard de son bureau et tente de mettre les flics dehors. Il emploie la technique dite du "j'ai rien à cacher mais vous n'avez rien à faire ici" qui en général ne convainc pas beaucoup les flics. Ceux-ci n'ont cependant pas envie d'outrepasser leurs droits, et puis il sera toujours temps de revenir à Roma Travels avec un peu plus de lourd. En attendant, il est temps de revenir au commissariat pour entendre ce qu'Howard a à dire.
En fin de journée, Kendall sort pour aller prendre un verre avec Williams. Celle-ci est une charmante rousse d'une trentaine d'années, qui s'est de toute évidence mise sur son 31 pour ce petit verre. Elle se montre plus qu'aimable avec Kendall, allant jusqu'à lui envoyer de clairs signaux de séduction, et celui-ci hésite : et si c'était un piège ? Il ne se laisse cependant pas démonter et expose son plan à Williams. Serena Collins n'a aucun intérêt : c'est du menu fretin, et tout le monde sait que Reggie est derrière à tirer les ficelles. De plus, il sait de source sûre qu'elle va témoigner contre son mec. Autant donc que Price & Brown abandonne l'affaire, et se concentre sur Reggie ; Kendall saura leur apporter le coup de main qu'il faut, et par la même occasion il remportera une affaire de premier plan qui lui apportera un peu de notoriété. Bref, tout le monde est gagnant.
Quel que soit l'opinion de Williams sur ce plan, elle semble avoir d'autres idées en tête. Elle griffonne son adresse sur une serviette et la tend à Kendall, en lui disant de l'y rejoindre ce soir pour discuter de manière plus... approfondie.
