Hellijuana (Hellywood)
Publié : sam. juil. 21, 2012 9:11 pm
Tijuana, 1949
Ici comme ailleurs, le jour des cendres à eu lieu. Certains diront que c'était déjà l'aisselle de l'amerique latine. Et ils sont polis. C'est aussi un des hellholes du Mexique. Point chaud du contact infernal avec la terre. Étant donné les relations particulières des Mexicains avec la mort et la religion, le heurt ne s'est pas fait sans dégâts et encore aujourd'hui les cures sermonnent leurs ouailles contre les cornus et leurs marchés. Cependant, à TJ, les démons n'ont pas posé beaucoup plus de problèmes que n'en posaient déjà les criminels bien humains qui exploitaient la proximité de la ville avec un pays à la fois riche, décadent et prude... Les cornus ont donc accédé à leur statut bien mérité de minorité méprisée et exploitée, au même titre dans le coin que les Indios, les mexicains d'origine autochtone, exploités depuis toujours par les mexicains d'origine hispanique. Ici encore plus qu'aux états unis la société est coupée en deux.
Pour dire un dernier mots des cornus : les mexicains ont très très mal réagi à l'existence des possédés, qui se sont fait brûler et massacrer jusqu'à l'apparition d'une asservie qui s'est occupée spécialement de leur cas : la Catrina.
Elle gère les incarnations des possédés et a passé des contrats avec les familles riches hispaniques. Les possédés s'incarnant dans de riches époux décédés afin d'éviter une succession compliquée... Depuis, seule la bourgeoisie est affectée par la possession, ce qui fait que la rue ne sait même pas qu'il existe encore des possédés...
À toutes fins historiques : le Mexique est en plein boum économique. Cependant, ça laisse forcément des gens sur le carreau. Même si le trafic d'alcool ne rapporte plus autant, la criminalité organisée fait passer de l'herbe, des putes, des wetbacks en "Zona Norte". L'arroyo qui sépare San Diego de TJ ne sera jamais assez large pour empêcher le petit commerce. TJ est un ensemble de cahutes, de maison et de station balnéaire. Si la prostitution est légale, ce n'est plus le cas du jeu, qui vient tout juste d'être interdit, au grand dam du propriétaire de l'immense casino "Agua Calientes" mais à la grande joie des criminels qui peuvent faire monter les prix de leurs tables de jeu illégales cachées dans les caves de leurs bordels. La prostitution, l'herbe, l'alcool, la morphine et le jeu... Tout est présent pour la future naissance des immenses cartels du 20ème siècle.
Les "maquiladoras" n'existeront qu'en 1960. Il n'est pas encore intéressant pour l'industrie US de délocaliser leurs usines la ou la vie vaut pas très cher...
Bon, pour la partie à venir, nous avons utilisé le système de Smallville pour créer les relations entre personnages. Par contre, le système reste celui de Hellywood. Les caractéristiques des personnages seront données à la fin.
Ici comme ailleurs, le jour des cendres à eu lieu. Certains diront que c'était déjà l'aisselle de l'amerique latine. Et ils sont polis. C'est aussi un des hellholes du Mexique. Point chaud du contact infernal avec la terre. Étant donné les relations particulières des Mexicains avec la mort et la religion, le heurt ne s'est pas fait sans dégâts et encore aujourd'hui les cures sermonnent leurs ouailles contre les cornus et leurs marchés. Cependant, à TJ, les démons n'ont pas posé beaucoup plus de problèmes que n'en posaient déjà les criminels bien humains qui exploitaient la proximité de la ville avec un pays à la fois riche, décadent et prude... Les cornus ont donc accédé à leur statut bien mérité de minorité méprisée et exploitée, au même titre dans le coin que les Indios, les mexicains d'origine autochtone, exploités depuis toujours par les mexicains d'origine hispanique. Ici encore plus qu'aux états unis la société est coupée en deux.
Pour dire un dernier mots des cornus : les mexicains ont très très mal réagi à l'existence des possédés, qui se sont fait brûler et massacrer jusqu'à l'apparition d'une asservie qui s'est occupée spécialement de leur cas : la Catrina.
Elle gère les incarnations des possédés et a passé des contrats avec les familles riches hispaniques. Les possédés s'incarnant dans de riches époux décédés afin d'éviter une succession compliquée... Depuis, seule la bourgeoisie est affectée par la possession, ce qui fait que la rue ne sait même pas qu'il existe encore des possédés...
À toutes fins historiques : le Mexique est en plein boum économique. Cependant, ça laisse forcément des gens sur le carreau. Même si le trafic d'alcool ne rapporte plus autant, la criminalité organisée fait passer de l'herbe, des putes, des wetbacks en "Zona Norte". L'arroyo qui sépare San Diego de TJ ne sera jamais assez large pour empêcher le petit commerce. TJ est un ensemble de cahutes, de maison et de station balnéaire. Si la prostitution est légale, ce n'est plus le cas du jeu, qui vient tout juste d'être interdit, au grand dam du propriétaire de l'immense casino "Agua Calientes" mais à la grande joie des criminels qui peuvent faire monter les prix de leurs tables de jeu illégales cachées dans les caves de leurs bordels. La prostitution, l'herbe, l'alcool, la morphine et le jeu... Tout est présent pour la future naissance des immenses cartels du 20ème siècle.
Les "maquiladoras" n'existeront qu'en 1960. Il n'est pas encore intéressant pour l'industrie US de délocaliser leurs usines la ou la vie vaut pas très cher...
Bon, pour la partie à venir, nous avons utilisé le système de Smallville pour créer les relations entre personnages. Par contre, le système reste celui de Hellywood. Les caractéristiques des personnages seront données à la fin.