Yusei a écrit : ↑lun. août 15, 2022 8:16 am C'est vrai que l'avantage des clichés c'est de faire un socle commun sur lequel tout le monde peut jouer rapidement. Personnellement, les clichés de fantasy, j'ai de plus en plus de mal, même pas pour des histoires de justice sociale, parce que ça m'ennuie. Mais devoir réapprendre tous les codes ça m'ennuie aussi. Peut-être que le mieux, c'est d'arrêter de faire des stéréotypes de race et de laisser les personnages se définir par eux-même.
Faux problème, à mon sens, ce n'est pas les généralités sur un peuple ou une race qui pose question, c'est de réduire tout individu à celà. On peut fixer quatre ou cinq paramètres sur race, peuple, ça n'empêcherait pas de créer l'identité et la diversité sur tout le reste.
Surtout la généralité n'empêche pas de creuser plutôt qu'abraser.
Prenons le port de la barbe chez les nains. Postulons son immense généralité lié, de plus, a à une biologie amenant une croissance rapide de celle-ci.
Quel signification prend sa forme? la barbe en fer à cheval est-elle marque de dandisme? Les tresses dans la barbe ne sont-elle autorisé que chez les pères de famille? le nombre de tresses autorisés est-il dépendant du nombre d'enfant? la barbe en pointe huilé est-elle d'usage uniquement chez les membres de la haute caste? Le tablier de barbe descendant au nombril est lesté d'anneaux de fer, montre-il la dévotion a Clangeddin le furieux? le fait de se teindre la barbe est-il considéré chez la plupart des membres conservateurs comme un signe de dégénérescence mais est fort prisé chez les citadins cosmopolites adoptant la mode humaine?
Et, bien sur la punition infamante marquant l'exil ou l'acte de deuil, le rasage intégral.
En fait, en creusant de la sorte pour chaque peuple je pense que ceux-ci deviennent tout aussi riches les uns que les autres tout en changeant subtilement (ou non) dans chaque univers arpenté ou les généralités auront une expression thématique différente (on peut penser au Melnobonéen/ Vadhag de Moorcock, où aux hobbits pacifistes et gourmand par rapport aux hobbots gourmands, mais cannibale et agressifs de la jungle), c'est à dire, finalement, conserver le cachet le marqueur identitaire, tout en lui donnant sens et expression différente.