CasusNO

Ma compagne et moi nous lançons dans une partie à deux, sans MJ de Wanderhome (que j'ai présenté ici).

Pour l'instant on n'a pu faire que la créa de perso et le "place building" de notre première histoire. En italique ce sont les termes du livres ou les choix fait parmi diverses options. Pour le reste partez du principe qu'on improvise, qu'on invente ou qu'on brode sur un canevas de base.
Les traits des quidams et autres sont soulignés.
Les * accolés à un trait indiquent un trait surnaturel.

Les personnages (toutes les infos données ici sont en réponse directe au livret) :

Laurie Shepard est une chauve-souris Garde Phalène. Un de ces kiths (le nom du peuple des petites bestioles antropomorphes qui peuplent le monde de l'Haeth) qui s'occupe des papillons de nuit qui portent le courrier. Factrice, messagère, et bien d'autres choses encore. Sa prévenance est constante, rapide et arrive sous la forme de petits colis.

Iel porte toujours un uniforme usagé, conçu comme le veut la coutume pour ne pas exprimer le genre du garde-phalène. Iel porte de multiples sacoches remplies de documents, dont un  calendrier lunaire, et a de petites lunettes de lecture autour du cou.
Laurie est toujours accompagnée par  la sagesse de sa mère adoptive si attentionnée, qui lui rappelle de toujours être iel-même et par un déchiffreur pour le code secret des Gardes Phalènes, offert par son mentor ingénieux.

Lae Garde Phalène transporte :
- une lettre d'amour scéllée à la cire qui n'est adressée à personne et qu'iel garde en attendant de plus amples instructions ;
- un flacon d'un médicament rare et d'une importance vitale pour un vieux et joyeux fermier à la famille nombreuse ;
- une lettre de démission qu'iel n'ose par donner à saon supérieur en chef.

Laurie  a aidé Cerise en écrivant une fausse lettre pour obtenir des informations sur une ancienne petite divinité oubliée et aider la veilleuse à lui trouver un endroit où l'entité pourra s'installer. Lae Garde Phalène a réalisé qu'elle pouvait faire confiance à Cerise quand celle-ci n'a pas hésité à utiliser son bâton, le seul objet précieux à ses yeux, pour sauver une phalène tombée dans une rivière en crue.


Seri Zawa Ibn Farkas, dite "Cerise" est une lémurienne qui veille sur les petites divinités oubliées de l'Haeth (le terme en VO c'est "the caretaker" mais je me voyais mal dire que j'étais la concierge et gardienne sonne un brin trop martial. Donc j'opte pour "veilleuse"). Elle trouve important d'être expressive et amicale mais fatigant d'être alerte et organisée.
Sa vie est rythmée par le son de ses hautes sandales en bois et elle ne quitte jamais sa cape effilée, tissée par son papi. A chaquoi fois qu'elle ouvre son sac elle fait tomber une ou deux feuilles volantes de notes et de shémas. Elle porte sur son dos, dans ses poches, autour du coup, une série de petits autels où se sont réfugiées quelques petites divinités oubliées :
- Nadir, divinité d'une seule ombre, toujours pensif ;
- Zenith, divinité d'un rayon de soleil, confiant et luminescent* ;
- une famille de divinités-nuages imaginatives ;
- une ancienne divinité sans nom, cherchant un refuge, sauvage* et blessée* ;
- Une toute petite coccinelle amicale qui n'a rien à faire parmi les divinités.

Cerise n'est soigneuse qu'avec un seul objet : un magnifique bâton de marche cérémoniel, décoré de plumes et de runes, transmis de générations en générations. Elle essaie d'oublier qu'au fond de son sac il y a la pierre trouée, offerte par le mystérieux etranger à l'oeil blanc qui veille sur elle depuis toute sa vie.

Elle a rencontré Laurie quand il a sauvé l'ancienne divinité sans nom qui tentait de fuir la lumière dans une tour à phalène. La chauve-souris l'a abritée dans une lanterne calfeutrée et, ayant une lettre pour moi à propos de petites divinités oubliées, est venue me la confier.
Quoiqu'il se passe Cerise est toujours là pour écouter Laurie quand iel se sent petite et oublié.

 Notre voyage commence au village de Portevent. C'est un coin sec très venteux et les quidams du y utilisent beaucoup d'éoliennes. Nous sommes au mois de Tillsoil. Il y a encore des paquets de neige résiduels en train de fondre sous de beaux nuages cotonneux. Dans ce village, peuplé essentiellement de crapauds et d'hirondelles, on célèbre la Fête de l'Epouvantail. Au détour d'un chemin, dans une petite combe discrète ou au bord des toits, il arrive qu'on l'on aperçoive une des petites divinités oubliées qui ici ont l'apparence d'origamis plus ou moins complexes. Gageons que Cerise sera absolument émerveillée.
  
 Pour arriver au village la plupart des voyageurs passent par La Traversée du renard et du crapaud, un pont moussu en briques abîmés. Il y a aussi d'anciens mécanismes : des éoliennes prises dans la mousse, reliées par des rouages installés dans le pont à des filins qui descendent jusque dans l'eau de la rivière.
 Elle tient son nom d'une obscure histoire d'un renard bien filou qui voulu tromper quatre enfants crapauds et s'en mordit les doigts.
   Le cœur de Portevent c'est l' Atelier des quatre vents. C'est un grand bâtiment au centre du village où travaillent de nombreux artisans autour de la Tapisserie sans fin. Elle est en permanence faite, defaite et refaite par un métier à tisser vrombissant animé par les éoliennes. Nul ne sait qui a construit cette merveille mais tout le monde s'accorde à dire qu'elle inspire les ingénieux qui s'installent à ses côtés.
 C'est sans doute pour cela que le mentor imaginatif de Laurie s'est installé ici pour développer son art de la papeterie. La rencontre sera une surprise sûrement émouvante.
   En effet nos deux voyageurs.ses ne sont pas venu pour cette personne mais pour livrer le médicament que lae garde-phalène transporte. Le vieux fermier malade habite en effet une ferme à côté du village, avec toute sa famille. Le bâtiment est entouré de champs à perte de vue, toujours survolés par de paisibles troupeaux de bourdons à laine.
 C'est de cette ferme qu'est né la légende de l'épouvantail qui était parti en courant après son chapeau, emporté par un coup de vent. On dit que depuis ce jour il fait le tour de l'Haeth et repasse par Portevent au début de chaque Tillsoil. C'est en son honneur qu'à lieu la fête de l'Epouvantail où de jeunes kiths se déguisent pour une course folle à travers le village.
 Quelque jours avant cette célébration rocambolesque, deux silhouettes s'approchent de la Traversée d'un pas tranquille. Elles s'arrêtent en voyant le vieil ouvrage, sans doute intriguées par les éoliennes. A moins que l'état du pont ne les inquiète. Après tout on a vite fait de glisser sur d'aussi jolies mousses vertes.
  
 « Alors ça, c'est pas banal... » dit Cerise, fascinée.
  

Ça y est, le décor est en place, très sympa. Je m'installe dans mon fauteuil, une tisane à la main et le chat sur mes genoux pour attendre paisiblement la suite. Ça s'annonce bien

Le truc "fou" c'est qu'on va peut être faire qu'une séance à Portevent. Sans doute 2 mais pas plus, il y a tant à voir ^^

D'autre part je nous ai acheté un joli petit carnet couverture en liège pour noter nos locations et quidams (le terme choisi par Melville pour "folks"). Comme c'est ma chère et tendre qui va le tenir à jour car ça l'aide à rester concentrée sur la partie ça sera sans doute assez lisible pour que j'en poste des photos.