Bayram a écrit : ↑dim. janv. 22, 2023 12:17 pm
Gwénolé a écrit : ↑mer. déc. 21, 2022 9:17 am
Je veux juste vous alerter sur un autre point: l
’IA est une catastrophe écologique. Pour fonctionner, une IA fait une consommation massive d'énergie. Elle fonctionne en analysant des données en très grand nombre, et en multipliant les calculs dessus. Ca nécessite de la puissance de calcul, et donc de la puissance électrique, avec tout le dégagement de carbone associé (
https://www.cnetfrance.fr/news/pourquoi ... 886927.htm).
C'est un point important à surveiller.
Après l'article que tu cites parle uniquement de l'énergie utilisée pour entraîner l'algorithme, qui est certes colossale, mais pas du tout impressionnante pour la création d'un produit utilisé par des millions de personnes.
Ce qui est important, c'est surtout l'empreinte carbone utilisée pour répondre à la demande qui est faite à chatgpt, et ça c'est dur à trouver.
Il faudra comparer avec les multiples requêtes google nécessaires pour trouver une réponse à une question faire à chatgpt.
Effectivement, si la pollution engendrée est significative, il vaudrait mieux s'en passer pour le jdr...
Une consommation d'énergie entraîne systématiquement un dégagement de carbone. Celui-ci dépend du mix énergétique, qui varie en fonction des pays. Il est probable que ce soit des serveurs US pour l'entraînement de chatGPT, qui est particulièrement pourri (encore énormément de centrales charbons).
Mais le carbone dégagé pendant la phase d'entraînement est beaucoup moins important que celui qui est dégagé pendant la phase de fabrication du matériel. Vu la puissance de calcul nécessaire pour de l’IA, il y forcément beaucoup de matos en dessous.
Et le carbone n’est qu’un des sujets: produire de la tech est également très consommateur en eau et en terres rares. Ces deux ressources ne sont pas illimitées. Lorsque ça devient plus dur de les extraire, on passe à des méthodes encore moins respectueuses de l'environnement.
La pollution engendrée est déjà significative (on estime que le numérique pèse déjà deux fois plus que l’aviation civile) et surtout en croissance très forte, ce qui est tiré par la croissance des usages.
Nous devons être vigilants dans ces usages, et apprendre à ne pas nous appuyer sur de la high tech pour du plaisir ou du confort. Ca nécessite de sortir de nos habitudes. Parce que sinon, dans 10 ou 20 ans, non seulement nous allons crever de chaud avec toutes les conséquences associées sur nos environnements, mais en plus on n’aura de moins en moins accès à des ressources technologiques parce qu’elles deviendront très difficiles et coûteuses à construire.
Dit autrement, si vous souhaitez que nos enfants accèdent à de la technologie pour des besoins vitaux (IRM par exemple) dans le futur, il faut commencer à prendre conscience des impacts de nos actions.