[Cinéma] Barbie c'est de la bombe atomique ?

[Mugen]

(c'est fou comment une non-description de 5 lignes d'un film puisse à ce point de donner envie de regarder le film juste pour comprendre )

Le truc c'est qu'il faut voir les 2 films pour comprendre...

Sinon, ça parle de la vie sentimentale d'un journaliste et écrivain qui fréquente plusieurs femmes sans jamais avoir d'histoire d'amour durable. Alors que l'autre parle de deux individus qui partagent un amour platonique sur une longue période de temps.

[Harfang2]

Tiens, vacances de Noël oblige, cinéma en famille.

Vaiana 2.

Qu'ai-je étais faire dans cette galère?

Graphismes nazes, chansons moches, amas de personnage secondaire sans intérêt, caractérisation pauvre de ces personnages secondaires (quant tu met 4 coéquipiers plus deux animaux crétins ça devient compliqué d'en faire autre chose que des caricatures idiotes et sans évolution), scenario bête...

Bref, aucune magie, aucun sens de l'Histoire, qu'on croit allégrement remplacer par une réalisation hystérique, des effets spéciaux et des chansons criardes.
En fait, ça sentait presque le cahier des charges pour ne vexer personne, et, du coup, fourre-tout et insipide.

Mon fils était desespéré d'ennui, ma femme plus que circonspecte. Bon, pour ma fille ça allait.

[Ganelon]

Revu La Commu de l’Anneau, gros kouglof satisfaisant. J’explique à ma fille qui était Christopher Lee et me demande alors quel Dracula-Lee lui montrer ? Je suppose un Terrence Fisher mais lequel ?

[Blondin]

Revu La Commu de l’Anneau, gros kouglof satisfaisant. J’explique à ma fille qui était Christopher Lee et me demande alors quel Dracula-Lee lui montrer ? Je suppose un Terrence Fisher mais lequel ?

Le Cauchemar de Dracula (1958) et Dracula, Prince des ténèbres (1966). Ils sont tous les deux réalisés par Fisher, avec Christopher Lee dans le rôle du Comte. J'aime bien Les Cicatrices de Dracula (1970), mais c'est un petit nanard (plutôt 2.5/5 sur l'échelle de Nanarland, je dirais).

[Pyth]

Je dirais aussi le premier (le cauchemar de Dracula). Après tout il a relancé la franchise.

[Ganelon]

Merci les goules !

[Ganelon]

Vu Le Cauchemar de Dracula, très bien, mais pas très canon quoique la facture en soit classique, réussie et appréciée par ma fille. En effet,

Spoiler:

Harker arrive chez D. en qualité de bibliothécaire... sauf qu'en réalité, il est là pour se débarrasser du monstre ; il échouera et finira vite empalé dans un cercueil suite à l'intervention de Cushing/Van Helsing et on retrouve un petit peu ses pipistrelles, même si Lucy et Mina ont plus ou moins échangé leur rôle.

Bref maintenant destination Dracula, Prince des Ténèbres.

[Elthaïn]

2046, de Wong Kar Wai.
Je ne sais pas comment on peut percevoir ce film sans avoir vu In the Mood fir Love, tant il semble avoir été construit en contrepoint à l'autre, mais pour au final arriver au même point...

Je suis du même avis : j'ai revu les deux très récemment, mais dans le désordre (pas eu le choix, je ne pouvais pas aller à d'autres séances), et...j'aurais préféré faire l'inverse. Clairement, je suis passé à côté d'une partie de 2046, et encore j'ai profité des souvenirs que j'avais gardé d'In the Mood for Love (mais ils remontaient). J'ai revu les scènes dans ma tête après avoir revu In the Mood for Love, et ça prenait sens tout à coup.

[Ganelon]

Je suis du même avis : j'ai revu les deux très récemment, mais dans le désordre (pas eu le choix, je ne pouvais pas aller à d'autres séances), et...j'aurais préféré faire l'inverse. Clairement, je suis passé à côté d'une partie de 2046, et encore j'ai profité des souvenirs que j'avais gardé d'In the Mood for Love (mais ils remontaient). J'ai revu les scènes dans ma tête après avoir revu In the Mood for Love, et ça prenait sens tout à coup.

Il existe un très mauvais jeu de mot avec In the Mood for Love.
 

[Mugen]

Vingt Dieux
Totone (qui d'ailleurs a une tête à jouer Tintin...) est le fils d'un fromager, qui passe son temps à picoler et draguer.
Après une soirée trop arrosée, son père percute un arbre et se tue. Totone se retrouve donc seul à devoir s'occuper de lui-même et de sa petite sœur.
Il a l'idée, avec deux amis, de faire un fromage capable de gagner un concours.
Sauf qu'il n'a pas un sou, et qu'il n'a aucune idée de la façon de faire. Et il va tout faire de travers, techniquement et humainement...
Un joli film initiatique.

[Killing Joke]

"Concrete Utopia", un film sud-coréen. Le pitch : un cataclysme majeur (type tremblement de terre) ravage une ville / pays (on ne sait pas précisèment l'origine du cataclysme et/ou son ampleur, mais ce n'est pas le sujet). Seul un immeuble a miraculeusement tenu bon. Les survivants, anciens propriétaires des appartements du-dit immeuble, des gens tout ce qu'il y a de plus ordinaire, doivent donc s'organiser, et prendre des décisions, pour survivre. Qui va rester dans l'immeuble ? Qui pour diriger ce baquebot-immeuble ? Comment trouver à manger ? Que faire des réfugiés qui veulent venir ?

Un peu convenu dans son scénario (on voit assez vite où le film va aller et comment il va y arriver), et bien moins dérangeant que, sur la même thématique, le nettement plus intimiste et malaisant "The Divide", mais tout de même plutôt réussi en soi.

[Killing Joke]

"Les nageuses". Le pitch : deux soeurs, syriennes, rêvent de concourir aux jeux-olympiques. Pour ce faire, elles vont finir par emprunter la route de l'immigration vers l'europe - l'allemagne plus précisément - pour accomplir leur rêve. Mélange de "Syrie ravagée, "road movie" et "accomplissements sportifs".



Basé sur une histoire vraie (et les deux actrices principales sont vraiment frangines IRL). Montre une jeunesse syrienne en début de film curieusement moderne dans sa façon de vivre et ses aspirations (espérons d'ailleurs que ce soit vraiment ainsi et que ce ne soit pas juste une image déformante de la caméra).

Plusieurs images fortes, par exemple celle-ci :

Spoiler:

(entraînement de natation en Syrie, oui, ce n'est pas un requin mais une bombe)

Ou celle-ci :

Spoiler:

(oui, c'est une plage immense recouverte de gilets de sauvetage abandonnés après chaque traversée)

[Tybalt (le retour)]

Vaiana 2.

Qu'ai-je étais faire dans cette galère?

C'est un catamaran, non ?
Je n'ai même pas réussi à aller au bout de la bande annonce... Ça fait un bon bout de temps que l'animation de Disney n'est plus à mon sens à la pointe du domaine. Mais là, en plus, la conception visuelle des personnages a l'air tout droit sortie d'une vidéo TikTok pour filer des complexes aux ados : tout le monde a un physique parfait, zéro aspérités ou boutons sur la peau, c'est la femme Petrole Hahn et l'homme Tahiti douche

En fait, ça sentait presque le cahier des charges pour ne vexer personne, et, du coup, fourre-tout et insipide.

Essayer de ne fâcher personne, c'est ce que Disney fait depuis bien cinquante ans. Le problème, c'est quand, en plus, c'est mal animé et que ça n'a rien à raconter.

Apparemment, le premier Vaïana a connu un succès inattendu en VOD, d'où aussi cette suite, fraîchement accueillie par la critique, d'après ce que j'ai pu lire. Je ne sais pas ce qu'ils valent, mais si j'en regarde un, ce sera le premier.

Revu La Commu de l’Anneau, gros kouglof satisfaisant.

Quant à moi, j'ai enfin vu la version longue de la trilogie. J'avais peur d'un truc lent et lourdingue. En réalité, c'est lent et somptueux, et les petits morceaux en plus donnent une profondeur supplémentaire bienvenue aux personnages, à leurs origines, leurs relations, leur évolution, le tout avec des raccords supplémentaires à Tolkien. Bref, c'est un peu la série télévisée de Peter Jackson en Terre du Milieu, avant Amazon et en mieux fait, semble-t-il.

[Loludian]

Vaiana 2.

Qu'ai-je étais faire dans cette galère?

C'est un catamaran, non ?
Je n'ai même pas réussi à aller au bout de la bande annonce... Ça fait un bon bout de temps que l'animation de Disney n'est plus à mon sens à la pointe du domaine. Mais là, en plus, la conception visuelle des personnages a l'air tout droit sortie d'une vidéo TikTok pour filer des complexes aux ados : tout le monde a un physique parfait, zéro aspérités ou boutons sur la peau, c'est la femme Petrole Hahn et l'homme Tahiti douche

En fait, ça sentait presque le cahier des charges pour ne vexer personne, et, du coup, fourre-tout et insipide.

Essayer de ne fâcher personne, c'est ce que Disney fait depuis bien cinquante ans. Le problème, c'est quand, en plus, c'est mal animé et que ça n'a rien à raconter.

Apparemment, le premier Vaïana a connu un succès inattendu en VOD, d'où aussi cette suite, fraîchement accueillie par la critique, d'après ce que j'ai pu lire. Je ne sais pas ce qu'ils valent, mais si j'en regarde un, ce sera le premier.

Revu La Commu de l’Anneau, gros kouglof satisfaisant.

Quant à moi, j'ai enfin vu la version longue de la trilogie. J'avais peur d'un truc lent et lourdingue. En réalité, c'est lent et somptueux, et les petits morceaux en plus donnent une profondeur supplémentaire bienvenue aux personnages, à leurs origines, leurs relations, leur évolution, le tout avec des raccords supplémentaires à Tolkien. Bref, c'est un peu la série télévisée de Peter Jackson en Terre du Milieu, avant Amazon et en mieux fait, semble-t-il.

En fait, Vaiana 2 était en réalité prévu comme une série télé, en plusieurs épisodes. Pas les mêmes budgets d'animation du tout, pas le même studio que les films.
La direction de Disney a décidé finalement de remonter la série sous forme de film.

[Ganelon]

@Tybalt (le retour) hum je ne sais pas trop. Version longue également et française malheureusement. C’est très honnête en fin de compte, appliqué même et tant mieux. Je suis plus regardant sur les champs contre-champs entre personnages aux dialogues un peu random et au jeu approximatif ; on a vraiment l’impression qu’un certain arbitraire a régné en salle de montage. Comme si, de temps à autre, deux films différents se faisaient face .
Bref c’est pour moi l’équivalent d’un péplum ou d’une pâtisserie viennoise, roborative.