[Série TV] L'héritage d'AB Productions

[Sans Visage]

Reacher saison 3 épisode 4-6, c'est meilleur que la seconde saison (pas trop dur) mais encore une fois on retombe dans le syndrome américain de la violence qui résout tout. Faut dire que les méchants sont vraiment méchants (violeurs, psychopathes, meurtriers etc...) mais même Sans Visagette commence à se demander si pour sauver une femme, on est obligé de buter 12 gars.
Si vous aimez Taken ou Dexter, c'est probablement pour vous.

[Udo Femi]

Reacher saison 3 épisode 4-6, c'est meilleur que la seconde saison (pas trop dur) mais encore une fois on retombe dans le syndrome américain de la violence qui résout tout. Faut dire que les méchants sont vraiment méchants (violeurs, psychopathes, meurtriers etc...) mais même Sans Visagette commence à se demander si pour sauver une femme, on est obligé de buter 12 gars.
Si vous aimez Taken ou Dexter, c'est probablement pour vous.

J'arrive péniblement à la fin aussi. Reacher c'est un peu l'anti-McGyver...

[Mugen]

Reacher saison 3 épisode 4-6, c'est meilleur que la seconde saison (pas trop dur) mais encore une fois on retombe dans le syndrome américain de la violence qui résout tout. Faut dire que les méchants sont vraiment méchants (violeurs, psychopathes, meurtriers etc...) mais même Sans Visagette commence à se demander si pour sauver une femme, on est obligé de buter 12 gars.
Si vous aimez Taken ou Dexter, c'est probablement pour vous.

J'arrive péniblement à la fin aussi. Reacher c'est un peu l'anti-McGyver...

Tu veux dire qu'il est capable de faire un trombone à partir d'un hélicoptère ?

[Sammael99]

Tu veux dire qu'il est capable de faire un trombone à partir d'un hélicoptère ?

Il transforme des chèvres en eau...

[Kandjar]

Je vais donc attendre la fin de la série pour poutrer ou non les scénaristes. Mais pour le moment, c'est quand même balaise. Entre la quantité incroyable de fashback et flashforward, qui sont liés et sans se marcher dessus, ou faire tâche. Puis la capacité à créer sans cesse du mystère sans dévoiler, c'est fortiche. 

Puis bon, y a une fin ... Car la Caravane de l'étrange, j'en suis encore traumatisé !! 

Bon, après ça faut que j'arrive à convaincre ma belle renarde de passer à Alias ou the Expanse. 


PS : @Kandjar système not the end ? (connais pas ça ..)

Y'a une fin, oui.
En fait y'en a deux. Une très classique, et une tordue qui a fait polémique (mais je maintiens qu'elle a été très mal comprise - et donc probablement très mal amenée).

Not the End, c'est un système générique italien (https://manaprojectstudio.com/portfolio/not-the-end/) dont la mécanique de résolution ne pose pas l'habituelle question "est-ce que ton personnage est assez bon pour accomplir cette action ?" mais "est-ce que ton personnage est assez motivé pour accomplir cette action ?"
Il s'agit donc moins de voir si elle va réussir, que de voir à quel prix est cette réussite, et est-ce que le personnage est prêt à payer ce prix.
Et de fait, son système est composé de deux éléments que j'ai trouvé très intéressants pour jouer du LOST :
- des personnages créés avec des couches de traits ouverts (concept, qualités, compétences/équipement), voués à évoluer
les uns en relation avec les autres
- une mécanique qui plutôt que de générer du succès/échec, génère des rebondissements positifs et négatifs, qui peuvent être facilement exploités pour créer, faire intervenir ou amplifier des mystères

On s'est appuyé sur un board Miro (https://miro.com/app/board/uXjVNKB0tO0= ... 1615105322), et en une bonne quinzaine de séances, on s'est créé toute une mythologie à base de famille de scientifiques allemands exilés créant des machines biomécaniques, de voyage dans le temps, d'un homme politique présent en trois exemplaires simultanés, de références bibliques... C'était bien !

[Tybalt (le retour)]

Reacher saison 3 épisode 4-6, c'est meilleur que la seconde saison (pas trop dur) mais encore une fois on retombe dans le syndrome américain de la violence qui résout tout. Faut dire que les méchants sont vraiment méchants (violeurs, psychopathes, meurtriers etc...) mais même Sans Visagette commence à se demander si pour sauver une femme, on est obligé de buter 12 gars.

Techniquement, oui, mais, pour que le conte soit respecté, il faut qu'à la fin, le Diable se pointe avec un grand sourire et dise : "J'ai perdu une âme, mais tu m'en as offert douze."

[Gridal]

Douglas is Cancelled

Lancée hier soir grâce au seul nom de Steven Moffat, ici scénariste, le sujet de cette mini-série (4 x 40 minutes) ne m'attirait pas plus que ça, et j'ai failli lâcher l'affaire au cours du premier épisode, tant je trouvais les personnages et les rebondissements caricaturaux. Ma compagne m'a convaincu de continuer, et résultat on a regardé les quatre à la suite.

Douglas Bellowes est un présentateur TV, une star dans le domaine depuis des décennies. Tout le monde l'aime. Un beau jour, un quidam tweete "J'ai croisé Douglas ce week end lors d'un mariage, il a raconté une blague sexiste". À partir de ce moment, sa carrière, sa relation avec ses collègues et même sa vie privée deviennent hors de contrôle.

Moffat s'attaque avec cette satire à la cancel culture, à l'immédiateté des réseaux sociaux, à la vengeance, à l'incompréhension entre générations, aux préjugés, au silence coupable et à d'autres choses encore, tout ça en moins de trois heures. C'est très anglais, ça va très vite et c'est parfois très caricatural. Mais après un début un peu fastidieux la série prend un rythme beaucoup plus intéressant, avec surtout un génial troisième épisode en huis clos dans une chambre d'hôtel, quasiment en temps réel, qui commence par être légèrement malaisant pour devenir au fur et à mesure totalement angoissant.

Je suis content d'avoir cette série. Elle a ses défauts : encore une fois, c'est parfois lourdingue dans la satire, et certains passages sont too much (le running gag du chauffeur, c'est nul). Mais à part ça c'est très bien joué et dialogué, c'est réussi dans la retranscription de l'immédiateté des événements, et surtout Moffat balance en pleine gueule une réalité, une horreur quotidienne qui passe inaperçue. Je me questionne sur la conclusion et je pense que c'est le but.

Ah oui on retrouve deux actrices du Doctor Who de Steven Moffat, à l'époque deux compagnes du Docteur (spoilers !), ici deux femmes qui ne peuvent pas se supporter : Karen Gillan et Alex Kingston. Leurs retrouvailles font plaisir à voir.

[Mugen]

1883, prequelle de 1923 et donc de Yellowstone, présente le périple des ancêtres de la famille Dutton vers l'Ouest, accompagnés d'une communauté allemande pas vraiment prête à cette aventure...
À noter Sam Elliot dans un rôle qui lui va tellement bien que je pense qu'il a été écrit pour lui...

Bon beh âpres l'avoir finie, je peux dire c'est vraiment vraiment pas drôle...

Mais c'était magnifique...

[Cuchurv]

Vu la série "The residence" sur Netflix avec Mme. Le pitch "le chef huissier" (traduction de "chief usher" visiblement) de la maison blanche est retrouvé mort pendant une réception officielle. La police de Washington envoie sa meilleure détective pour enquêter.

Bon c'est très drôle et on retrouve l'archétype de "l'inadapté(e) génial(e)" qui plaît toujours. Une enquête à la Agatha Christie de nos jours avec juste l'intervention d'une médecin légiste. En revanche, gros bémol ! C'est trop long. Ils ont étiré l'enquête sur 8 épisodes alors que sur 6 épisodes ça aurait été tout aussi bien (et le 8e épisode c'est 1h30 !). C'est très rocambolesque et ma suspension d'incrédulité tombe parfois (voire souvent) au sol.
Mention spéciale aux décors, on s'y croirait !

[Gulix]

 
Je pense que c'est une feature de la série : on y prend beaucoup plus de plaisir à rencontrer de nouveaux mystères et à élaborer des théories fumeuses (et cliquetantes) qu'à en découvrir les explications. Du coup je trouve que ça se binge assez mal.
LOST, ça s'applique aux personnages de la série comme à son audience.

Ah ben la mon usine à théorie fumeuse tourne à plein régime. Mais je suis vraiment le cul coincé entre le côté frustrant et bordel c'est bien foutu. 

C'est même étrange, ou je connais pas, qu'il n'y a pas un JDR pour émuler ça. Avec peu de survie (pas trop quand même !), beaucoup de drama entre PJ ET PNJ, des mystères, et une carte hexagonal à fouiller. 

Moi, j'adore Lost, que j'ai visionné à l'époque au rythme des sorties hebdomadaires. Je l'ai toujours appréciée en la revoyant avec ma femme lors du Covid, là en mode binge. Et c'était toujours aussi bon.
Après, je ne cherchais pas à trouver la solution des mystères, et ce n'est pas ce que propose la série à mes yeux. Elle propose un voyage des personnages, et c'est ce que j'ai adoré suivre. C'est ce que je cherchais. Et d'autres séries "du même genre", j'en ai tenté, mais justement : quand on révèle trop le mystère et qu'il tombe à plat, sans avoir des personnages poignants à suivre, c'est moins intéressants.
Concernant la fin, d'après ce que j'ai lu dans des livres spécialisés, documentés, elle était prévue par les créateurs assez tôt (saison 3 ou 4, je crois) quand ils ont su qu'ils pouvaient avoir jusqu'à la saison 6. C'est aussi une série de son époque, écrite au fil de la diffusion.

Pour ce qui est du jeu, je suis en train d'en écrire un, dont une alpha est déjà possible. Et la survie ne m'intéresse guère (comme dans la série), mais l'étrange et les personnages sont au coeur : https://gulix.itch.io/two-peaks-island

[Beau Renard]

Top !!!! Je vais regarder ça, une fois rentré du bureau. Bon en vrai, il me reste 3 épisodes pour finir la saison 4 donc je vais craquer ...

Dans le fond tu as entièrement raison, c'est une espèce de voyage intérieur, une avancée des personnages. Je suis, par exemple, ébahis par l'évolution de Jin dans le dernier épisode que je viens de voir. Et la l'entre croissement entre flash back et prolepse rend l'évolution des personnages super intéressants.  Puis dans le fond, on est comme les survivants .. spectateur du désespoir et du mystère.

Après, je serais pas contre une petite révélation ou deux quand même 

Dans le style mystérieux un peu opaque, y avait la Caravane de l'étrange. Mais une fin en eau de boudin pour cause de non renouvellement de la série ....

[Tybalt (le retour)]

Ah oui on retrouve deux actrices du Doctor Who de Steven Moffat, à l'époque deux compagnes du Docteur (spoilers !), ici deux femmes qui ne peuvent pas se supporter : Karen Gillan et Alex Kingston. Leurs retrouvailles font plaisir à voir.

... et le rôle principal est tenu par Hugh Bonneville, qui jouait le comte de Grantham dans Downton Abbey. C'est un cross-over à soi tout seul, ce programme
Le thème a l'air diablement intéressant, surtout avec Moffat au scénario : j'essaierai de la voir à l'occasion. En plus, pas d'abonnement nécessaire, c'est sur Arte (jusqu'au 26 juin).
Je serais curieux de savoir s'il existe aussi des fictions sur le cyberharcèlement par les extrêmes droites, d'ailleurs ?

[nonolimitus]

Hier soir, avec mon Cadet, on a fini la saison 4 de Peaky Blinders... Autant j'ai plutôt bien apprécié les 3 premières saisons, autant celle-là, bof bof... Et la fin, franchement

Bon, on regardera la 5°, mais j'ai peu d'espoir...

C'est dommage toutes ces séries qui ne savent pas s'arrêter à temps...

 

[Jiohn Guilliann]

C'est celle avec les russes, où on ne comprend rien à ce qui se passe, ni aux enjeux ?

[nonolimitus]

C'est celle avec les russes, où on ne comprend rien à ce qui se passe, ni aux enjeux ?

C'était la 3° celle avec les Russes et je l'ai bien aimée... Comme quoi...

J'ai aussi commencé 1883 - sans avoir regardé Yellowstone - et j'aime bien aussi.