Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

[Gridal]

Un fil pour parler de films, vus au cinéma, à la télé, en VOD, en streaming, en DVD, en Blu-Ray... VHS, LaserDisc et autres également acceptés.

[Ganelon]

Dark, alias The Dying of the Light de Paul Schrader, remonté par ses soins en director's cut d'après une copie dvd !
Visible ici : https://darkbypaulschrader.stream/
L'expérience est étrange, on ne sait pas si les variations de grain de l'image sont un artefact des conditions précaires de sa production ou un reflet de la psyché du personnage principal, soit un cadre de la CIA joué avec talent par Nicolas Cage, persuadé à juste titre qu'un terroriste laissé pour mort lors de sa dernière mission est actuellement bien en vie. Manque de pot, Cage est atteint de Paralysie Supranucléaire Progressive, une forme agressive de Parkinson qui le met donc sur la touche quand ses collègues l'apprennent. Bonus : son ennemi est lui-même atteint d'une maladie du sang qui le laisse à moitié paralysé.
Interviennent dans la traque qui s'ensuit, en auxiliaires fidèles du héros isolé, le regretté Anton Yelchin, qui parle très bas et l'européenne Irène Jacob fatalement délurée.
Le film est affecté par la perception et le comportement erratique de Cage, aux absences regrettables et aux emportements pas super timés, et des flashes psychédéliques engloutissant tout, un peu comme dans Altered States. Quelques maladresses ici et là trahissent une facture défaillante et le sentiment que Schrader parle de lui vs la production hollywoodienne, comme si un film d'espionnage fatigué dénonçait ses conditions d'énonciation et terminait en boule au fond d'une corbeille.

[Mugen]

Ah bah tiens, je suis allé voir Oh Canada de Paul Schrader, justement.
Au seuil de la mort, un documentariste contestataire accepte de faire une interview qui revient sur l'ensemble de sa vie et sa carrière.
Mais comme il n'a plus toute sa tête, il se mélange un peu les pinceaux...

Il y a du beau monde, mais j'avoue ne pas avoir été complètement convaincu. Et j'ai un peu de mal avec l'idée que Jacob Elordi (1m96) ait pu être Richard Gere jeune (1m78)...

[Léonard]

Ah bah tiens, je suis allé voir Oh Canada de Paul Schrader, justement.
Au seuil de la mort, un documentariste contestataire accepte de faire une interview qui revient sur l'ensemble de sa vie et sa carrière.
Mais comme il n'a plus toute sa tête, il se mélange un peu les pinceaux...

Il y a du beau monde, mais j'avoue ne pas avoir été complètement convaincu. Et j'ai un peu de mal avec l'idée que Jacob Elordi (1m96) ait pu être Richard Gere jeune (1m78)...

Je l'ai vu aussi. Pour moi, c'est un film confus sur la confusion. Je sais que c'est une adaptation de Russell Banks, qui n'aime pas donner toutes les clés pour comprendre ses romans, mais là, je suis resté un peu au bord du chemin.

[madame ridulle]

En guise de soirée de reveillon j ai eu droit à platrau repas avec starcrash 1 et 2... qui etaient dans la dvdtèque depuis des années mais jamais eu le courage de les affronter... ben je pense que j aurais pu continuer... bon le premier est un exemple du genre je dois dire... John Barry repompe quasi sans modifs ses BO du Trou Noir et de son truc en cours à l epoque... à savoir Moonraker... vous me direz ca tombe bien la star du film est une ancienne James Bond Girl epoque Roger Moore... et allez on pompe un peu de litterature sf le méchant qui s appelle Zarth Arn (les rois des etoiles d Edmond Hamilton), Arrakis et j en passe... l Empereur qu on croirait sorti d Excalibur de Boorman.
Je passe sur le sourire flippant du navigateur qui arrive à eclipser sa tignasse, le robot j en parlerai même pas, faut savoir pas trop tirer sur une ambulance... et AlerteaMalibu Man est inconséquent. La méchante pourrait servir de femme de chambre à la fille de Ming. Bref je crois qu il y a pas grand chose à sauver... et bon le second j ai tenu 8 mn avant d aller me coucher avec un Okorafor... tant qu à faite qu avoir un reveillon de merde autant le passer avec un bon bouquin.

Edit. Cela dit ca m a donné re envie de bosser sur mon setting des mille soleils.

[Ganelon]

Ah bah tiens, je suis allé voir Oh Canada de Paul Schrader, justement.
Au seuil de la mort, un documentariste contestataire accepte de faire une interview qui revient sur l'ensemble de sa vie et sa carrière.
Mais comme il n'a plus toute sa tête, il se mélange un peu les pinceaux...

Il y a du beau monde, mais j'avoue ne pas avoir été complètement convaincu. Et j'ai un peu de mal avec l'idée que Jacob Elordi (1m96) ait pu être Richard Gere jeune (1m78)...

Je l'ai vu aussi. Pour moi, c'est un film confus sur la confusion. Je sais que c'est une adaptation de Russell Banks, qui n'aime pas donner toutes les clés pour comprendre ses romans, mais là, je suis resté un peu au bord du chemin.

Beaucoup aimé ce Schrader. À mon avis, mieux vaut le prendre tel qu’il se donne, comme le miroir brisé d’une vie.

[Elthaïn]

Revu récemment Eternal Sunshine of the Spotless Mind, de Michel Gondry, et j'ai de nouveau beaucoup aimé.

Pour celles et ceux qui ne l'auraient pas vu : c'est l'histoire d'un couple qui vient de se séparer. Elle l'a quitté et a utilisé un nouveau procédé révolutionnaire qui permet d'effacer tout souvenir de la personne avec laquelle on veut rompre. Radical, et violent. Et lui décide de faire la même chose...et lors du procédé, il va se rendre compte que non, il ne veut pas l'oublier, et aussi retrouver pourquoi il était tombé amoureux. C'est beau, triste aussi (sans tomber dans le pathos), avec une brochette d'acteurs remarquable : Jim Carrey et Kate Winslet dans les rôles titres, et derrière Mark Ruffalo, Kirsten Dunst, Elijah Wood et Tom Wilkinson). Le film de Gondry que je préfère, et le plus connu aussi, je prends toujours autant de plaisir à le revoir.

Et sinon, sur une note plus sombre, j'ai été voir le dernier Robert Eggers, Nosferatu. J'ai beaucoup apprécié ce qu'à fait ce monsieur précédemment et j'attendais avec impatience ce remake de Dracula du comte Orlok, qui m'a fait davantage penser au film d'Herzog qu'à celui de Murnau (j'ai très peu de souvenirs de ce dernier cela dit). Et au final, je suis un poil mitigé. Je ne jetterais pas tout le film, cela dit : j'ai bien aimé l'ambiance qu'il instille, le jeu sur les lumières, les décors, la musique, la trame, bref en soi j'aurais pu être conquis. Mais, passé les premières minutes, j'ai vu quelques impairs, comme le Nosferatu, dont l'apparence monstrueuse m'a plus fait sourire

Spoiler:

avec sa moustache

et le jeu quasi-statique de l'acteur, qui tranche avec d'autres représentations (je pensais à celle de Gary Oldman). Pour le coup, voir une statue en plan fixe m'a un peu gêné. J'ai apprécié, cela dit, qu'au lieu de jouer un personnage qui joue de la séduction, celui-ci soit à plein dans l'autoritarisme et la domination. Au point, ça place le personnage (les fans de Vampire trouveront à quel clan il appartient je présume). Le jeu des autres acteurs n'est pas génial non plus : Lili-Rose Deep ne m'a pas impressionné, Willem Dafoe est sous-employé, Bill Skarsgård est bien dans son rôle mais pas transcendant non plus. Et le film est trop long : il démarre très, trop vite, et baisse de rythme après à peine un tiers ou quart de film.
Bref, pas totalement déçu, mais mitigé néanmoins.

[Harfang2]

La guerre des Rohirrim.

Très sympa, joliement animé, respectureux de l'univers Tolkenien, des personnages avec une belle dramaturgie, que ce soit Helm, ses deux fils, le grand méchant, ou le personnage principal et de très belle scène, la dernière charge de l'héroïne étant très élégante.

Un sympathique divertissement.

[Mugen]

Bird
Bailey est une adolescente qui vit dans une banlieue craignos de Grande-Bretagne dans une famille... compliquée.
Elle va rencontrer un homme étrange qui se présente sous le nom de Bird, et cherche à retrouver ses parents, qui ont vécu dans le quartier. Son passé restera assez mystérieux, et il n'a comme repère qu'un paquet de cigarettes sur laquelle le nom d'une résidence est inscrite.
Le film a des aspects fantastiques, même s'il laisse toujours planer le doute sur leur réalité.

Spoiler:

Notamment, le nom du personnage n'est pas son seul lien avec les oiseaux...

[Léonard]

Et sinon, sur une note plus sombre, j'ai été voir le dernier Robert Eggers, Nosferatu. J'ai beaucoup apprécié ce qu'à fait ce monsieur précédemment et j'attendais avec impatience ce remake de Dracula du comte Orlok, qui m'a fait davantage penser au film d'Herzog qu'à celui de Murnau (j'ai très peu de souvenirs de ce dernier cela dit). Et au final, je suis un poil mitigé. Je ne jetterais pas tout le film, cela dit : j'ai bien aimé l'ambiance qu'il instille, le jeu sur les lumières, les décors, la musique, la trame, bref en soi j'aurais pu être conquis. Mais, passé les premières minutes, j'ai vu quelques impairs, comme le Nosferatu, dont l'apparence monstrueuse m'a plus fait sourire

Spoiler:

avec sa moustache

et le jeu quasi-statique de l'acteur, qui tranche avec d'autres représentations (je pensais à celle de Gary Oldman). Pour le coup, voir une statue en plan fixe m'a un peu gêné. J'ai apprécié, cela dit, qu'au lieu de jouer un personnage qui joue de la séduction, celui-ci soit à plein dans l'autoritarisme et la domination. Au point, ça place le personnage (les fans de Vampire trouveront à quel clan il appartient je présume). Le jeu des autres acteurs n'est pas génial non plus : Lili-Rose Deep ne m'a pas impressionné, Willem Dafoe est sous-employé, Bill Skarsgård est bien dans son rôle mais pas transcendant non plus. Et le film est trop long : il démarre très, trop vite, et baisse de rythme après à peine un tiers ou quart de film.
Bref, pas totalement déçu, mais mitigé néanmoins.

Hé bien, moi, je viens de revoir le Nosferatu de Werner Herzog (1978), que j'avais adoré ado. J'ai réussi à convaincre mon fils, qui a vu celui de Robert Eggers sans beaucoup l'apprécier, de regarder celui-ci avec moi.
Résultat : il a bien aimé, alors que j'ai trouvé que ça avait salement vieilli, le jeu d'acteur expressionniste et les dialogues, notamment (Isabelle Adjani n'a pas été gâtée). Cela dit, les images restent magnifiques, avec des plans qui ressemblent à des tableaux de peintres flamands et des jeux d'ombres et de lumières incroyables. Et la musique est toujours aussi envoutante, malgré un son dégueulasse.
En tout cas, je suis étonné que ça plaise à un ado d'aujourd'hui. Mais il peut être vraiment surprenant dans ses goûts en matière de cinéma.

[Elthaïn]

Alors oui, j'avoue, au delà de la beauté des images, la lenteur par laquelle se déploie le film d'Herzog m'avait laissé quelque peu réservé. Et l'aspect aussi très verbeux, qui tient parfois du théâtre. Après, je l'avais vu sur petit écran, et je me demande si, dans une grande salle, il ne s'apprécierait pas davantage ?
En tout cas si ton fils l'a aimé, c'est qu'il a de bons goûts. Ado, pas sûr que j'aurais eu même l'idée de voir un tel film (ou d'autres) et des années après je me dis "mais qu'est-ce que j'ai loupé!".

[rogre]

Nosfératu (Eggers, 2024), nosfératé…
C'est un peu rapide de dire ça comme ça, mais je sors de la salle frustré, parce qu'à la fois, on a un film d'horreur pas si mal (un peu long), mais qui en même temps qui aurait pu être bien plus, même avec le "boulet" pesant du modèle des deux Nosferati précédents…
Ce qui ne va pas selon moi est d'abord d'ordre scénaristique - et parfois visuel aussi.
Le personnage de L-R Depp est juste un concept, qui sans doute a semblé une bonne idée (pour financer le film?), mais tout simplement pas crédible…

Spoiler:

soit pour l'explication sexuelle, mais d'une part c'est évident, et d'autre part ce n'est même pas tenu jusque dans ses conséquences: quand Lily-Rose se donne à son mari, par exemple, en toute logique le vampire devrait être archidépité, voire vaincu! Là, ça aurait été une idée amusante!

- et téléguidée comme d'ailleurs un peu tous les autres personnages, qui agissent en général non comme ils le devraient, mais comme le script l'exige. Donc, difficile de s'attacher - seul W. De Foe est marrant.
On a critiqué le vampire lui même, son apparence, etc… Je le trouve plutôt réussi, notamment sa voix…

Spoiler:

et sa moustache aussi, si si : Dracula chez Stoker a aussi une grosse moustache. Je critiquerai en revanche sa veste de hussards toute moisie: à l'époque il aurait pu en trouver une neuve!

… mais il est aussi prisonnier du concept, et donne l'impression de ne jamais agir.
On multipliera les mentions de passages à mon avis ratés:

Spoiler:

les loups des Carpathes, qui font tomber par la fenêtre, wtf? - la scène du bateau, sans aucune tension - toutes les scènes de peste, plates, bien mieux faites par Herzoh - le gag final avec Knock dans le cercueil, là je n'en ai pas cru mes yeux - etc…

… et cela contraste avec des scènes réussies:

Spoiler:

les tziganes - le comte dans son château - un "von Franz/van Helsing" occultiste - et un vampire bien sale parfois, bonne bande-son

Bref, j'ai bien aimé les précédents films de Eggers, mais celui-ci (le projet date de 2017 paraît-il!) ne se hausse pas au dessus du Dracula de Coppola… que je n'aime pas!
Cela dit, allez le voir pour vous faire votre idée: j'ai entendu un critique radio qualifier le film de "divertissant", et dire que c'est "le Disney de Noël"!

[Mugen]

La Strada
Je suis un peu passé à côté de ce grand classique, dont j'ai surtout trouvé qu'il avait vieilli.

[CptDobey]

Bon, c'est peut-être pas exactement le bon endroit, mais c'est le bon moment

Le fruit d'un KS a été livre fin 2024 (le 31/12 chez moi). Un double CD avec un score écrit par Christopher Young - ponte des musiques de films de genre - pour Nosferatu, le premier, swuila de 1922.

https://open.spotify.com/intl-fr/album/ ... m7QPHvl1QC

 

[Elthaïn]

Le dernier des mohicans.

Un classique, que j'ai pris plaisir à revoir, malgré cette vision qu'ont les anglo-saxons de nous autres, pauvres français. De surcroit, malgré que le fait que le personnage principal soit un blanc élevé par les mohicans, les indiens du film n'ont pas forcément un beau rôle. Après, on peut passer là dessus et se laisser entrainer par l'histoire, ou l'on voit déjà poindre un conflit entre la monarchie britannique et les colons (certes, unis contre les maudits français pour l'heure).
Un très bon film avec un Daniel Day-Lewis excellent.