[CR] [Trône de fer - Chroniques de Barrowlands]
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Re: [CR] [Trône de fer - Chroniques de Barrowlands]
Je ne répondrai pas à cette question...
Edit: pas mal là... là on est dans du haut from page de compèt...
Edit: pas mal là... là on est dans du haut from page de compèt...
Expliquer une blague, c'est comme disséquer une grenouille. On comprend le mécanisme, mais elle n'y survit pas (Mark Twain, un peu modifié)
- Taho
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Re: [CR] [Trône de fer - Chroniques de Barrowlands]
La prochaine partie arrive à grands pas !
Mardi soir, nous en apprendrons peut-être plus sur le retour soudain du vieux seigneur Edrick Blacksword, et nous assisterons à la réaction à chaud de Merrick Hill sur le PS de sa lettre.
Ça risque d'être animé !
Mardi soir, nous en apprendrons peut-être plus sur le retour soudain du vieux seigneur Edrick Blacksword, et nous assisterons à la réaction à chaud de Merrick Hill sur le PS de sa lettre.
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- le Zakhan Noir
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Re: [CR] [Trône de fer - Chroniques de Barrowlands]
CHAPITRE 20 Le conseil des anxieux (by Volken Blacksword, toujours aussi modeste et aimable)
Par tous les diables des mers, cette matinée maussade qui m’agresse les pupilles me donne envie de vomir. La nuit s’estompe, et avec elle ses parfums envoûtants : celui des bouteilles vides qui jonchent le sol, et… la fragrance étoilée de lady Lyanna. Malgré ma blessure qui nous a limités aux câlins et aux mots doux, elle a réussi, l’espace de quelques heures, à me faire croire que tout ceci n’était qu’un vilain cauchemar.. J’ai imaginé que ma gloire au combat contre le plus valeureux de nos ennemis, la découverte impromptue de mon fils (et de sa mère affriolante) , la prospérité retrouvée de Deathwatch grâce aux exploits commerciaux d’Edrick et ma gestion sur mesure des mines de fer, et surtout ce baiser langoureux échangé avec Lyanna à l’ombre du bois sacré durerait pour toujours… le bonheur enfin approché…
Mais ce matin, la réalité me revient en pleine poire : mon père est bien mort, assassiné, humilié et pendu comme un chien par un jeune loup misérable , incapable de gagner sa guerre et même de protéger sa famille et son foyer. Se retourner ainsi comme un lâche contre ses plus fidèles soutiens, c’est indigne du Trône de fer, c’est indigne du Roi du Nord, c’est indigne même du moindre banneret… De rage, je broie le pommeau de ma canne qui m’aidait encore à marcher. Je n’en ai plus besoin : à compter d’aujourd’hui c’est la colère qui me servira d’appui quand mon flanc droit flanchira
Du haut de mes vingt ans, il est temps de grandir, d’agir en homme : les coucheries à tout va et le bruit des pièces, c’est bien, mais il est temps de s’occuper de ce qui compte vraiment : protéger mon fils et sa mère contre vents et marées, venger Jorren Blacksword, tout au bout des terres arides ou des glaces éternelles s’il le faut
Retardé par le traitement de ma blessure par ce mestre que je méprise, j’arrive le dernier au « conseil de guerre ». Malgré le nom il n’est pas question de Fer-né ou de prendre les armes contre les Stark (que ce serait beau pourtant !) mais de gérer les multiples problèmes causés par… le retour du seigneur de Deathwatch, gardien des tertres sacrés, Edrick senior, « l’Immortel »
Le premier défi, de taille, est de faire accepter la présence d’Illyria à ce conseil. Cette femme a de la ressource, une intelligence vive, et une lueur ardente dans le regard que je connais bien : c’est le signe de de ceux qui sont prêts à se battre jusqu’au bout pour leur idéal ou ceux qu’ils aiment. Et je sais que je ne la laisse pas indifférente. Ser Kragnar « Merrick » Ironwolf me soutient à 200% sur ma requête, avec un enthousiasme étonnant
Mais Edrick freine des quatre fers, traumatisé par la perfidie d’Harren Goodbrother. Gagner sa confiance risque d’être long et périlleux, et ce n’est pas une Lady Lyanna qui voit d’un très mauvais œil l’arrivée de cette rivale dans notre cercle intime qui risque d’arrondir les angles.
En pleine discussion, nous sommes interrompus par le crépitement soudain des torches de la salle. Pendant un bref instant, leur flamme a triplé de volume et de brillance (non je ne parle pas de head and Shoulders) ; et pendant que nous nous demandons encore ce qui se passe, Illyria entre dans la salle, avouant à demi-mots qu’elle sait de quoi nous parlons, que les flammes n’ont pas de secret pour elles, et qu’elle peut faire mieux encore. Magie, sorcellerie ? Ces mystères attisent l’intérêt … et un surcroit de méfiance d’Edrick
Quand ser Ironwolf se met à jubiler et à invoquer lui aussi la bénédiction des flammes, de leurs visions (un œil qui pleure du sang… mmmm…), des souvenirs de Braavos me reviennent : on parle là-bas, le regard baissé , de prêtres rouges qui servent le Maitre de la Lumière, Rloch, Glor ‘hh ou un truc comme ça. Une religion lointaine… peu connue, mais qui accomplit l’exploit de compter deux adeptes à l’intérieur de nos murs
Selon Illyria et Kragnar, outre la vénération de la lumière en elle-même, l’attrait de cette religion se fonde sur une relation ‘enfin’ équitable avec un dieu. Exigeant en don de soi, il serait prêt à offrir en retour des pouvoirs qui feraient pâlir d’envie les autres croyants (mention spéciale aux prêtres noyés qui peuvent juste saler leur plat de lentilles ou parler avec des poissons rouges ?)
Tout en espérant qu’elle ne mette pas le feu au château, je suis contraint d’admettre qu’au niveau connaissance/divination au moins, elle dit vrai. Comment expliquer sinon qu’elle parle avec douleur de la mort de mon père alors qu’elle n’avait pas lu la lettre sinistre ?
Quand Kragnar surenchérit sur le thème de la résurrection, insistant sur la plaie mortelle qu’il avait reçue de l’Aigle et la façon dont il était « revenu » parmi nous, je saisis l’occasion pour demander à Illyria si elle peut ramener mon père à la vie. Malgré sa foi ardente, elle recule et bredouille les banalités dont on bassine les sots quand on veut cacher sa propre impuissance. Je m’en rends compte à temps, cet espoir fou m’ayant presque conduit à m’oublier à et à la supplier…
Rhl’oor ou Rlaaa’r est donc décevant après tout, comme tous les autres… ma conversion sur le pouce a déjà fait long feu… elle aura duré une vingtaine de secondes
Pour statuer une fois pour toutes , Edrick a encore une de ces intuitions géniales qui marqueront l’histoire de Westeros: faire surveiller et valider la bonne conduite d’ Illyria par Lady Lianna…
L’air constamment chargé d’électricité entre les jeunes femmes ne lui suffit pas, il veut donc maintenant qu’elles se fréquentent le plus possible ! Je ne m’attarde même pas sur le fait de donner cette « mission » devant l’intéressée, je n’ai pas suffisamment de sourcils à hausser, je présente juste le topo :
A ma gauche, lady Lyanna, belle, très belle, la chevelure noir jais, à la peau pâle comme la neige, le regard étincelant, acéré comme le diamant, glaciale avec la plupart des gens, digne fille de l’ile nordique des Ours, ne craignant pas l’hiver et fermement attachée aux traditions religieuses de nos terres, aux arbres-rois et eux esprits de la nature. Porte souvent l’épée et le haubert. Pourrait sans doute sans être ridicule invoquer le cosmos du cygne. Signe particulier : est follement éprise de moi
A ma droite, Illyria, belle, très belle, avenante, charmeuse, des cheveux blonds vénitiens flamboyants, la peau bronzée par un soleil généreux, le regard brûlant , digne fille de Braavos et pure comme le feu qu’elle adore, ne craignant que la nuit glaciale et les terreurs qu’elle abrite, fermement décidée à convertir les gens à sa religion. Porte souvent des tenues, hum, évocatrices. Pourrait sans doute crier, sans être ridicule « par les flammes du phoenix ! ». Signe particulier : est suffisamment éprise de moi pour traverser un pays en guerre et me présenter notre fils.
Voilà qui Edrick veut mettre côte à côte… est-ce en jours, en heures, ou en minutes, qu’il faut s’attendre à un gros BOUM dévastateur ?
Elles n’ont évidemment attendu personne pour déclencher les hostilités et se comparer sur tous les plans : sur le physique évidemment, le charisme, les modes de vie, la vertu, les qualités martiales ou spirituelles, et jusqu’au nom de leur fils !! (de ce point de vue, c’est un match nul, entre le petit Jeor, j’adooore, et Ferrego Rocher)
Et bien entendu, le gars au milieu, là, qui se fait écarteler violemment, entre une Charybde brûlante et une Sylla glacée, c’est bibi !
Un messager arrive avec des nouvelles qui donnent corps à nos craintes : Edrick senior a contacté le capitaine Jared à Ash Harbour, lui demandant de venir le chercher au port de Seaguard (Salvemer). Premier enseignement : en sollicitant ce petit bateau, il se destine donc à rentrer seul ou presque sur ses terres, lui qui avait pourtant bien dégarni Deathwatch de ses troupes, et qui se gargarisait de rentrer avec le fleuron de la cavalerie Karstak.
La prise de Moat Caitlin par les Poissonnards est sans doute une énorme épine dans son plan initial, mais le constat est là : ceux qui comptaient sur son retour pour regarnir les murailles et assurer la sécurité en seront pour leurs frais.
Edrick jr réagit et donne ses propres instructions : gagner un peu de temps en prétextant des réparations importantes à faire ; le bateau partira le plus tard possible diplomatiquement parlant. Le compte à rebours est lancé, il nous reste entre 2 et 3 semaines avant son retour
Je mets un peu mon cousin dans l’embarras en évoquant publiquement ce qu’il voulait épargner au principal intéressé : l’Immortel réclame l’exécution rapide de Ser Kragnar Ironwolf, dont la véritable identité et les crimes supposés ont été révélés au vieux seigneur par un mestre suant de bile et de rancoeurs refoulées. Comme Lady Lyanna qui en for intérieur n’a jamais pu pardonner à Merrick ce qu’il avait fait (pas tant le viol qu’il n’a pas commis personnellement mais le mariage cynique sous une autre identité) à la pauvre Estiane, elle approuve ce verdict avec sa diplomatie coutumière…
Le sang de Kragnar ne fait qu’un tour, il l’accuse d’avoir œuvré contre lui de mèche avec le gros porc de mestre Ludweck. Le ton monte et les représailles qu’il promet sont sans ambiguité
Une douleur foudroyante tue dans l’œuf le coup de poing ravageur que je comptais projeter dans la gueule bien moche de ce fils de rien qui ose proférer de telles menaces… maudite blessure ! J’en suis réduit à déployer tous les arguments sensés pour le persuader que Lyanna n’a rien manigancé dans son dos. Je ne sais si ceux-ci portent ou s’il surprend le regard meurtrier que je lui lance en même temps que les mots, mais il finit par lui présenter ses excuses
Plus tard dans la journée, aux prix d’un malaise inquiétant, Illyria aura une nouvelle vison : le mestre écrit des horreurs sur Ironwolf et envoie un cavalier rejoindre le front pour transmettre le pli à l’Immortel.
Cela a fini de convaincre notre « ser » que Ludweck le puant avait bien agi seul…
S’ensuit une discussion sans fin pour trouver comment sauver la tête du nouveau chevalier. Après moults tergiversations et reculades (mon idée de se débarrasser du mestre en maquillant sa chute mortelle en accident étant rejetée parce que ça serait trop suspect soi –disant… peuh) , on convient de nier publiquement toutes ses affirmations , de le discréditer, d’insister sur tous les mérites de Kragnar, notamment d’avoir sauvé la vie d’Edrick et grandement contribué à retarder les Fer-nés à Ash Harbour avec son attaque surprise pour brûler les galères
Perdre autant de temps alors que je devrais déjà partir venger mon père m’échauffe lentement mais sûrement. Les bouffées de tabac ne suffisant plus à freiner mon irritation croissante devant les sempiternelles hésitations d’Edrick, je finis presque par l’empoigner et lui crier :
« Edrick, c’est maintenant, c’est ta chance, saisis-là ! Arrête de calculer, numéroter les risques jusqu’au centième, de tourner mille fois ta langue dans ta bouche, prends des mesures radicales, agis, défends férocement tes intérêts et ceux de tes proches, tu prouveras ainsi à ton père qu’il a maintenant un héritier vigoureux et fiable. Si tu veux un jour avoir un destin digne de notre famille, mets moins d’eau dans ton pichet et verses y plus de vin ! Beaucoup plus !»
Sur ce je me retire et déclare aller méditer quelque temps au God’s wood… moi qui n’ai jamais cru en quelque entité que ce soit, à part les dragons d’or, les cons humides, et l’appel du large !
Il y avait évidemment dans ce départ annoncé l’arrière-pensée de voir débouler une Lady Lyanna qui me dévore discrètement du regard, et que j’ai dû mal à ignorer moi-même, mais une fois sur place, il faut bien avouer qu’alors que le vacarme du désespoir assourdit mon cœur, le silence de ces arbres millénaires m’apporte un peu de répit…
Un bruissement de feuilles, hé hé, elle est déjà là… 5 minutes sans moi et c’est déjà trop n’est-ce p…
- Salutations, Seigneur Volken, je ne m’attendais pas à vous voir ici. Permettez que je médite aussi ? Ce chêne est effectivement l’un des plus b…
- Euuh, mon petit Roose, oui, oui, je… (eh meeerde, qu’est-ce qu’il fout-là ce petit puceau à la con ??... vite vite, passons en mode « poker face »)
… je vous cherchais justement, Edrick vous fait mander au château, il désire discuter d’un éventuel accord avec votre famille, et euh… bref, voyez ça avec lui
-Ah ? bon… très bien, je… j’y vais
(vous ai-déjà dit quelle était la compétence la plus utilisée et qui grimpe le plus vite entre tous les PJ ? Que dites vous ? La compétence « Vérité » ? Mmm, I don’t think so)
je retourne à mon isolement, mais finalement cette voix si douce quand elle le veut coule doucement à mes oreilles
« Hphmm, vous méditez maintenant Volken ? »
Elle n’est pas dupe évidemment, et j’entre dans le vif du sujet. Le retour de l’Immortel ne me fait pas peur, et je suis prêt à aller aussi loin qu’il le faudra pour prouver que je tiens à elle, quels que soient les obstacles, les périls. Courage ne signifiant pas débilité, je n’irai pas défier le vieux tant qu’elle pourrait en subir les conséquences à ma place.
Mais vaincre ou mourir pour elle, c’est dans mes cordes, et je pense qu’elle me croit sur ce point. Si seulement je pouvais la convaincre aussi aisément que passer du temps avec mon fils et sa mère n’était pas contradictoire avec mes élans… Je sens confusément que d’un côté elle me verrouille au nez la porte de sa chambre, par convention et peur de son mari, et de l’autre, elle m’interdit de franchir celle d’Illyria, qui m’est pourtant grande ouverte !
Pfff, que les femmes sont compliquées !
Hélas, je l’avertis également que tous mes sentiments pèsent peu en regard du devoir qui guide désormais mon existence : m’assurer que les responsables du crime atroce envers mon père paient tous, jusqu’au dernier, surtout le dernier, le jeune loup. Oui, je partirai sans doute bientôt guerroyer, manigancer, assouvir cette haine dévorante. Elle semble inquiète, tente de me raisonner…
Nous n’aurons pas le temps de renouveler les mêmes adieux passionnés que la dernière fois car mon cousin qui décidément ne se débrouillera jamais tout seul juge notre présence indispensable au conseil, comme nous l’indiquent d’abord deux gardes à la noix, puis ce coq arrogant de Stillgar… Gottferdom, c’est un concours municipal pour savoir qui nous dérangera le plus aujourd’hui??!!
De retour dans la salle du conseil, on en vient au problème d’Edrick (junior) : si nous lisons bien entre les lignes, et même sur les lignes, papa ramène à son fils adoré une donzelle à marier. Karstak ? Grosse, vieille, maigrelette, édentée, de 4 ans ? tout ça à la fois ?, personne ne sait et Edrick s’attend au pire. Il aimerait donc désamorcer la bombe avant qu’elle n’explose et souhaite entendre nos suggestions. Il connait déjà pourtant la solution, la seule, l’unique, mais il souhaite quand même que nous la confirmions, juste comme ça , par plaisir de perdre du temps.
(pour être honnête, il y a bien une autre solution : qu’Edrick plante des graines de couilles dans son slip, les fasse pousser au soleil et tienne tête à son paternel, mais je ne pense pas que c’est ce qu’il veut entendre)
Très bien, faisons lui ce plaisir : vu qu’il nous bassine depuis un petit moment avec sa lady Astreya Ryswell , qu’il roucoule au clair de lune en écrivant des mièvreries (qu’est-ce que ça m’énerve ces gars qui perdent toute dignité pour une femme… hum hum), il serait temps d’en recueillir les fruits .
Evidemment, ça ne va pas tomber tout cuit dans le bec : la « fenêtre de tir » est très étroite : s’il s’y prend trop tard, Papa ramène son laideron. S’il précipite trop les choses, il se prendra, dans le désordre, une gifle, un seau de tomates pourries, et quelques hallebardes bien senties du beau père…
Par contre, s’il réussit son coup, il aura le beurre, l’argent du beurre et une belle crémière dans son lit : il épousera la femme qu’il aime, et l’Immortel pourra difficilement contredire les avantages conséquents qu’apportent une alliance avec une héritière bi-classée Ryswell/Dustin . Ok il n’aime pas les Ryswell, mais bon, ça c’était avant… la brouille, que dis-je, la rupture totale avec les Stark rebat toutes les cartes de la région.
Ca tombe bien, Astreya nous rend visite dans une semaine : ce sera l’occasion de jouer une des parties d’échec (enfin, de cyvosse ) les plus importantes de sa vie. Et mine de rien, j’ai beau le pourrir en permanence, j’ai totalement confiance en mon cousin pour canoter avec doigté sur les rivières périlleuses de la politique
Cette discussion fait à peu près consensus ; en imaginant les noces, je me laisse aller à un petit sourire songeur,… qui se fige instantanément quand mes oreilles ont l’impression d’entendre ces mots de a bouche de mon cousin
« Bien entendu Volken, la touche finale à ce plan est qu’il faudra que mon père ne perde pas la face. S’il a promis de trouver un époux à la demoiselle qu’il ramène, et que je ne suis plus disponible, il faudra qu’il passe l’anneau à un autre noble Blacksword… »
Gasp , il a bien dit ça, et tout le monde semble scruter ma réaction. Lady Lianna a même un petit rictus narquois (pff, c’est du bluff, elle veut juste me faire enrager parce que je ne peux m’empêcher d’avoir des paroles douces et des gestes prévenants envers Illyria…)
Je balbutie une réponse évasive , mais les paroles de mon père, les derniers mots que je garderai de lui , résonnent dans mon crâne « ne te laisse pas avoir mon fils… les mariages arrangés sont une plaie… ». Qu’ils croient tous ce qu’il veulent pour le moment, je connais les pièges à éviter sur le chemin rocailleux de la vie !
Last, but certainly not least, le projecteur (enfin, la torche) se braque sur Lady Lyanna.
Edrick s’étonne qu’elle soit elle aussi gênée le retour de son mari. Bon, oui, d’accord, elle retournerait dans son placard de potiche, loin de l’autorité et du pouvoir qu’elle a commencé à déguster, mais franchement, est-ce si grave ? Qu’elle pense un peu à ces hochements de tête hebdomadaires que lui accorderait l’Immortel en guise de salut, cette chambre remplie de… vide, ces merveilleux chandails à pois roses qu’elle pourra tricoter pour son fils et les futurs petits héritiers ? Bon, c’est votre quotidien normal quoi, rien que vous ne...
Je n’arrive plus à entendre la fin de sa phrase...
J’aime beaucoup mon cousin, et j’admire les talents qu’il déploie dans les négociations complexes et piégeuses avec les marchands… mais quand il fait preuve d’un tel aveuglement, il me fait penser à un cultivateur de poires myope qui sortirait prendre l’air, tomberait nez à nez avec un dragon qui vient de brûler tout son verger , et qui dirait en baillant et en se grattant le nombril : « ouh, y’a une petite brise chaude ce matin non ? »
Tant mieux s’il ne voit pas que Lady Lyanna se consume d’amour pour un autre que son seigneur et maitre, mais comment peut-il sous-estimer à ce point la la frustration qu’elle a de rester dans l’ombre, sans moyen d’agir? Une telle fleur cristalline, pure, (comme l’est Illyria aussi dans le souvenir que j’ai de notre aventure brûlante à Braavos), ne doit pas se faner par manque de lumière et d’amour.
Comme le dira un jour une autre beauté légendaire dans un autre univers
Illyria, qui ne semble pas manquer d’audace, propose une solution, regarder dans les flammes (je vais finir par croire que les adeptes de Rhlooo passent leur vie devant des cheminées…) mais cela nécessite quelque chose… ou quelqu’un de très proche du vieux seigneur. N’étant pas adepte des objets fétiches, seule la présence de son fils nous parait correspondre. Oh le dieu rouge ne réclamerait pas grand-chose, une broutille, une simple fiole de son sang …
Edrick refuse, effrayé des envoutements qu’elle pourrait prodiguer… ça manque un poil de courage, mais ce n’est pas dénué de bon sens
Le conseil se termine enfin et chacun s’occupe fiévreusement de ses préparatifs .
Ser Merrick/Kragnar passe beaucoup (trop ?) de temps avec Illyria, complètement absorbé par cette nouvelle religion. Il est vrai qu’on peut difficilement lui reprocher, quand on sait qu’il est revenu d’entre les morts grâce à ce feu mystique. Malgré tout, une brute sanguinaire recousue du crâne et fanatisé par un dieu qui n’a pas le sens de l’humour, c’est un tantinet dangereux…
. Je ne sais trop quoi penser de ce Rhlo’rr . Existe-il vraiment ? Les pouvoirs semblent l’attester, mais il peut y avoir tellement d’explications différentes… en tout cas, les prêtres rouges sont plutôt craints sur le continent oriental. Nous mettons peut-être la main, voire le bras, dans un engrenage qui nous dépasse , mais je serais prêt à m’allier avec les marcheurs blancs s’il le fallait pour venger mon père et ne pas laisser l’Immortel gâcher toutes mes ambitions
Ma blessure guérit , ce qui me permet de reprendre mes entraînements matinaux (expert en lance ça se travaille…)
Lors de l’un d’entre eux, je remarque qu’Edrick s’éclipse plus ou moins discrètement avec Lady Lianna. Tiens donc… c’est nouveau ça
Comme par hasard, il me convoque ensuite, et me fait cracher ce qu’il sait déjà : oui, nous sommes cousins, amis de longue date, et oui, je l’apprécie. Tss, où veut-il en venir ?
Alors que jai de plus en plus limpression d’être englué dans sa toile de bons sentiments, l’araignée Edrick me donne le coup de grâce avec son « Volken, désormais, à Deathwatch, du dernier des pécors jusqu’à mon cercle le plus intime, vous, et vous seul vous êtes mon véritable ami »
Ah le chien galeux ! Attendri malgré moi, il n’a plus qu’à dérouler la suite :
« et c’est au nom de ce lien fort qui nous unit que je vous demande de me faire une promesse solenelle »
« … laquelle ? »
« Ne faites rien d’inconsidéré, ne partez pas à bride abattue semer le chaos dans le pays pour nuire aux Stark, n’allez pas faire d’attaque suicide auprès des Loups, ne mourrez pas dans un fossé rempli de boue , ……. avant mon mariage avec lady Astreya. C’est un moment important de ma vie, et je vous veux à mes côtés pour l’occasion . Vous êtes mon cousin, mais vous êtes comme un frère pour moi. Soyez là pour assister à mon bonheur et nous trouverons ensemble un moyen de déchaîner votre colère. La vengeance est plat qui se mange froid Volken »
Je gromelle, je proteste, je négocie pour la forme, mais il est fort à ce petit jeu-là le bougre. De guerre lasse, je lui fais cette promesse, avec quand même, quelques clauses d’annulation, faut pas déconner :
• Si la vie de lady Lianna, Ferrego, Illyria ou la sienne (Kragnar n’a pas besoin de moi en théorie) était menacée, je ne serai s plus lié par cette promesse
• Si son mariage devait être sensiblement retardé au-delà des 3 mois prévus, idem.
Je sors et je croise lady Lianna, à qui j’adresse un regard sombre : je me doute bien que c’est elle qui a demandé à Edrick de me sortir ainsi les violons… elle avait peur que j’aille mourir en voulant tuer le jeune Loup . Sa présence m’ a fait du bien quand j’étais horrifié par la lecture de cette lettre sordide, et nous savons tous deux, même si nous jouons au chat et à la souris en permanence, quels sentiments nous unissent. Mais je n’ai pas besoin d’être materné ou chouchouté ! Je suis Volken Blacksword, pas un cireur de chaussures tremblotant ! Je ne crains ni l’Immortel à qui je ferai savoir à quel niveau de lâcheté je situe l’abandon de son propre frère à ses bourreaux, ni le jeune loup, ni tous ceux qui se mettront entre ma vengeance et moi !
Par tous les diables des mers, cette matinée maussade qui m’agresse les pupilles me donne envie de vomir. La nuit s’estompe, et avec elle ses parfums envoûtants : celui des bouteilles vides qui jonchent le sol, et… la fragrance étoilée de lady Lyanna. Malgré ma blessure qui nous a limités aux câlins et aux mots doux, elle a réussi, l’espace de quelques heures, à me faire croire que tout ceci n’était qu’un vilain cauchemar.. J’ai imaginé que ma gloire au combat contre le plus valeureux de nos ennemis, la découverte impromptue de mon fils (et de sa mère affriolante) , la prospérité retrouvée de Deathwatch grâce aux exploits commerciaux d’Edrick et ma gestion sur mesure des mines de fer, et surtout ce baiser langoureux échangé avec Lyanna à l’ombre du bois sacré durerait pour toujours… le bonheur enfin approché…
Mais ce matin, la réalité me revient en pleine poire : mon père est bien mort, assassiné, humilié et pendu comme un chien par un jeune loup misérable , incapable de gagner sa guerre et même de protéger sa famille et son foyer. Se retourner ainsi comme un lâche contre ses plus fidèles soutiens, c’est indigne du Trône de fer, c’est indigne du Roi du Nord, c’est indigne même du moindre banneret… De rage, je broie le pommeau de ma canne qui m’aidait encore à marcher. Je n’en ai plus besoin : à compter d’aujourd’hui c’est la colère qui me servira d’appui quand mon flanc droit flanchira
Du haut de mes vingt ans, il est temps de grandir, d’agir en homme : les coucheries à tout va et le bruit des pièces, c’est bien, mais il est temps de s’occuper de ce qui compte vraiment : protéger mon fils et sa mère contre vents et marées, venger Jorren Blacksword, tout au bout des terres arides ou des glaces éternelles s’il le faut
Retardé par le traitement de ma blessure par ce mestre que je méprise, j’arrive le dernier au « conseil de guerre ». Malgré le nom il n’est pas question de Fer-né ou de prendre les armes contre les Stark (que ce serait beau pourtant !) mais de gérer les multiples problèmes causés par… le retour du seigneur de Deathwatch, gardien des tertres sacrés, Edrick senior, « l’Immortel »
Le premier défi, de taille, est de faire accepter la présence d’Illyria à ce conseil. Cette femme a de la ressource, une intelligence vive, et une lueur ardente dans le regard que je connais bien : c’est le signe de de ceux qui sont prêts à se battre jusqu’au bout pour leur idéal ou ceux qu’ils aiment. Et je sais que je ne la laisse pas indifférente. Ser Kragnar « Merrick » Ironwolf me soutient à 200% sur ma requête, avec un enthousiasme étonnant
Mais Edrick freine des quatre fers, traumatisé par la perfidie d’Harren Goodbrother. Gagner sa confiance risque d’être long et périlleux, et ce n’est pas une Lady Lyanna qui voit d’un très mauvais œil l’arrivée de cette rivale dans notre cercle intime qui risque d’arrondir les angles.
En pleine discussion, nous sommes interrompus par le crépitement soudain des torches de la salle. Pendant un bref instant, leur flamme a triplé de volume et de brillance (non je ne parle pas de head and Shoulders) ; et pendant que nous nous demandons encore ce qui se passe, Illyria entre dans la salle, avouant à demi-mots qu’elle sait de quoi nous parlons, que les flammes n’ont pas de secret pour elles, et qu’elle peut faire mieux encore. Magie, sorcellerie ? Ces mystères attisent l’intérêt … et un surcroit de méfiance d’Edrick
Quand ser Ironwolf se met à jubiler et à invoquer lui aussi la bénédiction des flammes, de leurs visions (un œil qui pleure du sang… mmmm…), des souvenirs de Braavos me reviennent : on parle là-bas, le regard baissé , de prêtres rouges qui servent le Maitre de la Lumière, Rloch, Glor ‘hh ou un truc comme ça. Une religion lointaine… peu connue, mais qui accomplit l’exploit de compter deux adeptes à l’intérieur de nos murs
Selon Illyria et Kragnar, outre la vénération de la lumière en elle-même, l’attrait de cette religion se fonde sur une relation ‘enfin’ équitable avec un dieu. Exigeant en don de soi, il serait prêt à offrir en retour des pouvoirs qui feraient pâlir d’envie les autres croyants (mention spéciale aux prêtres noyés qui peuvent juste saler leur plat de lentilles ou parler avec des poissons rouges ?)
Tout en espérant qu’elle ne mette pas le feu au château, je suis contraint d’admettre qu’au niveau connaissance/divination au moins, elle dit vrai. Comment expliquer sinon qu’elle parle avec douleur de la mort de mon père alors qu’elle n’avait pas lu la lettre sinistre ?
Quand Kragnar surenchérit sur le thème de la résurrection, insistant sur la plaie mortelle qu’il avait reçue de l’Aigle et la façon dont il était « revenu » parmi nous, je saisis l’occasion pour demander à Illyria si elle peut ramener mon père à la vie. Malgré sa foi ardente, elle recule et bredouille les banalités dont on bassine les sots quand on veut cacher sa propre impuissance. Je m’en rends compte à temps, cet espoir fou m’ayant presque conduit à m’oublier à et à la supplier…
Rhl’oor ou Rlaaa’r est donc décevant après tout, comme tous les autres… ma conversion sur le pouce a déjà fait long feu… elle aura duré une vingtaine de secondes
Pour statuer une fois pour toutes , Edrick a encore une de ces intuitions géniales qui marqueront l’histoire de Westeros: faire surveiller et valider la bonne conduite d’ Illyria par Lady Lianna…
L’air constamment chargé d’électricité entre les jeunes femmes ne lui suffit pas, il veut donc maintenant qu’elles se fréquentent le plus possible ! Je ne m’attarde même pas sur le fait de donner cette « mission » devant l’intéressée, je n’ai pas suffisamment de sourcils à hausser, je présente juste le topo :
A ma gauche, lady Lyanna, belle, très belle, la chevelure noir jais, à la peau pâle comme la neige, le regard étincelant, acéré comme le diamant, glaciale avec la plupart des gens, digne fille de l’ile nordique des Ours, ne craignant pas l’hiver et fermement attachée aux traditions religieuses de nos terres, aux arbres-rois et eux esprits de la nature. Porte souvent l’épée et le haubert. Pourrait sans doute sans être ridicule invoquer le cosmos du cygne. Signe particulier : est follement éprise de moi
A ma droite, Illyria, belle, très belle, avenante, charmeuse, des cheveux blonds vénitiens flamboyants, la peau bronzée par un soleil généreux, le regard brûlant , digne fille de Braavos et pure comme le feu qu’elle adore, ne craignant que la nuit glaciale et les terreurs qu’elle abrite, fermement décidée à convertir les gens à sa religion. Porte souvent des tenues, hum, évocatrices. Pourrait sans doute crier, sans être ridicule « par les flammes du phoenix ! ». Signe particulier : est suffisamment éprise de moi pour traverser un pays en guerre et me présenter notre fils.
Voilà qui Edrick veut mettre côte à côte… est-ce en jours, en heures, ou en minutes, qu’il faut s’attendre à un gros BOUM dévastateur ?
Elles n’ont évidemment attendu personne pour déclencher les hostilités et se comparer sur tous les plans : sur le physique évidemment, le charisme, les modes de vie, la vertu, les qualités martiales ou spirituelles, et jusqu’au nom de leur fils !! (de ce point de vue, c’est un match nul, entre le petit Jeor, j’adooore, et Ferrego Rocher)
Et bien entendu, le gars au milieu, là, qui se fait écarteler violemment, entre une Charybde brûlante et une Sylla glacée, c’est bibi !
Un messager arrive avec des nouvelles qui donnent corps à nos craintes : Edrick senior a contacté le capitaine Jared à Ash Harbour, lui demandant de venir le chercher au port de Seaguard (Salvemer). Premier enseignement : en sollicitant ce petit bateau, il se destine donc à rentrer seul ou presque sur ses terres, lui qui avait pourtant bien dégarni Deathwatch de ses troupes, et qui se gargarisait de rentrer avec le fleuron de la cavalerie Karstak.
La prise de Moat Caitlin par les Poissonnards est sans doute une énorme épine dans son plan initial, mais le constat est là : ceux qui comptaient sur son retour pour regarnir les murailles et assurer la sécurité en seront pour leurs frais.
Edrick jr réagit et donne ses propres instructions : gagner un peu de temps en prétextant des réparations importantes à faire ; le bateau partira le plus tard possible diplomatiquement parlant. Le compte à rebours est lancé, il nous reste entre 2 et 3 semaines avant son retour
Je mets un peu mon cousin dans l’embarras en évoquant publiquement ce qu’il voulait épargner au principal intéressé : l’Immortel réclame l’exécution rapide de Ser Kragnar Ironwolf, dont la véritable identité et les crimes supposés ont été révélés au vieux seigneur par un mestre suant de bile et de rancoeurs refoulées. Comme Lady Lyanna qui en for intérieur n’a jamais pu pardonner à Merrick ce qu’il avait fait (pas tant le viol qu’il n’a pas commis personnellement mais le mariage cynique sous une autre identité) à la pauvre Estiane, elle approuve ce verdict avec sa diplomatie coutumière…
Le sang de Kragnar ne fait qu’un tour, il l’accuse d’avoir œuvré contre lui de mèche avec le gros porc de mestre Ludweck. Le ton monte et les représailles qu’il promet sont sans ambiguité
Une douleur foudroyante tue dans l’œuf le coup de poing ravageur que je comptais projeter dans la gueule bien moche de ce fils de rien qui ose proférer de telles menaces… maudite blessure ! J’en suis réduit à déployer tous les arguments sensés pour le persuader que Lyanna n’a rien manigancé dans son dos. Je ne sais si ceux-ci portent ou s’il surprend le regard meurtrier que je lui lance en même temps que les mots, mais il finit par lui présenter ses excuses
Plus tard dans la journée, aux prix d’un malaise inquiétant, Illyria aura une nouvelle vison : le mestre écrit des horreurs sur Ironwolf et envoie un cavalier rejoindre le front pour transmettre le pli à l’Immortel.
Cela a fini de convaincre notre « ser » que Ludweck le puant avait bien agi seul…
S’ensuit une discussion sans fin pour trouver comment sauver la tête du nouveau chevalier. Après moults tergiversations et reculades (mon idée de se débarrasser du mestre en maquillant sa chute mortelle en accident étant rejetée parce que ça serait trop suspect soi –disant… peuh) , on convient de nier publiquement toutes ses affirmations , de le discréditer, d’insister sur tous les mérites de Kragnar, notamment d’avoir sauvé la vie d’Edrick et grandement contribué à retarder les Fer-nés à Ash Harbour avec son attaque surprise pour brûler les galères
Perdre autant de temps alors que je devrais déjà partir venger mon père m’échauffe lentement mais sûrement. Les bouffées de tabac ne suffisant plus à freiner mon irritation croissante devant les sempiternelles hésitations d’Edrick, je finis presque par l’empoigner et lui crier :
« Edrick, c’est maintenant, c’est ta chance, saisis-là ! Arrête de calculer, numéroter les risques jusqu’au centième, de tourner mille fois ta langue dans ta bouche, prends des mesures radicales, agis, défends férocement tes intérêts et ceux de tes proches, tu prouveras ainsi à ton père qu’il a maintenant un héritier vigoureux et fiable. Si tu veux un jour avoir un destin digne de notre famille, mets moins d’eau dans ton pichet et verses y plus de vin ! Beaucoup plus !»
Sur ce je me retire et déclare aller méditer quelque temps au God’s wood… moi qui n’ai jamais cru en quelque entité que ce soit, à part les dragons d’or, les cons humides, et l’appel du large !
Il y avait évidemment dans ce départ annoncé l’arrière-pensée de voir débouler une Lady Lyanna qui me dévore discrètement du regard, et que j’ai dû mal à ignorer moi-même, mais une fois sur place, il faut bien avouer qu’alors que le vacarme du désespoir assourdit mon cœur, le silence de ces arbres millénaires m’apporte un peu de répit…
Un bruissement de feuilles, hé hé, elle est déjà là… 5 minutes sans moi et c’est déjà trop n’est-ce p…
- Salutations, Seigneur Volken, je ne m’attendais pas à vous voir ici. Permettez que je médite aussi ? Ce chêne est effectivement l’un des plus b…
- Euuh, mon petit Roose, oui, oui, je… (eh meeerde, qu’est-ce qu’il fout-là ce petit puceau à la con ??... vite vite, passons en mode « poker face »)
… je vous cherchais justement, Edrick vous fait mander au château, il désire discuter d’un éventuel accord avec votre famille, et euh… bref, voyez ça avec lui
-Ah ? bon… très bien, je… j’y vais
(vous ai-déjà dit quelle était la compétence la plus utilisée et qui grimpe le plus vite entre tous les PJ ? Que dites vous ? La compétence « Vérité » ? Mmm, I don’t think so)
je retourne à mon isolement, mais finalement cette voix si douce quand elle le veut coule doucement à mes oreilles
« Hphmm, vous méditez maintenant Volken ? »
Elle n’est pas dupe évidemment, et j’entre dans le vif du sujet. Le retour de l’Immortel ne me fait pas peur, et je suis prêt à aller aussi loin qu’il le faudra pour prouver que je tiens à elle, quels que soient les obstacles, les périls. Courage ne signifiant pas débilité, je n’irai pas défier le vieux tant qu’elle pourrait en subir les conséquences à ma place.
Mais vaincre ou mourir pour elle, c’est dans mes cordes, et je pense qu’elle me croit sur ce point. Si seulement je pouvais la convaincre aussi aisément que passer du temps avec mon fils et sa mère n’était pas contradictoire avec mes élans… Je sens confusément que d’un côté elle me verrouille au nez la porte de sa chambre, par convention et peur de son mari, et de l’autre, elle m’interdit de franchir celle d’Illyria, qui m’est pourtant grande ouverte !
Pfff, que les femmes sont compliquées !
Hélas, je l’avertis également que tous mes sentiments pèsent peu en regard du devoir qui guide désormais mon existence : m’assurer que les responsables du crime atroce envers mon père paient tous, jusqu’au dernier, surtout le dernier, le jeune loup. Oui, je partirai sans doute bientôt guerroyer, manigancer, assouvir cette haine dévorante. Elle semble inquiète, tente de me raisonner…
Nous n’aurons pas le temps de renouveler les mêmes adieux passionnés que la dernière fois car mon cousin qui décidément ne se débrouillera jamais tout seul juge notre présence indispensable au conseil, comme nous l’indiquent d’abord deux gardes à la noix, puis ce coq arrogant de Stillgar… Gottferdom, c’est un concours municipal pour savoir qui nous dérangera le plus aujourd’hui??!!
De retour dans la salle du conseil, on en vient au problème d’Edrick (junior) : si nous lisons bien entre les lignes, et même sur les lignes, papa ramène à son fils adoré une donzelle à marier. Karstak ? Grosse, vieille, maigrelette, édentée, de 4 ans ? tout ça à la fois ?, personne ne sait et Edrick s’attend au pire. Il aimerait donc désamorcer la bombe avant qu’elle n’explose et souhaite entendre nos suggestions. Il connait déjà pourtant la solution, la seule, l’unique, mais il souhaite quand même que nous la confirmions, juste comme ça , par plaisir de perdre du temps.
(pour être honnête, il y a bien une autre solution : qu’Edrick plante des graines de couilles dans son slip, les fasse pousser au soleil et tienne tête à son paternel, mais je ne pense pas que c’est ce qu’il veut entendre)
Très bien, faisons lui ce plaisir : vu qu’il nous bassine depuis un petit moment avec sa lady Astreya Ryswell , qu’il roucoule au clair de lune en écrivant des mièvreries (qu’est-ce que ça m’énerve ces gars qui perdent toute dignité pour une femme… hum hum), il serait temps d’en recueillir les fruits .
Evidemment, ça ne va pas tomber tout cuit dans le bec : la « fenêtre de tir » est très étroite : s’il s’y prend trop tard, Papa ramène son laideron. S’il précipite trop les choses, il se prendra, dans le désordre, une gifle, un seau de tomates pourries, et quelques hallebardes bien senties du beau père…
Par contre, s’il réussit son coup, il aura le beurre, l’argent du beurre et une belle crémière dans son lit : il épousera la femme qu’il aime, et l’Immortel pourra difficilement contredire les avantages conséquents qu’apportent une alliance avec une héritière bi-classée Ryswell/Dustin . Ok il n’aime pas les Ryswell, mais bon, ça c’était avant… la brouille, que dis-je, la rupture totale avec les Stark rebat toutes les cartes de la région.
Ca tombe bien, Astreya nous rend visite dans une semaine : ce sera l’occasion de jouer une des parties d’échec (enfin, de cyvosse ) les plus importantes de sa vie. Et mine de rien, j’ai beau le pourrir en permanence, j’ai totalement confiance en mon cousin pour canoter avec doigté sur les rivières périlleuses de la politique
Cette discussion fait à peu près consensus ; en imaginant les noces, je me laisse aller à un petit sourire songeur,… qui se fige instantanément quand mes oreilles ont l’impression d’entendre ces mots de a bouche de mon cousin
« Bien entendu Volken, la touche finale à ce plan est qu’il faudra que mon père ne perde pas la face. S’il a promis de trouver un époux à la demoiselle qu’il ramène, et que je ne suis plus disponible, il faudra qu’il passe l’anneau à un autre noble Blacksword… »
Gasp , il a bien dit ça, et tout le monde semble scruter ma réaction. Lady Lianna a même un petit rictus narquois (pff, c’est du bluff, elle veut juste me faire enrager parce que je ne peux m’empêcher d’avoir des paroles douces et des gestes prévenants envers Illyria…)
Je balbutie une réponse évasive , mais les paroles de mon père, les derniers mots que je garderai de lui , résonnent dans mon crâne « ne te laisse pas avoir mon fils… les mariages arrangés sont une plaie… ». Qu’ils croient tous ce qu’il veulent pour le moment, je connais les pièges à éviter sur le chemin rocailleux de la vie !
Last, but certainly not least, le projecteur (enfin, la torche) se braque sur Lady Lyanna.
Edrick s’étonne qu’elle soit elle aussi gênée le retour de son mari. Bon, oui, d’accord, elle retournerait dans son placard de potiche, loin de l’autorité et du pouvoir qu’elle a commencé à déguster, mais franchement, est-ce si grave ? Qu’elle pense un peu à ces hochements de tête hebdomadaires que lui accorderait l’Immortel en guise de salut, cette chambre remplie de… vide, ces merveilleux chandails à pois roses qu’elle pourra tricoter pour son fils et les futurs petits héritiers ? Bon, c’est votre quotidien normal quoi, rien que vous ne...
Je n’arrive plus à entendre la fin de sa phrase...
J’aime beaucoup mon cousin, et j’admire les talents qu’il déploie dans les négociations complexes et piégeuses avec les marchands… mais quand il fait preuve d’un tel aveuglement, il me fait penser à un cultivateur de poires myope qui sortirait prendre l’air, tomberait nez à nez avec un dragon qui vient de brûler tout son verger , et qui dirait en baillant et en se grattant le nombril : « ouh, y’a une petite brise chaude ce matin non ? »
Tant mieux s’il ne voit pas que Lady Lyanna se consume d’amour pour un autre que son seigneur et maitre, mais comment peut-il sous-estimer à ce point la la frustration qu’elle a de rester dans l’ombre, sans moyen d’agir? Une telle fleur cristalline, pure, (comme l’est Illyria aussi dans le souvenir que j’ai de notre aventure brûlante à Braavos), ne doit pas se faner par manque de lumière et d’amour.
Comme le dira un jour une autre beauté légendaire dans un autre univers
Chacun ayant exposé ses angoisses et griefs, nous regrettons de ne pas en savoir plus sur la situation à Seaguard . L’Immortel y est-il déjà ? Pourquoi vient-il par la mer ? Avec qui est-il ? Chaque réponse pourrait nous orienter dans nos priorités- « I don’t fear neither death or pain my lord
- What do you fear my Lady?
- A cage. To stay behind bars until use and old age accept them and all chance of valor has gone beyond recall or desire.
- You are a daughter of kings, a shield maiden of Bear Island. I do not think that will be your fate.
Illyria, qui ne semble pas manquer d’audace, propose une solution, regarder dans les flammes (je vais finir par croire que les adeptes de Rhlooo passent leur vie devant des cheminées…) mais cela nécessite quelque chose… ou quelqu’un de très proche du vieux seigneur. N’étant pas adepte des objets fétiches, seule la présence de son fils nous parait correspondre. Oh le dieu rouge ne réclamerait pas grand-chose, une broutille, une simple fiole de son sang …
Edrick refuse, effrayé des envoutements qu’elle pourrait prodiguer… ça manque un poil de courage, mais ce n’est pas dénué de bon sens
Le conseil se termine enfin et chacun s’occupe fiévreusement de ses préparatifs .
Ser Merrick/Kragnar passe beaucoup (trop ?) de temps avec Illyria, complètement absorbé par cette nouvelle religion. Il est vrai qu’on peut difficilement lui reprocher, quand on sait qu’il est revenu d’entre les morts grâce à ce feu mystique. Malgré tout, une brute sanguinaire recousue du crâne et fanatisé par un dieu qui n’a pas le sens de l’humour, c’est un tantinet dangereux…
. Je ne sais trop quoi penser de ce Rhlo’rr . Existe-il vraiment ? Les pouvoirs semblent l’attester, mais il peut y avoir tellement d’explications différentes… en tout cas, les prêtres rouges sont plutôt craints sur le continent oriental. Nous mettons peut-être la main, voire le bras, dans un engrenage qui nous dépasse , mais je serais prêt à m’allier avec les marcheurs blancs s’il le fallait pour venger mon père et ne pas laisser l’Immortel gâcher toutes mes ambitions
Ma blessure guérit , ce qui me permet de reprendre mes entraînements matinaux (expert en lance ça se travaille…)
Lors de l’un d’entre eux, je remarque qu’Edrick s’éclipse plus ou moins discrètement avec Lady Lianna. Tiens donc… c’est nouveau ça
Comme par hasard, il me convoque ensuite, et me fait cracher ce qu’il sait déjà : oui, nous sommes cousins, amis de longue date, et oui, je l’apprécie. Tss, où veut-il en venir ?
Alors que jai de plus en plus limpression d’être englué dans sa toile de bons sentiments, l’araignée Edrick me donne le coup de grâce avec son « Volken, désormais, à Deathwatch, du dernier des pécors jusqu’à mon cercle le plus intime, vous, et vous seul vous êtes mon véritable ami »
Ah le chien galeux ! Attendri malgré moi, il n’a plus qu’à dérouler la suite :
« et c’est au nom de ce lien fort qui nous unit que je vous demande de me faire une promesse solenelle »
« … laquelle ? »
« Ne faites rien d’inconsidéré, ne partez pas à bride abattue semer le chaos dans le pays pour nuire aux Stark, n’allez pas faire d’attaque suicide auprès des Loups, ne mourrez pas dans un fossé rempli de boue , ……. avant mon mariage avec lady Astreya. C’est un moment important de ma vie, et je vous veux à mes côtés pour l’occasion . Vous êtes mon cousin, mais vous êtes comme un frère pour moi. Soyez là pour assister à mon bonheur et nous trouverons ensemble un moyen de déchaîner votre colère. La vengeance est plat qui se mange froid Volken »
Je gromelle, je proteste, je négocie pour la forme, mais il est fort à ce petit jeu-là le bougre. De guerre lasse, je lui fais cette promesse, avec quand même, quelques clauses d’annulation, faut pas déconner :
• Si la vie de lady Lianna, Ferrego, Illyria ou la sienne (Kragnar n’a pas besoin de moi en théorie) était menacée, je ne serai s plus lié par cette promesse
• Si son mariage devait être sensiblement retardé au-delà des 3 mois prévus, idem.
Je sors et je croise lady Lianna, à qui j’adresse un regard sombre : je me doute bien que c’est elle qui a demandé à Edrick de me sortir ainsi les violons… elle avait peur que j’aille mourir en voulant tuer le jeune Loup . Sa présence m’ a fait du bien quand j’étais horrifié par la lecture de cette lettre sordide, et nous savons tous deux, même si nous jouons au chat et à la souris en permanence, quels sentiments nous unissent. Mais je n’ai pas besoin d’être materné ou chouchouté ! Je suis Volken Blacksword, pas un cireur de chaussures tremblotant ! Je ne crains ni l’Immortel à qui je ferai savoir à quel niveau de lâcheté je situe l’abandon de son propre frère à ses bourreaux, ni le jeune loup, ni tous ceux qui se mettront entre ma vengeance et moi !
Dernière modification par le Zakhan Noir le ven. oct. 18, 2013 10:41 pm, modifié 1 fois.
Expliquer une blague, c'est comme disséquer une grenouille. On comprend le mécanisme, mais elle n'y survit pas (Mark Twain, un peu modifié)
- pelon
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Re: [CR] [Trône de fer - Chroniques de Barrowlands]
très beau CR,
vivement le suivant
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Re: [CR] [Trône de fer - Chroniques de Barrowlands]
ah ben si on peut faire plaisir à nos deux lecteurs habituels, on va pas s'en priver hein...
Expliquer une blague, c'est comme disséquer une grenouille. On comprend le mécanisme, mais elle n'y survit pas (Mark Twain, un peu modifié)
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Re: [CR] [Trône de fer - Chroniques de Barrowlands]
3 lecteurs d'abord !!le Zakhan Noir a écrit :ah ben si on peut faire plaisir à nos deux lecteurs habituels, on va pas s'en priver hein...

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Seuls ceux qui prospèrent peuvent juger de ce qui est sain.
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Re: [CR] [Trône de fer - Chroniques de Barrowlands]
oups veuillez pardonner cette méprise messire, quand il y en a pour deux, il y en a pour trois. En guise de service spécial premium pour les invités VIP du premier rang, j'ai édité le CR qui comportait un nombre inqualifiable de fautes d'orthographe et de grammaire
Voulez-vous que l'on vous serve également des petits fours et du champagne?
Voulez-vous que l'on vous serve également des petits fours et du champagne?
Dernière modification par le Zakhan Noir le jeu. oct. 31, 2013 1:47 am, modifié 1 fois.
Expliquer une blague, c'est comme disséquer une grenouille. On comprend le mécanisme, mais elle n'y survit pas (Mark Twain, un peu modifié)
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Re: [CR] [Trône de fer - Chroniques de Barrowlands]
j'aurais trop peur du poison
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Re: [CR] [Trône de fer - Chroniques de Barrowlands]
Je m'ajoute à la liste des lecteurs... je viens de tout lire, depuis le début, et c'est franchement excellent. Je ne suis qu'un novice dans l'univers du Trône de Fer (je commence tout juste à regarder la série; cf le topic adéquat), mais je suis grand fan de l'ambiance qui se dégage de vos parties, ou tout du moins de vos CR. Bon, je regrette qu'il y ait quelques spoilers vis-à-vis de la saga de R.R Martin (à moins qu'il n'y ait extrapolation de la part de votre meujeu par rapport aux évènements du roman), mais c'est tellement bon que je ne peux m'empêcher de lire.
Moi qui hésite à franchir le pas d'une masterisation dans cet univers, votre campagne me donne furieusement envie de m'y pencher !
Moi qui hésite à franchir le pas d'une masterisation dans cet univers, votre campagne me donne furieusement envie de m'y pencher !

- le Zakhan Noir
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Re: [CR] [Trône de fer - Chroniques de Barrowlands]
hello bienvenue et merci
effectivement il y a quelques spoilers et non des moindres, nous n'avons pas pris de précaution particulière car la plupart des gens connaissent ces événements survenus dans les premiers livres. On essaiera de faire attention pour les suivants
effectivement il y a quelques spoilers et non des moindres, nous n'avons pas pris de précaution particulière car la plupart des gens connaissent ces événements survenus dans les premiers livres. On essaiera de faire attention pour les suivants
Expliquer une blague, c'est comme disséquer une grenouille. On comprend le mécanisme, mais elle n'y survit pas (Mark Twain, un peu modifié)
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Re: [CR] [Trône de fer - Chroniques de Barrowlands]
Bon, il faut dire que je me réveille un peu tard puisque je m'y colle avec dix métros de retard. Et on va dire que j'ai suffisamment avancé la saison 1 pour ne pas tomber de ma chaise (et puis je me persuade que ce sont des inventions de votre MJ en me disant que "non, c'est pas possible, ce serait trop énorme !" ...le Zakhan Noir a écrit :effectivement il y a quelques spoilers et non des moindres, nous n'avons pas pris de précaution particulière car la plupart des gens connaissent ces événements survenus dans les premiers livres. On essaiera de faire attention pour les suivants

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Re: [CR] [Trône de fer - Chroniques de Barrowlands]
Bravo pour cette suite, on s'y croirai.
C'est très riche en rebondissement et tous les personnages sont attachants
Ce sont les parties que je préfère, celle ou les personnages n'ont besoin de rien pour animer des séances. Une accroche, un changement et tout se met en place naturellement tellement les défauts, motivations, liens sont travaillés entre les PJ et les PNJ. Le monde est vivant.
C'est très riche en rebondissement et tous les personnages sont attachants

Ce sont les parties que je préfère, celle ou les personnages n'ont besoin de rien pour animer des séances. Une accroche, un changement et tout se met en place naturellement tellement les défauts, motivations, liens sont travaillés entre les PJ et les PNJ. Le monde est vivant.
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- Prophète
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Re: [CR] [Trône de fer - Chroniques de Barrowlands]
Alors, le seigneur de Deathwatch est rentré ?
- Taho
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Re: [CR] [Trône de fer - Chroniques de Barrowlands]
Peut-être ce soir... Réponse après la partie 

- le Zakhan Noir
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Re: [CR] [Trône de fer - Chroniques de Barrowlands]
ça c'est de la transmission de pensée, je m'apprêtais justement à écrire dans le sujet "papy raconte nos tes parties" que j'avais hâte de jouer... ce soir. Le prochain CR sera donc entre demain et... je ne sais pas, ça dépend qui le rédige
Expliquer une blague, c'est comme disséquer une grenouille. On comprend le mécanisme, mais elle n'y survit pas (Mark Twain, un peu modifié)