Petit compte rendu rapide de notre 1ère partie des As du Crime.
Spoiler:
Le Gros Vladimir invite Gégé la Main Lourde à l'assister dans le vol du livre de comptes. Gégé, qui croît être tombé à cause du Gros Vlad, se méfie mais vient accompagné de Béber. Pendant ce temps, le Gros Vlad a fait parvenir une invitation à Marc Oulin, intéressé par la reprise des bordels de Belleville à bon prix. Après avoir exposé son plan et calmé les tension, ceux-ci décident de monter un tour de garde devant l'hôtel particulier. Béber et Gégé louent une chambre à la nuit au Belleville, l'hôtel situé dans la même rue en face du lieu du coup.
Marc décide d'aller sonner et de se faire passer pour une connaissance qui veut rencontrer La Bigle.
Boum. Premier fiasco sur les beaux discours. M. François, le vieux concierge, invite Marc à patienter dans un fumoir dans la cour intérieure du lieu et en profite pour appeler quelques gros bras du Saigneur. Rasoir arrive avec trois de ses larbins et ne se laisse pas enfumer par les mots doux du tenancier de bordel. Avec quelques menaces bien senties et une lèvre explosée, Marc retrouve la rue, bredouille pendant que Rasoir laisse deux de ses hommes sur place.
Béber et Gégé découvrent bien vite les habitudes de la Bigle qui mange à heure fixe et grille deux clopes par jour. Ils décident de suivre M. François mais cela ne leur apprend rien de plus à part les habitudes alimentaires de la Bigle. Après le passage de deux tapins dans l'hôtel à destination des sbires de Marchini, nos personnages apprennent également que les types de Marchini ne sont là que pour la soirée, histoire de récupérer quelques documents. Ils s'en vont à la nuit tombée.
Bébér, vigilant, note même les horaires de coucher de Rota le métronome.
Jour J
Marc gare sa voiture dans une rue à côté de l'hôtel et c'est parti. Gégé galère à crocheter la porte mais Béber s'y colle et en moins de deux ils sont dedans. Les voici totalement silencieux au 1er étage, dans le couloir menant à la chambre de Rota. Même le Gros Vlad, maladroit, réussit à ne pas faire de bruit. Pourtant, Béber décide de fouiller de son côté le bureau et, fiasco, renverse une lanterne qui se brise, foutant par la même occasion le bordel dans la pièce à la recherche du livre. Gégé, faisant irruption dans la chambre de Rota, voit la porte se refermer sur lui et se fait limite briser l'avant bras sur le coup par Rota et sa canne.
En un instant, le Gros Vlad bloque le coup de canne et empoigne Rota qu'il traine dans son bureau. Avec la manière forte et un coup de surin dans la jambe, la Bigle lache rapidement l'emplacement du livre de comptes (codé) caché dans un tiroir secret. Ils accèdent également, grâce aux connaissances comptables de Marc Oulin, à une comptabilité décryptée et un carnet d'adresses rédigés au propre dans un tiroir encore plus secret. Le butin est une vraie mine d'or.
Mais oups. Au beau milieu de la nuit, une auto fait irruption devant la propriété et klaxonne rapidement. Marchini et ses hommes sont de retour. Apparemment qu'ils veulent vérifier quelques lignes de compta. M. François, furieux de voir les gueux débarquer de nuit, tente de les apostropher mais se reçoit un gentil matraquage et se fait trainer dans le fumoir où Marc a reçu une belle beigne la veille. Se cachant dans le bureau, nos hommes voient passer ceux de Marchini en direction de la chambre de la Bigle puis fouiller le lieu. La Bigle tente d'ailleurs de hurler mais le Gros Vlad lui brise la nuque de sa force herculéenne.
Le premier larron qui rentre dans le bureau se prend un coup de surin et se fait jeter au tapis.
Pendant ce temps, les deux sbires restants et Rasoir intiment aux personnages de sortir. Le hic, ils n'en ont vu qu'un et croient que leurs matraques et couteaux vont les tirer d'affaire. Le souci? Le gros Vlad a récupéré quelques revolvers qu'il a donné à chacun des personnages et a sorti son automatique personnel. Après avoir plombé les deux derniers sbires, Marchini s'enfuit dans l'escalier. Béber se manque et plante son couteau lancé à travers la pièce dans l'omoplate du gros Vlad. De rage, celui-ci termine les sbires blessés au sol tandis que Gégé et Marc se mettent à la poursuite de Rasoir. Gégé rate son lancer de surin tandis que Marc, avide de revanche, débarque dans la cour et, laissant crisser les derniers pas de Rasoir sur le gravier, l'abat froidement d'une balle en pleine tête.
La fuite est désordonnée. Tous sautent dans l'auto de Marc sauf Gégé qui tente de rejoindre à pied les Lilas en toute discrétion. Malheureusement, il est pris en chasse par une bande de trois marlous de Belleville qui le traquent. Fiasco oblige, celui-ci se foule violemment la cheville et commence à se faire battre à mort dans une rue. Coup de bol extrême, un coup de lame chanceux entame la glotte d'un des Apaches et ses compères s'enfuient en courant. Sa vie est sauve mais il mettra un temps fou à rejoindre les Lilas.
Le coup est réussi. Le Saigneur va être furieux demain matin.