Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

[Ganelon]

Straight Times (1978) d’Ulu Grosbard. Très beau film noir avec Dustin Hoffman en repris de justice qui échoue à reprendre une vie normale, un peu la faute à M. Emmet Walsh en parole officer vicelard, Theresa Russel et Harry Dean Stanton. Très bon Hoffman qui impose une sauvagerie virile et sourde sous le vernis d’un gentil gars a priori bien intentionné. Seconds rôles en pagaille qui calent le récit d’une fatalité organique par leurs atavismes particuliers. Excellent moment passé.

[cdang]

Je sors de L'Accident de piano de Quentin Dupieux (avec Adèle Exarchopoulos, Jérôme Commandeur et Sandrine Kiberlain) et j'ai bien aimé.

#tum'étonnesquej'aipasd'ami

[Mickael Ryers]

Ah oui, tiens, un truc qui m'a perturbé : je trouve que l'acteur qui joue Johnny Storm ressemble beaucoup à RDJ.

Je n'ai pas vu le film, mais rien qu'à voir les affiches j’ai eu le même ressenti. Difficile de se dire que ça n'est pas fait exprès

[Mugen]

Eddington
La trajectoire d'un shérif réac du Nouveau Mexique en Mai 2020, pris entre le Covid, Black Lives Matter, le Maire et les conneries complotistes dont s'abreuvent sa femme et sa belle-mère.
Le film oscille perpétuellement entre le western, le thriller et la farce grand-guignolesque.
Je l'ai trouvé brillant, et une illustration très juste de ce qu'est devenue l'Amérique des Républicains.

[Erwan G]

Eddington
La trajectoire d'un shérif réac du Nouveau Mexique en Mai 2020, pris entre le Covid, Black Lives Matter, le Maire et les conneries complotistes dont s'abreuvent sa femme et sa belle-mère.
Le film oscille perpétuellement entre le western, le thriller et la farce grand-guignolesque.
Je l'ai trouvé brillant, et une illustration très juste de ce qu'est devenue l'Amérique des Républicains.

Pas vu, mais David Grossman (un auteur israélien que j'aime bien) a écrit récemment sur Twitter :

Okay so Eddington is not so much a Western as it is a Jim Thompson hardboiled novel with phones

Ta description semble aller dans ce sens (Jim Thompson est l'auteur, entre autres, de Pottsville 1280 hab. et de le Tueur qui est en moi).

[Ganelon]

Jim Thompson est un des auteurs les plus noirs que j'ai jamais lus ! Ce que je crains, à la vue de la BA d'Eddington, c'est une manière hiératique à la Wes Anderson d'après la position de la caméra saisissant, systématiquement semble-t-il, de profil les scènes et les personnages...
Néanmoins, grand fan de Midsomar.

[Mugen]

Ce que je crains, à la vue de la BA d'Eddington, c'est une manière hiératique à la Wes Anderson d'après la position de la caméra saisissant, systématiquement semble-t-il, de profil les scènes et les personnages...

Non, ce n'est pas le cas.

[Tybalt (le retour)]

K-pop Demon Hunters (film d'animation en images de synthèse sur Netflix). Huntrix, un trio féminin de K-pop mène une double vie en étant chasseuses de démons dans les coulisses. Leurs voix et leur harmonie ont le pouvoir de protéger le Honmoon, la barrière spirituelle qui sépare le monde des humains du monde des démons et de leur roi, Gwi-Ma. Bientôt, elles arriveront à rendre le Honmoon doré, afin de sceller définitivement Gwi-Ma dans son monde. Mais l'une des chanteuses a un secret : son père était un démon et elle présente sur sa peau les mêmes dessins que les démons qu'elle et ses deux amies massacrent à tour de bras quotidiennement...
Pendant ce temps, dans l'inframonde, Jinu, un démon que Gwi-Ma contrôle via sa culpabilité des fautes qu'il a commises pendant sa vie de mortel, conçoit un plan redoutable : monter un boy's band de démons afin de voler leurs fans à Huntrix et d'affaiblir le Honmoon...

Le scénario tient sur une pochette d'album et les visages des personnages sont calibrés comme des poupées Mattel, mais la BO, évidemment soignée, envoie du pâté, tout comme l'animation acidulée et cartoonesque à souhait. Et si vous n'avez pas déjà une idée de scénario pour INS/MV avec ce synopsis, je ne sais pas ce qu'il vous faut. On dirait le prétexte idéal pour faire jouer des ados fans de K-pop à ce jeu.

[Blondin]

Le scénario tient sur une pochette d'album et les visages des personnages sont calibrés comme des poupées Mattel, mais la BO, évidemment soignée, envoie du pâté, tout comme l'animation acidulée et cartoonesque à souhait. Et si vous n'avez pas déjà une idée de scénario pour INS/MV avec ce synopsis, je ne sais pas ce qu'il vous faut. On dirait le prétexte idéal pour faire jouer des ados fans de K-pop à ce jeu.

Alors, autant j'ai passé une bonne soirée en le regardant, autant j'ai trouvé que c'était vraiment un film assez faible de la part de Sony Picture Animation. Franchement, The Mitchells vs. the Machines était vaaaaachement plus sympa et douze fois plus drôle... 

Pour être franc, j'ai eu l'impression que si tu connais rien à la K-Pop, tu passes un peu à côté du film. Et vu que je connais que dalle à la culture coréenne en générale (on est plutôt weeb par chez ouam, et encore, c'est Blondine qui remplit pleinement ce rôle)...

Bon, j'avoue que j'ai totalement craqué pour le tigre démon, mais je suis ailurophile, donc cela revient littéralement à tirer sur une corde sensibel .

[Tosheros]

Jim Thompson est un des auteurs les plus noirs que j'ai jamais lus ! Ce que je crains, à la vue de la BA d'Eddington, c'est une manière hiératique à la Wes Anderson d'après la position de la caméra saisissant, systématiquement semble-t-il, de profil les scènes et les personnages...
Néanmoins, grand fan de Midsomar.

J'ai aussi pensé à Wes Anderson au démarrage, énormément de profils avec le côté appui sur des silences surréalistes, les postures de personnages qui restent longtemps à ne rien faire...
Mais c'est clairement moins nourri (voire surchargé) visuellement que les WA, et le côté surréaliste est très différent, justement le côté "trop réaliste" de beaucoup de scènes au début avant de glisser dans le surréaliste est un peu l'antithèse de plusieurs WA où souvent la bizarrerie est là dès le départ et on s'y habitue en "entrant dans son monde".