Alien : Toluka Dreamers [WIP]

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Re: Alien : Toluka Dreamers [WIP]

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Une petite sélection de photos des figs que j'utiliserais pour l'actual play de demain, peintes par moi-même.

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Valnar Nightrunner
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Re: Alien : Toluka Dreamers [WIP]

Message par Valnar Nightrunner »

Bien le bonjour à toutes et à tous.

Ajourd'hui, je vais revenir sur la session en Actual Play que nous avons tourné hier, samedi 01 novembre 2025. Je ne peux malheureusement pas vous montrer la vidéo, qui est actuellement en post prod. Mon commentaire et le résumé de la session se trouveront dans le "spoil" ci-après, mais je peux d'hors et déjà vous donner le titre de cet Acte 1 : "Un lundi de merde à Toluka". Il est susceptible de changer d'ici à la publication de la vidéo cela dis.

Spoiler:
Où l'on découvre les quatre personnages principaux de l'histoire (je vous donnerais leurs fiches un peu plus tard) :

Alison Mamoru : Médecin de terrain de l'USCMC. Peut-être un rien idéaliste, mais pas naïve pour autant. Digne, droite, mais prête à enfreindre les ordres si ça lui permet de sauver une vie. Amie de "Ash" depuis ses classes, prête à tout pour le soutenir et l'aider, surtout si cela lui permet de lui faire lâcher le Sweet Dreams. Et justement, c'est au cours de la nuit que Jade Alicar, infirmière à l'hôpital de Toluka, lui confirmera que Ash a encore quitté la base en catimini pour se rendre à Purgatory pour s'y défoncer. Alison, inquiète et se sentant un peu impuissante, s'éclipsera à son tour pour aller le chercher et le ramener avant que quiconque ne remarque leur absence. De retour, Paulson les remarquera, mais connaissant la situation et appréciant les deux jeunots, il les couvrira à sa manière en faisant mine de rien. Alison, un peu plus tard, ira voir Paulson pour s'enquérir, comme à son habitude, des besoin du vieux soldat en matière d'antalgique. Il lui confirmera que lui aussi fait des cauchemars et ne se repose pas autant qu'il le voudrait, mais dédaignera investiguer plus sur la question. Au cours du petit déjeuné, le Lieutenant Daniels, en charge des 6 escouades de la base, fera une annonce importante : le Sergent Marsden a disparu et tout porte à croire qu'il a déserté pour mener l'enquête sur la mort de son jeune frère, retrouvé mort quelques mois auparavant dans Purgatory (voyez sa fiche dans l'un des posts précédents). Il précise qu'il ne peut pas se permettre d'envoyer une escouade de marines à Purgatory pour le rechercher : cela ne ferait que déclencher l'ire d'une population dangereuse et agressive et la situation actuelle est suffisamment explosive. Il demande, sans en donner l'ordre, que les marines qui seront amenés à se rendre à Toluka-City ouvrent l’œil et tentent d'appréhender ou de raisonner Marsden, de préférence sans effusion de sang. Aline Shepard, la sergente de Alison, lui confira peu après dans la matinée la responsabilité de 3 marines (dont Ash) : sa mission consistera à les amener à l'hôpital pour y consulter le neurochirurgien Ivin Irsh et son assistante le Dr Alira Song. Les deux médecins font équipe de mauvaise grâce pour mener de difficiles recherches dans le cadre du projet SOMNIA 9, visant à étudier de prêt l'épidémie Onirique qui frappe la ville. Les trois marines sont visiblement affectés par cette affection neurologique et le comandement souhaite que les marines qui en sont victime soient traités le plus tôt possible. L'affaire est prise très au sérieux et Aline voudrait qu'on soit certain qu'aucun lien de cause à effet ne soit établi entre les prise de stupéfiant et la maladie... Alison réquisitionnera donc un VTB pour cette sortie exceptionnelle. Elle non plus ne prend pas la situation à la légère : Ash prend effectivement du Sweet Dreams parce que ça fait plusieurs mois qu'il revit, chaque nuit, le traumatisme de la mission à laquelle il a été le seul à survivre des années auparavant. La drogue semble être la seule chose qui l’apaise...

Robert jr Paulson, ex-sergent de l'USCMC, aujourd'hui retiré du service actif mais intégré en tant que personnel civil à Fort Katalis. Fonction : Chef Cuisinier. Vieil ours bourru, détestant les officiers carriéristes, respectant l'expérience, le courage et la conviction. Blessé il y a 15 ans lors de sa dernière mission. Bras droit et jambe gauches remplacés par des prothèses. Borgne depuis cette époque. Au début de la session, il revit sous la forme de rêves récurrents le conflit sur Utopia 7 qui lui a couté ses membres et son œil. Il subit ces cauchemars plus vrais que nature depuis deux semaines et il ne comprend pas pourquoi ces traumatismes ressurgissent maintenant. Vindicatif, il refuse de se laisser aller et s'absorbe dans ses tâches quotidiennes et sa discipline militaire. Au cours de la journée, tandis que les autres personnages se retrouvent de leur côté, aux prises avec de multiples péripéties, il vérifiera ses pièges à rats (autant dans le but de lutter contre la vermine que pour avoir de quoi varier le menu) et découvrira que l'un de ces pièges a visiblement été "saboté" : un salopard a semble-t-il versé un produit chimique hautement corrosif sur le piège, l'acide rongeant au passage le sol et traversant le niveau souterrain se trouvant en-dessous. Furieux, il fera appeler le chimiste en charge de l'entrepôt servant à stocker les différents produits dangereux de la base. Ce dernier ne comprenant pas à quoi il a affaire, prendra un échantillon de la substance, à présent oxydée, pour l'étudier de prêt, promettant à Paulson de lui donner les résultats sitôt qu'il en saurait plus.

Jade Alicar : Colon, citoyenne de Toluka-City, infirmière au centre hospitalier de Toluka. Elle arrondie ses fins de mois en détournant des produits pharmaceutiques qu'elle revend à Purgatory aux dealers. Ces produits entrent dans la composition du Sweet Dreams. Elle est désabusée, aigrie, mais prête à tout pour rassembler les moyens nécessaires à son "évasion" de MT-186. Pour où ? Ailleurs... N'importe où pourvu que ça lui permette d'échapper à cette vie de merde. Amante de Ash depuis le Crash d'il y a deux ans, elle s'inquiète pour lui autant que son amie Alison Mamoru. Cette nuit-là, elle est contactée par Alison qui lui demande d'aller vérifier que Ash n'est pas retourné à Purgatory pour prendre du Sweet Dreams. Guidée par Hex, une gamine de Purgatory, Jade retrouve Ash, effectivement défoncé. Elle appellera Alison et aidera Ash à la rejoindre avant de prendre quelques heures d'un sommeil peu réparateur : bien qu'elle n'en garde aucun souvenir, elle a la sensation viscérale d'avoir rêvé de ses parents décédés des années auparavant. Elle prendra néanmoins son poste à l'hôpital, s'occupant de toiletter les comateux du service du docteur Irsh : la majeure partie est constitué de junkies qui ont succombé à une trop forte prise de Sweet Dreams. Bien qu'elle ne deale pas directement la drogue, Jade est indirectement responsable de leur état puisqu'elle fournie les dealers en ingrédients pharmaceutiques destinés à produire le stupéfiant. Au cours de la journée, elle sera rejointe par Alison, accompagnant trois Marines, dont Ash, pour consulter le docteur Irsh.

Dr. Cybel 341-B : Experte en géologie et métallurgie, Directrice de recherche niveau 5 Weyland-Yutani du projet d'étude sur le Véritanium, première à avoir réussi le raffinage complet du Véritanium et son intégration à deux alliage contenant respectivement du cuivre et du titane. C'est une androïde qui ne dissimule pas sa nature. Elle est appréciée de ses trois subalternes qui ne la considèrent pas différemment d'un scientifique humain. Elle est très curieuse et fascinée par la perspective de mieux comprendre le comportement humain, apprenant par mimétisme. Son laboratoire a été réquisitionné six mois après le Crash alors qu'elle était sur le point de faire une percée majeure, au profit du projet SOMNIA 9, ayant pour objet la recherche des origines de l'épidémie onirique et des moyens de la traiter efficacement. Cybel ne comprend pas ce revirement de ses supérieurs, ce juste après avoir reçu une grosse subvention pour la poursuite de ses travaux. Elle aura beau faire, elle n'obtiendra pas de réponses à ses questions, et sera interdite du moindre droit de regard sur SOMNIA 9. Officiellement, on considère que ce n'est pas son domaine d'expertise... Elle comprend bien la nécessité d'enquêter sur la maladie, et le choix de son labo pour base d'opération puisque il est stratégiquement situé près de Purgatory, épicentre supposé de l'épidémie. Mais elle en vient à se demander s'il n'y aurait pas d'autres implications, notamment un lien possible avec le Véritanium. Est-on vraiment certain que le minerais n'a aucune propriété neurotoxique ? Bien qu'il soit souvent dis que le Sweet Dreams et les émanations toxiques du site du Crash, à Purgatory, soient les vecteurs de l'affection neurologique, un de ses collègues semble en présenter les symptômes et n'est pourtant pas consommateur, pas plus qu'il ne se rend à Purgatory ou dans ses environs directes. Certes, le labo de Cybel se trouve à côté du quartier sinistré, mais l'air qu'on y respire est filtré et pur à 99% en moyenne. Cybel voudra alors mener son enquête de son côté : elle veut comprendre pourquoi elle ne peut plus avoir accès à son labo et pourquoi toutes ses demandes d'amélioration des nouveaux locaux n'aboutissent jamais depuis un an et demi. Elle caressera l'idée un temps de se rendre directement à Brighton pour demander des comptes à ses supérieurs, mais y renoncera pour s'orienter vers le prélèvement d'échantillons de produits toxiques, directement à la source, c'est à dire le site du Crash, en plein coeur de Purgatory. L'endroit y est dangereux : de nombreux cas de disparitions et de meurtres particulièrement violents y sont rapportés. De plus, l'un des collègues de Cyble l'averti que si elle compte agir dans le dos de la Compagnie (elle a suffisamment de libre-arbitre pour en faire le choix), il faudra qu'elle se débarrasse de son géo-localisateur, un petit émetteur- récepteur implanté dans son abdomen. Son collègue acceptera de pratiquer l'opération, insistant sur le fait qu'elle sera délicate, le défis consistant à l'extraire sans couper son signal. Sans quoi la W-Y saura que Cybel n'est plus traçable. Ce faisant, il remarquera, à côté de l'appareil, un second dispositif identique mais trafiqué artisanalement. Il a vraisemblablement été installé récemment, sans doute lors d'une déconnexion hebdomadaire de Cybel, lorsqu'elle se recharge et qu'elle se met à jour. Qui aurait intérêt à la surveiller en dehors de ses employeurs ? Cybel l'ignore, bien qu'elle soupçonne la Chigusa Corp, les rivaux de la W-Y sur MT-186 : le partenariat signé il y a 48 ans entre les deux Compagnies pour la colonisation de la planète ne les empêche évidemment pas d'agir secrètement l'une contre l'autre. Cependant, l'aspect artisanal de l'objet implique peut-être une troisième faction... Lors de l'opération, les quatre scientifiques scruteront les écrans reliés au système de vidéo surveillance (piraté) des alentour du labo réquisitionné. Ils y verront pas mal de mouvements anormaux : des mercenaires de la Weyland, apparemment paniqués, scrutant les alentours avant de se barricader dans le labo. Ensuite, ce que Cybel identifiera vraisemblablement comme un drone volant, probablement de surveillance, passera comme un éclair devant l'une des caméras...

A l'hôpital de Toluka : Les choses s'annonceront d'abord comme un examen médical standard pour les trois marines. L'un d'eux, cependant, se montrera anxieux, agité, scrutant les environs nerveusement, sursautant régulièrement, comme s'il craignait une embuscade. Devant l'inquiétude de Alison, il dira assez brusquement que tout va bien... Ils arriveront dans le labo de Irsh et Song pour les surprendre en pleine dispute à voix basse. Visiblement, ils sont en violent désaccord. Irsh s'emportera en enjoignant Song de contacter ses supérieur pour qu'ils envoient un troisième expert : il veut un troisième avis, étant donné que leurs conclusions divergent. Remarquant les quatre marines, il reprendra son calme et les invitera à s'installer pour qu'il pratique ses examens, consistant principalement en de l'imagerie encéphalique. Ash admettra qu'il consomme du Sweet Dreams, ainsi que l'un des deux autres soldat, mais le troisième, le plus nerveux, bien qu'étant assailli lui aussi de cauchemars violents, n'en consomme pas. Irsh ne paraîtra pas spécialement surpris et devant la curiosité de Mamoru, il l'invitera à venir consulter certains documents informatiques, sous le regard réprobateur de Alira Song. Tout d'abord, Irsh insiste sur le fait que ni le Sweet Dreams, ni les produits toxiques de Purgatory ne sont la cause de l'épidémie, contrairement aux conclusions de Song et celles des scientifiques en charge de SOMNIA 9. Il lui montrera un écran de surveillance affichant la salle des comateux et leurs encéphalogrammes. Il précise que ce qu'elle voit est un enregistrement récent.
"Regardez attentivement" lui dira-t-il. " Ceux-là ont tous consommé du Sweet Dreams, raison de leur état actuel. Mais, évidemment, ils n'en prennent plus aujourd'hui. La partie motrice de leur système nerveux est complètement lésée. Inopérante en grande partie. Mais pas le reste. En résumé, ils sont prisonniers de leur corps. Mais ils ne sont pas pour autant en état de veille. Ils sont en sommeil paradoxal.  Vous avez sous les yeux une quarantaine de patients, et regardez leur encéphalogramme.... maintenant." Alison constate un pic brutal d'activité cérébrale sur tous les encéphalogrammes, et quelques comateux ont un bref sursaut exactement à ce moment précis. "Je ne sais ni comment, ni pourquoi, mais leurs activités cérébrales sont parfaitement synchronisées. Aucun produit neurotoxique, aucun psychotrope à ma connaissance, ne peut avoir de tels effets. Chaque personne a un métabolisme qui lui est propre : il gère à sa manière les différentes substances, les différentes affections, il est plus ou moins résistant à ci ou à ça. Cette activité neuronale est inexplicable pour le moment. Autre chose : le Sweet Dreams ne semble pas déclencher les symptômes de la maladie, il semble au contraire la contrer. Mais ses effets secondaires sont dévastateurs sur le système nerveux, comme vous le constatez"
C'est à ce moment précis que le soldat le plus nerveux sera pris d'une violente nausée et d'un accès de panique incontrôlable. Il se tordra en deux brusquement, vomira le contenu de son estomac avec un peu de sang. Bien entendu, les joueurs s'imaginent déjà un chestburster.... Sauf que non... Il se précipitera dans le couloir en vomissant partout, poursuivit par Ash et Alison, manquant de peu de bousculer Jade qui sortait d'une chambre. Alison ne parviendra pas à le rattraper, mais Ash parviendra à le plaquer au sol, façon tacle de foot américain. Le pauvre gars se cassera le nez en heurtant le sol et finira assommé, mais sa respiration sifflante alertera Alison. Aidée par Jade et deux urgentistes qui passaient dans le couloir à ce moment, elle parviendra à lui faire cracher une masse sanguinolente de la taille d'une cerise qui a, apparemment, été ravalée de travers par le malheureux sous le choc. C'était très probablement cela que son corps essayait d'expulser. Emmené par les deux urgentistes au bloc pour une endoscopie, histoire de vérifier qu'il n'a aucun dégât sérieux au niveau pulmonaire, Jade et les autre marines voient le Dr Alira Song s'éclipser rapidement vers la sortie de l'hôpital. Alison et Irsh se précipitent au dehors pour l'interpeler, mais, sous des trombes d'eau, ils ont juste le temps de la voir entrer dans un véhicule stationné face à l'hôpital, qui démarrera et disparaitra bien vite.
Irsh et Jade ramassent la masse organique étrange recrachée par le soldat et la ramènent au labo, en compagnie de Ash et Alison, dans le but de déterminer s'il s'agit d'une tumeur cancéreuse ou autre. Elle devait visiblement être logée dans son estomac ou son œsophage et tandis qu'il vomissait, il a fait une fausse route en se faisant plaquer au sol.
Ils n'ont pas le temps d'en apprendre plus : l'un des urgentistes déboule dans le labo, le visage moucheté de sang... Il leurs cris de venir immédiatement et que le marine doit être décédé. Tout le monde se précipite dans la salle d'opération pour découvrir un spectacle sanglant : le deuxième urgentiste gît contre un mur, le visage fracassé, tandis que le cadavre du marines est prostré à l'opposé, le crâne fracassé lui aussi par un objet contondant, mais le corps percé d'une demi douzaine de seringues.
Dans un autre coin, une médecin, chargée de l'intervention, est recroquevillée, en état de choc. Après s'être assurée que les deux malheureux sont bel et bien morts, Alison s'empresse de venir aux côtés de la médecin, lui donnant du Naprolève pour l'apaiser, mais exigeant des explications. L'urgentiste survivant explique que l'endoscopie se déroulait bien au début, d'autant que le gars était sonné et qu'ils l'avaient sédaté. Puis, sans signes avant coureur, il s'est brusquement redressé, repoussant tout le monde, arrachant le tube de l'endoscope, puis, en hurlant à répétition "ELLE NE M'AURA PAS ! ELLE NE M'AURA PAS !", en frappant le visage de l'un des urgentistes à mains nues, le défonçant en s'explosant les phalanges, mais sans pourtant s'arrêter. L'autre urgentiste lui a planté des seringues d'anesthésiques : une, puis deux, puis trois, etc jusqu'à six, sans effet. Puis, en désespoir de cause, il s'est saisi d'un porte perfusion et lui a tapé sur le crâne à plusieurs reprises pour l'assommer.... mais dans la panique, il ne s'est pas arrêté avant qu'il soit mort.
Irsh constate le carnage et ne trouve pas d'explication : le marine n'aurait pas pu se relever et être en mesure de se montrer violent, et il n'aurait pas pu continuer avec autant de doses d'anesthésique...

Theodore Crossval : C'est à ce moment que le Marshall arrive, trempé de pluie, appelé en urgence par le personnel de l'hôpital. Visiblement dépité et épuisé, il demande à la cantonade des explications et qu'on fasse évacuer celles et ceux qui n'ont rien à faire là. Ses hommes se chargent de délimiter un périmètre tandis que Crossval s'entretient avec Alison, Irsh et Jade. Il prend ensuite cette dernière à part, lui fait comprendre qu'il sait parfaitement comment elle met du beurre dans ses épinards, tout en l'assurant qu'il n'est pas là pour lui faire des misères. Il reconnaît qu'il est dépassé par la situation et que trop peu de ses hommes sont dignes de confiance. Il demande à Jade de le tenir au courant si quoi que ce soit de nouveau lui vient, mais également de lui servir d'indic à Purgatory. Assez curieusement, cette dernière accepte.

Ce post étant déjà très long et la nuit étant pas mal avancée, je poursuivrais ce récit dès demain. N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.

Dernière modification par Valnar Nightrunner le lun. nov. 03, 2025 3:41 pm, modifié 1 fois.
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Re: Alien : Toluka Dreamers [WIP]

Message par Valnar Nightrunner »

Suite du récit des événements de l'actual play de samedi.

Comme auparavant, ne vous spoilez pas si vous avez l'intention d'incarner un personnage pour jouer cette campagne.

Spoiler:

De retour à Fort Katalis, Alison, Ash et le deuxième Marine se retrouvent dépités par la situation qu'ils viennent de vivre. Alison s'est faite mal à la main droite dans les toilettes de l'hôpital : Après la mort d'un des Marines sous sa responsabilité, elle a éprouvé le besoin de s'isoler. Se sentant coupable de n'avoir pas pu empêcher le drame, fatiguée et rageuse, elle a fracassée le miroir d'un coup de poing. Fort heureusement, elle portait ses gants tactiques et ne s'est pas coupée mais le choc fut douloureusement brutal. A Fort Katalis, ils sont accueillis par Aline Shepard. La sergente, comme à son habitude, paraît froide et déterminée. Pourtant, son discours contredit cette attitude : "Allez vous reposer Mamoru. Votre rapport attendra demain. J'ai eu souvent l'occasion de mitrailler de la paperasse pour faire des rapports après les retours de mission. Alors si vous avez besoin d'aide pour rédiger le vôtre, vous savez où me trouver". Même Spitfire, qui ne manque jamais une occasion d'humilier et de provoquer Alison lui jette un œil compatissant, lui conseille d'aller se reposer en lui disant que là, pour le coup, il ne trouve rien à d'autre à dire, s'excusant presque de ne pas être le sale connard qu'il est d'ordinaire.

Cybel demande à ses trois employés de l'aider, non seulement en la guidant à distance dans son excursion à Purgatory (elle ne connait pas les lieux et aucune carte du quartier n'est plus fiable, tandis qu'eux peuvent avoir accès à des photos aériennes récentes) mais également en conservant avec eux les deux émetteurs qu'on a extrait de son corps. L'idée est de faire croire à la Compagnie qu'elle se trouve toujours dans le labo. Avant qu'elle parte, Cybel et les trois gugus on le temps de voir sur les écrans de surveillance, enregistrant les images de l'entrée de leur ancien labo, qu'un véhicule s'y est arrêté, mais il obstrue l'angle de vue et s'ils savent que quelqu'un en est descendu pour entrer dans le labo, ils n'ont pas eu l'occasion de voir qui. Empruntant le manteau d'un de ses collègues pour dissimuler sa tunique estampillée W-Y, elle prend son véhicule pour se rendre à Purgatory, pas certaine du tout de ce qu'elle fera sur place pour atteindre son objectif : le site de l'épave. Ce qu'il en reste s'est enfoncé dans le sol à une profondeur difficile à estimer. L'ancienne mine sur laquelle est bâtie la ville était profonde d'une dizaine de niveaux... La direction, en revanche, est facile à choisir : le vaisseau a creusé une profonde tranchée de deux kilomètres de long, orientée sur-est / nord-est, et large de plusieurs dizaines de mètres, au bout de laquelle il s'est échoué. Le canyon ainsi formé est bordé de bâtiments en ruine, illuminés ça et là de quelques foyers, indiquant que les lieux sont encore occupés aujourd'hui, par les survivants sinistrés. Un bidon-ville que la Compagnie a déjà pour projet, d'ici un ou deux ans, de nettoyer d'une manière ou d'une autre. Tout dépendra, en définitive, des priorités budgétaires...

A l'hôpital, la situation devient de plus en plus étrange. Le docteur Irsh accepte l'aide de Jade pour étudier de près la masse organique, mais dès le premier petit coup de scalpel, la chose sursaute, laissant les deux personnages blêmes et paralysés, dans l'expectative... "Infirmière... Allez me chercher une des couveuses du service de maternité... Il vaut mieux disséquer ce truc dans un caisson étanche..." Jade se précipite un étage au-dessus et trouve rapidement ce qu'elle cherche : un caisson étanche en plastacier (comparable à du plexiglas transparent, mais dur comme l'acier, garanti inrayable, promotion dix achetés un offert) et dotés, de part et d'autre, de quatre ouvertures circulaires "gantées", ainsi que d'un contrôle de pression et d'oxygénation. Le tout fait un mètre de long et 1m20 de haut, monté sur quatre roues. Jade le ramène aussi vite qu'elle le peut vers l'ascenseur et redescend vers le labo, bien trop lentement à son goût. Lorsqu'elle ouvre les portes, c'est pour trouver le docteur Irsh maintenant fermées des deux mains les portes d'un placard, le souffle court, les yeux exorbités. "Amenez ça par ici, vite, ce truc grossi ! Tenez ces deux portes fermées, je vais prendre de quoi le manipuler sans risque." Jade s'exécute tandis que Irsh se saisi d'une épaisse paire de gants destinés à plonger les mains dans l'azote liquide. Il remplace bien vite Jade devant le placard. "Ouvrez la couveuse et préparez-vous à la refermer dès que j'aurais placé cette horreur dedans". Elle se met en place, ouvre la couveuse et attends nerveusement. Irsh prend une profonde inspiration et ouvre brusquement le placard. Il parvient à se saisir de la masse organique et  à la jeter dans la couveuse, que Jade referme brusquement. La chose fait à présent la taille d'un pomme et semble sautiller par à-coups, aléatoirement... "Et merde..." souffle Irsh. "... J'ai oublié de placer les outils de dissection dans la couveuse avant qu'on enferme ce truc dedans..."

A Fort Katalis, Alison tente de se rasséréner en buvant un café au réfectoire, devant un Paulson qui tente, à sa manière, de se montrer aimable, lui servant une assiette de légumes et d'autres ingrédients non identifiés. De mauvaise grâce, Alison en prend une bouchée mais ne semble pas du tout convaincu de la qualité du plat... Entre temps, le chimiste revient de l'entrepôt des produits dangereux et confirme à Paulson que l'acide retrouvé dans sa cuisine ne correspond pas à ce qu'il connaît, et est, de plus, d'origine organique. N'étant pas biologiste, il ne peut guère en dire plus. Alison demande alors des précisions sur le sujet abordé. Elle est brusquement interrompue par deux Marines qui déboulent en panique dans la salle, leurs criant de venir tout de suite au baraquement d'une des escouades. Dans le couloir, des bottes militaires martèlent le sol, tout le monde se bouscule pour se rendre à l'endroit indiqué. Sur une des couchettes, un marine est étendu, couvert de sueur et respirant profondément et régulièrement, une chose arachnoïde fermement agrippée à son visage. La dizaine de marines rassemblés sont épouvantés, débattant à grands cris de ce qu'il convient de faire. L'alerte est déclenchée et Alison tente, en vain, d'imposer le silence. Quand Paulson entre, en revanche, tout le monde s'écarte pour lui laisser le passage. Le vieux marine s'empare de son couteau et en glisse la lame sous une patte, mais renonce à son plan pour deux raisons : d'une part, il remarque un tentacule caoutchouteux enroulé autour du cou du marine, et qui se resserre dès qu'on touche la créature, et d'autre part, il remarque qu'une patte a perdu quelques phalanges. Se pourrait-il que cette créature se soit prise une patte dans un piège à rats ? Si c'est le cas, est-elle remplie d'acide ? La blessure semble cicatrisée mais Paulson préfère ne pas prendre de risque. Peu après, deux marines en arme entrent dans le baraquement, l'un d'eux, paniqué à la vue du monstre, se précipitant pour appliquer le canon de son fusil sur la chose. C'est Joseph N'Ganna qui ramène le calme d'une voix autoritaire. Tout le monde se détend un peu et la sergente entre dans la pièce. Une fois encore, avec l'un des médecins de la base, Alison est désignée pour prendre en main la situation. Cette dernière, loin de savoir quoi faire précisément, propose qu'on mette le marine en quarantaine, mais pas avant de l'avoir scanné pour déterminer à quoi on a affaire. Le scan révèle que la créature a enfoncé profondément dans l’œsophage un appendice et un autre, plus petit, dans la trachée. Les vessies situées de part et d'autre de la chose semblent respirer et apporter de l'oxygène au marine. Cette créature parasite a-t-elle besoin d'un hôte pour respirer ? Ou bien permet-elle à ce dernier de ne pas mourir d'asphyxie ? Personne n'a de réponse. La question est ensuite posée de savoir si on garde le marine dans le caisson de quarantaine de l'infirmerie, ou bien dans la zone de quarantaine située près du tarmac de la base ? Aline Shepard se détourne, activant son communicateur pour informer le commandement de la situation...

La fin de la session voit Cybel évoluer dans Purgatory, suivant la tranchée creusée par le crash de l'Otranto, dévisagée par la faune locale qui semble hésiter entre la laisser passer ou attaquer cette intruse. Plus elle se rapproche de sa destination, moins elle parvient à se fondre dans la masse, tant ces gens sont débraillés, crasseux et faméliques. Il lui faut bien se rendre à l'évidence : elle n'est pas une pro de l'infiltration...

Un lundi de merde à Toluka...

Voilà pour le compte rendu de la session. Pour le moment, pas de traces des Yautjas... Mais ils sont pourtant là : le drone aperçu sur les caméras de surveillance par Cybel n'est pas humain... Et dans le labo dédié à SOMNIA 9 se trouvent deux Yautjas en cryostase, l'un blessé, l'autre incubant un xénomorphe. Le Yautja encore libre (ils étaient trois à l'origine) rôde autour du labo, reconnaissant les lieux, faisant l'inventaire des proies qui osent s'en prendre à eux, s'apprêtant à frapper dès que l'occasion se présentera. Mais les mercenaires de la Weyland-Yutani savent qu'il est dans les parages : leurs détecteurs de mouvements s'affolent dès qu'il s'approche trop près. En outre, un autre trio fait des ravages parmi les criminels de Purgatory. Ces Yautjas ne sont pas là par hasard. Initialement, ils recherchaient le gisement de Véritanium, mais puisque des humains sont sur place, il convient de tester leurs forces et leurs faiblesses, de déterminer le degré de menace et surtout de déterminer s'ils exploitent le gisement si précieux. Ils ne s'attendaient cependant pas à trouver également une ruche xénomorphe en pleine croissance et l'un d'eux s'est fait surprendre. L'un de ses compagnons, tentant de lui porter assistance, s'est fait prendre en embuscade par la W-Y. Non sans mal, ils sont parvenus à le blesser sérieusement et à le capturer. Et en orbite, occulté, se trouve un vaisseau étranger à bord duquel quatre autres Yautjas se préparent, dont une jeune femelle qui compte bien faire ses preuves. La situation dégénèrera rapidement au début de la deuxième session lorsque le xénomorphe présent dans l'un des Yautjas émergera malgré la cryostase et s'enfuira pour se dissimuler dans les conduits d'aération du labo. 24 heures après, une fois presque adulte, il s'attaquera au personnel et aux mercenaires, les décimant un par un, coupant le courant, et finissant par s’emparer du second Yautja qu'il emmènera dans les sous-sols de Purgatory. Les Joueurs ne verront pas cette partie. Ils en découvriront peut-être le résultat...

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Message par Valnar Nightrunner »

Voici deux nouveaux profils de personnages. Comme toujours, ne vous spoilez pas si vous vous destinez à devenir joueur, surtout que ces deux-là sont importants.

Spoiler:

An' Hek fait partie du premier groupe d'éclaireurs envoyés sur MT-186. L'un de ses compagnons s'est fait surprendre par un facehugger et incube un prédalien, le second s'est fait sérieusement blessé par des humains de la Weyland-Yutani en voulant lui porter secours. Les deux ont été capturés par les humains et sont gardés en cryostase. An' Hek tente par tous les moyens d'entrer dans le labo pour les libérer, mais il est prudent et utilise le drone récupéré d'un de ses compagnons pour espionner les humains et tenter d'élaborer une stratégie.
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V'Kar-Dei a été banni voilà 400 ans d'un clan dont il ne prononce jamais le nom. Pendant 2 siècles, il a erré de planètes en planètes, cherchant un moyen d'expier sa faute, mais la mort se refuse à lui. Cruellement blessé lors d'une chasse, il a été sauvé par une ermite sans clan qui prétend avoir eu la vision de sa destiné. Douée dans la forge du Véritanium, elle a pu remplacer son bras droit et sa jambe gauche par des prothèses exceptionnellement performantes. Il a fallu aussi reconstruire sa colonne vertébrale et renforcer deux de ses mandibules, son œil gauche a aussi dû être remplacé. Dans un premier temps, V'Kar-Dei a maudit la vieille mystique de l'avoir empêché de mourir au combat, mais il a fini par comprendre qu'elle lui offrait une pénitence honorable. Elle lui révéla le secret de Katlar-Steyst, l'Antique Forge, ainsi que sa localisation sur une planète lointaine qui serait appelée plus tard MT-186 par les humains. Une fois sur place, il se décida à en devenir le gardien pour aussi longtemps que sa vie durerait, où jusqu'à ce qu'un successeur digne se présente à lui. D'après des visions qu'il a lui-même reçu, le minerais sacré de cette Forge ne doit plus être exploité avant qu'un clan digne ne le revendique. Car les anciennes traditions se perdent, l'humilité se fait rare et trop de jeunes clans abusent inconsidérément du Sang du Ciel (le Véritanium provient des supernovas mais ne peut apparaître sur un monde que si son étoile parente est née proche de l'épicentre de la supernova. D'ordinaire, il se disperse tellement qu'on ne le retrouve qu'en de rares endroits et en très petite quantité. Ses propriétés sont si exceptionnelles et sa rareté est si grande qu'on comprend vite pourquoi les Yautjas le considèrent comme sacré.) Depuis 200 ans, il veille... Et malheur aux profanateurs qui oseraient passer outre les avertissements gravés dans la pierre. C'est lui qui est responsable de la disparition des 30 mineurs et des 6 prospecteurs qui se sont aventuré dans les profondeurs de la mine située près de Toluka-City. C'est aussi lui que les Yautjas devront affronter s'ils veulent revendiquer la Forge... Mais même les humains ont, à ses yeux, le droit de prétendre à cette forge, si tant est qu'ils s'en montrent dignes en relevant ses défis...
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Message par Valnar Nightrunner »

Quelques autres figurines, que je ne dévoile que parcimonieusement pour certaines, donc ne vous spoilez pas si vous êtes joueur.

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Spoiler:

Un guerrier Prédalien (je hais ce nom, je lui en trouverais un autre)
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La première Reine Xénomorphe
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Cryoban
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Re: Alien : Toluka Dreamers [WIP]

Message par Cryoban »

Jolie coup de pinceau en tout cas
Cthulhu Invictus: Limes Obscurus. Certaines forêts sont plus sombres que d'autres
Dark Operators, un hack du BRP pour Delta Green avec sa feuille de PJ. Du poulpe et des Forces Spéciales.
Un cadavre encombrant Un prologue alternatif à La Ville en Jaune
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Re: Alien : Toluka Dreamers [WIP]

Message par Valnar Nightrunner »

Cryoban a écrit : mer. nov. 05, 2025 5:56 pm Jolie coup de pinceau en tout cas

Merci à toi. Pour être honnête, je n'avais pas touché un pinceau depuis pas loin de 25 ans. Je ne savais même pas ce que ça donnerait. Mais l'éclairage n'est pas adéquat, elles sont surexposées. J'en ferais de meilleures plus tard. Ce sont surtout les figurines qui sont exceptionnelles (selon moi en tous cas) : c'est un vrai plaisir de les peindre et pour de l'impression 3D, je les trouve bien meilleures que ce qu'on trouve dans le commerce, notamment ce que vend une certaine marque en deux mots (le premier commençant par un G et le second se terminant par un P) pour laquelle j'ai bossé lors de mon premier emploi. Mais leurs peintures sont d'assez bonne qualité.
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Re: Alien : Toluka Dreamers [WIP]

Message par Valnar Nightrunner »

Salut à Toutes et Tous.

Encore du spoiler aujourd'hui si vous vous destinez à être autre chose qu'un MJ... Un nouveau personnage d'importance et la description de deux faction. BON JEU !

Spoiler:

Jusqu'à maintenant, à part pour ce qui concerne V'Kar-Dei qui n'appartient plus à aucun clan, les Yautjas que je vous présentais faisaient tous partie du Clan Ketra-Yei. Voici le chef du plus redoutable des clans ennemis de Ketra-Yei (il est constitué des mêmes Yautjas qui sont présentés dans le film "Predators" produit par Troublemakers). Sa description parle d'elle-même, je vous propose plus loin un résumé des deux clans. C'est une première ébauche d'une extension destinée à Alien le JDR.

Image[font][font]Aperçu culturel de la société Yautja matriarcale[/font][/font]Structure sociale et pouvoir
  • Matriarcat comme fondement
    Dans cette version, les femelles Yautja sont rares mais centrales : elles détiennent le pouvoir suprême au sein des clans, notamment via les “Mères d’Honneur” (ou “Matrones”). Ces Femmes d’Honneur supervisent non seulement la transmission des traditions du clan, mais aussi les lois, les rituels et le choix des jeunes chasseurs, enseignants, etc.
    Les mâles ont des rôles prestigieux, souvent liés à la chasse, au combat, à la technologie de guerre, mais ne peuvent accéder aux rôles de décisions suprêmes aussi longtemps que les Femmes d’Honneur vivent (ou tant que leur lignée matriarcale est reconnue).
  • Clans
    Chaque clan est une unité relativement autonome (territoire, navire spatial, vaisseau). Les clans portent des symboles distincts, des décorations, des trophées, etc.
    Les Femmes d’Honneur d’un clan forment un cercle de sagesse : elles tiennent conseil pour les grandes décisions collectives (règlements des conflits entre clans, guerres, alliances, grandes chasses rituelles, etc.).
  • Classes et étapes de vie
    Tous les jeunes, femelles et mâles, passent par des étapes :
    1. Jeunes non initiés (analogue à “unblooded” dans le lore existant) : apprentissage, formation, enseignement des arts de la chasse, de la survie, etc.
    2. Initiation / rite de chasse : réussir certaines épreuves (traque, combat, endurance) pour obtenir le droit de tuer des proies dignes, de récolter un trophée, etc. Ce rite peut être fatal ou très risqué.
    3. Chasseurs confirmés (“blooded”) : ceux qui ont prouvé leur valeur.
    4. Guerriers / vétérans : après plusieurs campagnes, les plus âgés ou les plus expérimentés. Ils peuvent obtenir des rôles de mentor, d’enseignants, de gardiens des légendes, etc.
    5. Anciennes (Femmes d’Honneur âgées) : peu nombreuses, honorées, respectées, elles dirigent, arbitrent, conservent la culture, choisissent les héritières.
Valeurs, rituels, et comportement
  • Rituel de la chasse comme fondement
    La chasse n’est pas seulement sport ou survie, elle est centralité rituelle. On y gagne l’honneur, le respect du clan, la reconnaissance. Les trophées (crânes, mandibules, griffes, etc.) sont entreposés dans des “galeries de trophées” dans les vaisseaux ou les temples sacrés des clans.
  • Code d’honneur
    Même si cette version est matriarcale, le code d’honneur est très cher : ne pas chasser les faibles / innocents, respecter les règles du combat (par exemple, ne pas utiliser certaines armes interdites lors de certaines chasses), défense de son clan, loyauté, courage.
    Les Femmes d’Honneur veillent à ce que les codes soient respectés. Le non-respect grave peut mener à l’exil ou pire.
  • Rôle des Femelles
    En jeunesse, les femelles sont plus impulsives, prenant souvent des risques, courant vers les épreuves de chasse pour prouver leur valeur. Mais en vieillissant, elles deviennent les arbitres, sages, stratèges : elles enseignent aux plus jeunes, gouvernent les conflits, choisissent qui est digne de diriger ou de former.
    Elles sont aussi les gardiennes du savoir ancestral, des traditions, des outils rituels, des récits de chasse, des légendes.
Rivalités et alliances entre clans
  • Rivalité du prestige
    Les clans rivalisent pour la renommée : nombre de trophées, exploits sur des proies dangereuses, explorations de mondes nouveaux, efficacité dans le combat.
    Les Femmes d’Honneur des clans font circuler des récits, des poèmes ou des chants de chasse décrivant les exploits de leurs chasseurs, ce qui nourrit le prestige.
  • Alliances
    Pour des chasses monumentales, des rites communs, pour affronter une menace commune (créatures très dangereuses, Xénomorphes, etc.), plusieurs clans peuvent s’allier temporairement. Ces alliances sont délicates, car les codes d’honneur exigent la méfiance, le respect mutuel, une répartition équitable des rôles.
Origine mythique du peuple
“Lorsque le ciel saigna, le Veritanium tomba.
De ce métal naquirent les Lames et les Cœurs.
Les Anciens forgèrent la Chasse,
et la Chasse forgea les Anciens.”
Fragment du Chant des Premiers Cieux
Les Yautjas croient qu’à l’aube des temps, une pluie de feu s’abattit sur leur monde, déposant sur les plaines vitrifiées une matière pure : le Veritanium, le Sang des Cieux.
Les premiers Yautjas, encore primitifs, furent “choisis” par ce métal — seuls ceux dont la volonté surpassait la peur pouvaient le toucher sans brûler.
Ainsi furent distingués les premiers Anciens Chasseurs (Ka’Rath’yn), qui fondèrent les clans.



Le Veritanium — essence sacrée
  • Ce métal pourrait être vu comme une “substance-pont” entre matière et énergie vitale, peut-être même “chantante” aux oreilles des chamans Yautjas.
  • Dans leur mythologie, il serait le sang solidifié des Anciens Chasseurs, tombé du ciel au début des âges.
  • Sa pureté influe sur la qualité des armes, mais aussi sur la connexion spirituelle qu’un chasseur entretient avec sa proie — un concept à mi-chemin entre science et mysticisme.
[font]Codex du Clan Ketra-Yei : [/font][font]“La Chair du Métal et le Souffle des Ancêtres”[/font]
 Principe central :
“Le Veritanium n’est pas forgé : il choisit ceux qui peuvent le supporter.”
Le clan croit que cette matière sacrée est la mémoire condensée des anciens Yautjas — un métal pensant, un juge silencieux.
Les Trois Premiers Serments :
  1. Serr-Ka’NathServir le cycle.
    La Chasse est un cycle de mort et de renouveau, qui révèle autant qu'il détruit.
  2. Kor-Da’RenParler avec prudence.
    Le mot est une arme qui blesse les vivants et réveille les morts.
  3. Vel’HarunVoir sans désir.
    Observer sans convoiter, tuer sans haine.
Symboles spirituels :
  • La Lame-Réfléchie : utilisée pour exécuter une proie digne, jamais souillée par un sang impur.
  • Le Souffle de la Forge : rituel où les Yautjas inhalent les vapeurs du Veritanium en fusion pour “écouter” les murmures des ancêtres.
  • Le Silence du Vide : moment de méditation absolue après chaque chasse réussie, où les chasseurs doivent “s’effacer” pour ne pas être vus par les morts.
Fragments de langage Yautja
 Langue gutturale, très rythmée.
Les mots sacrés se prononcent en pulsation, presque comme des coups de cœur.
Quelques expressions usuelles :
Expression
Traduction
Sens / Usage
“Kra’Nok Tha!”
“Que la proie te voie venir !”
Défi honorable.
“Vra’Ten-Kai.”
“Sang Noir.”
Insulte grave, désignant un paria.
“Ra’Tok Den.”
“Chasse juste.”
Formule de respect avant une épreuve.
“Ka’Dren’Vor.”
“Le Code ne ment jamais.”
Serment solennel.
“Sha’nor Vak’thra.”
“Je suis celui qui endure.”
Affirmation de maîtrise de soi.
 


[font][font]Légende fondatrice du Clan Ketra-Yei[/font][/font]
“Le Jugement du Veritanium”
Transmise de voix en voix, dans le silence de la forge endormie.
“Sous trois soleils, nul ne peut mentir.” — Parole du Premier Forgeron
Au commencement du Premier Cycle, le ciel de Yautja Prime brûlait sous trois soleils rouges, disposés en un triangle parfait.
On disait qu’ils étaient les yeux du Sang Noir, les témoins de chaque proie, de chaque serment, de chaque trahison.
Les chasseurs vivaient pour être vus par eux — car exister, c’était se mesurer sous leur regard.
 Mais la fierté des Yautjas grandit, et leur soif d’épreuve dévora jusqu’à la terre.
Leurs forges criaient nuit et jour, et les trois soleils devinrent pâles.
Alors, dans le silence qui suivit, un forgeron solitaire partit vers les terres d’ombre, cherchant non pas une proie, mais le pourquoi de sa propre lame.
 Au cœur d’un cratère éteint, il trouva une pierre sombre, pulsant d’une lueur intérieure.
Lorsqu’il la toucha, la pierre parla.
“Je suis le souvenir des soleils tombés.
Vous avez fondu notre chair en armes,
mais notre mémoire, vous ne la comprenez pas.”
Le forgeron comprit alors que cette pierre n’était pas un minerai ordinaire, mais le fragment d’un ancien corps céleste, une mémoire vivante — le Veritanium.
Chaque coup de marteau résonnait comme un cri des anciens.
Chaque arme forgée sans respect éveillait la colère des morts.
 Le forgeron jura de transmettre cette vérité.
Il grava dans le métal trois lignes croisées, symbole des soleils, et prononça les Trois Serments de la Forge et de la Chasse :
  1. Ne chasse jamais sans motif.
  2. Ne forge jamais sans mémoire.
  3. Ne verse le sang que sous les trois regards.
On dit qu’il prit le nom de Ketra, “celui qui lie le fer et le feu”, et qu’il fonda son clan sur ces serments.
Devenus nomades avec le temps, les Yautjas du clan Ketra-Yei jurèrent qu’ils porteraient en eux les trois soleils de Yautja Prime — et qu’ils brilleraient à travers leurs casques, leurs viseurs et leurs armes, pour rappeler au cosmos le triangle perdu. Nombre de clans vagabonds transmettent la même histoire.
Aujourd'hui, les prophètes du clan affirment qu’un jour, un descendant retrouvera ces fragments et rendra la voix au métal.Ce descendant, certains murmurent que c’est Horak’Ten, le “Pont des Étoiles”, l’Intercesseur entre les vivants et les morts. Lui même ignore si cette prophétie est justifiée, sa quête de réponses ne sera peut-être jamais satisfaite.
Prières de Combat du Clan Ketra-Yei
 Ces prières ne sont pas récitées comme des prières humaines, mais émises en modulation gutturale à travers le respirateur, souvent avant le déclenchement d’un duel ou d’une chasse sacrée.
Elles condensent la philosophie du clan : lucidité, mesure, et sacrifice conscient.
Avant la chasse
“Trois soleils voient mon pas.
Aucun sang ne sera versé sans témoin.”

Au moment du premier coup
“Le fer se souvient.
Que sa mémoire me juge.”

Sur un adversaire tombé, digne
“Sous le triangle, nous avons été égaux.
Que ton nom voyage avec la lumière.”

Lorsque la proie fuit ou trahit
“Un des soleils s’éteint pour toi.
Tu marcheras désormais dans l’ombre sans reflet.”

Quand le chasseur se prépare à mourir
“Je rends le fer au feu,
et le feu au ciel.”

Lorsqu’un artefact ancien est découvert
“Les anciens ne dorment pas.
Nous avons seulement oublié comment les entendre.”

Code d’Honneur — Ka’Dren’Tok
 Le Ka’Dren’Tok régit les comportements en chasse et en guerre.
Il ne s’agit pas d’une simple morale, mais d’un code rituel sacré, transmis par les chamans et confirmé par les Matrones.
  1. Ka’Tok-RaLe droit de la proie : nul ne doit tuer un être sans mérite.
  2. Ka’Reth’UnLa chasse élève, la peur détruit : la chasse est une prière, non une vengeance.
  3. Ka’Von-KaiLe sang appelle le sang : chaque mort doit servir à l’apprentissage.
  4. Ka’Thra’TenCeux qui enfreignent le code sont déjà morts.
Les croyances spirituelles
 Les Yautjas croient que chaque chasseur porte en lui une étincelle du Veritanium vivant, qu’ils appellent le Kai’Thra (Cœur des Cieux).
À la mort, ce noyau spirituel rejoint la Forge Étoilée, où les Anciens reforgent les âmes dignes pour les renvoyer dans de nouvelles lignées.
 Les chamans comme Horak’Ten gardent le contact avec cette Forge par des rituels de transe et de scarification :
ils s’entaillent la peau en motifs géométriques et y versent de la poussière de Veritanium, censée “ouvrir” leurs sens à la mémoire ancestrale.


ImageClan rival : Sha’Rak-Vor(« Les Marteaux du Vide » — litt. « Ceux qui Brisent »)
Identité et tonalitéLes Sha’Rak-Vor sont un clan brutal, profondément pragmatique, qui refuse les fioritures mystiques et méprise les rites qui, selon eux, fragilisent l’efficacité. Là où les Ketra-Yei recherchent la légitimité ancestrale et la « mémoire » du Veritanium, les Sha’Rak-Vor célèbrent la force immédiate, la domination et l’humiliation publique de l’ennemi. Pour eux, la chasse est un instrument d’affirmation de supériorité, pas un sacrement.
Structure trinitaireLeur cellule de chasse est strictement organisée selon la Trinité du Marteau :
  1. Vor-Kha — Le Marteau (leader guerrier) : force brute et autorité.
  2. Rok-Sahn — L'Exécuteur (exécuteur tactique) : tactique, brutalité organisée.
  3. Tal’Kor — L’Avide (récolteur) : responsable des trophées, humiliations et mise à mort rituelle.
Chaque trio peut intégrer occasionnellement un quatrième membre (apprenti, éclaireur humain capturé, ou un « banni » racheté), mais ce poste est précaire — le quatrième n’a de valeur que tant qu’il sert la gloire du trio.
Valeurs et code
  • Puissance immédiate : la solution directe prime sur la méditation.
  • Humiliation rituelle : capturer vivant, mutiler symboliquement, marquer et exposer les trophées.
  • Absence de pitié : l’ennemi vaincu n’a pas droit à la mémoire, seulement à la destruction publique.
  • Mépris pour le sacré : tout ce qui ressemble à « mémoire » ou « écoute du métal » est considéré comme superstition dangereuse.
Rites sommaires (exemples)
  • Rituel du Martèlement : avant chaque raid, les trois frappent simultanément un bloc de métal (non-Veritanium si possible) jusqu’à briser la pièce — symbole de la rupture irrepressible.
  • La Parade des Déchus : les trophées ennemis (armes, masques) sont exhibés, cramés et piétinés ; les marques symboliques sont gravées au visage des vaincus.
  • Baptême par la Ruine : un jeune doit réussir à arracher un trophée à une proie hiérarchiquement supérieure et le rapporter sans être blessé ; la preuve de réussite est écorcher le trophée et le fixer sur son torse.
Technologie et tactiqueLes Sha’Rak-Vor privilégient modifications fonctionnelles et armes « améliorées » sans cérémonie. Ils tolèrent (et parfois encouragent) la recherche sur des variantes du Veritanium uniquement pour améliorer la létalité immédiate — mais ils rejettent toute dimension sacrée associée au métal.
Sur le terrain : embuscades brutales, pièges mutilants, utilisation sans scrupule de proies locales pour tester résistances.
Relation avec Ketra-Yei
  • Haine viscérale et ancienne : plusieurs cycles de représailles ont laissé cicatrices culturelles.
  • Conflits rituels : lorsque les Ketra-Yei cherchent la confrontation sous l’égide d’un rite (tribunal, duel sacré), les Sha’Rak-Vor répondent par une attaque délibérément profanatrice — exposer le corps des défunts Ketra-Yei, détruire leurs glyphes, voler leurs fragments de Veritanium.
  • Aucune lutte pour la « foi » : leur objectif n’est pas de conquérir le Veritanium spirituel mais d’humilier et d’effacer la cérémonie : anéantir la mémoire, pas la posséder.
  • Zone grise : malgré la haine, les deux clans sont capables d’alliances temporaires si un ennemi commun menace une région vitale. Ces alliances sont fragiles et souvent trahies par orgueil.
Psychologie du conflit (pour roleplay)
  • Les Sha’Rak-Vor aiment provoquer (laisser des messages, trophées plantés dans le territoire Ketra-Yei).
  • Ils croient que la démonstration publique de supériorité brise la volonté de l’adversaire — rendre un peuple « honteux » est pour eux une victoire complète.
  • Ils considèrent Horak’Ten et ses visions comme des faiblesses exploitables : exécuter un rituel sous leurs yeux et le profaner est la plus grande des humiliations.
Lignes de rôle-play (phrases typiques)
  • Vor-Kha (leader) : “La braise ne garde pas de promesse. Brise-les, et ils ne se relèveront pas.”
  • Rok-Sahn (exécuteur) : “Montrez vos masques. Nous ferons en sorte qu’ils ne servent plus qu’à couvrir la honte.”
  • Tal’Kor (récolteur) : “Un trophée propre n’a pas d’histoire. Nous rendrons la leur muette.”


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Valnar Nightrunner
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Re: Alien : Toluka Dreamers [WIP]

Message par Valnar Nightrunner »

Salut à Toutes et Tous.

Aujourd'hui, deux nouveaux personnages, comme toujours, ne vous spoilez pas inutilement...

Spoiler:

Voici les deux autres membres du trio Sha'Rak-Vor. Bien entendu, ce clan est bien plus vaste mais ils sont tous les trois envoyés pour des missions d'importance.

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Je vous proposerais bientôt les règles vous permettant de jouer des Prédators dans des campagnes Alien, soit comme adversaires, soit comme PJ. Gardez à l'esprit qu'utiliser des Yautjas doit être fait subtilement : ce ne sont pas de simples monstres bourrins. Ils sont méthodiques, discrets et n'agissent jamais sans but clair à atteindre. Bien entendu, il y a quand-même les jeunes fou-fous en quête de trophées, excités par la chasse, mais si vous vous fiez aux deux premiers films prédators, vous constaterez qu'ils s'adaptent à leurs proies : ils privilégieront le corps-à-corps pour tuer des proies fortes et dignes, quitte à ne pas utiliser leurs armes, et piègeront les ennemis sournois ou furtifs. Les vrais chasseurs ne sous-estiment jamais leur proie. Dans l'univers de Alien, l'armement des Marines est meurtrier pour les Yautjas et les moyens de détection peuvent limiter grandement leur camouflage. Vous pourrez, cela dis, transposer l'action dans une époque plus proche de la nôtre : il n'est pas très difficile d'adapter les règles et l'équipement à notre 21ème siècle, voir au vingtième. Les Yautjas ne mobilisent que rarement une vaste force de combat. Le plus souvent, ils sont envoyés par trois. La trinité est un concept important à leurs yeux : les trois soleils de Yautja Prime en est la base et on la retrouve partout, jusque dans leur interface visuel comme le viseur par exemple. Je me suis efforcé de vous proposer des Yautjas avec des personnalités très différentes, des motivations qui leurs sont propres. Le plus difficile est d'éviter l'anthropomorphisme. Ce ne sont PAS des humains. Certains concepts peuvent être compris par les deux espèces, mais interprétés à leur manière. Même d'éventuelles alliances ne peuvent être qu'éphémères. Certains humains ont déjà été acceptés au sein de clans, mais non seulement ce furent des exceptions rarissimes, mais en plus cela n'a jamais duré très longtemps. Je base ma vision des Yautjas sur l'univers étendu et je tire pas mal des choses des BD des années 90. Le seul ennemi que les Yautjas ont en commun avec l'humanité n'est pas représenté par les Xénomorphes, mais par les Ingénieurs. Yautjas et Humains ont été créés, indirectement, par les Ingénieurs, raison de leur morphologie si semblable. Dans mon univers, les Ingénieurs tels que présentés par Ridley Scott ne sont qu'une race esclave des VRAIS ingénieurs. Ils sont restés fidèles à ce pour quoi ils ont été créés, mais même eux n'ont plus rencontrés leurs créateur depuis des millénaires. Les Yautjas, nomades par nature, ont eu l'occasion de prendre conscience de la menace interstellaire qu'ils représentent. Les Ingénieurs engendrent des écosystèmes variés à travers la galaxie, au sein desquels l'ADN de base des "esclaves" fini par engendrer des races à même de maîtriser des technologies et de créer des civilisations, mais si les Ingénieurs trouvent que ces races ne sont pas adaptées à leurs besoins ou insoumises, ils les exterminent. De même, ils tentent en vain d'exterminer toute forme de vie assimilée aux Xénomorphes, puisqu'ils sont incapables de maîtriser ce produit de leur bio-ingénierie. Donc dès qu'ils en détectent quelque part, ils frappent avec leur arsenal biologique. Les Yautjas ont à peine plus de chances que les humains de croiser des ingénieurs, mais quand cela arrive, c'est une guerre totale qui commence... Les Yautjas ne comprennent pas mieux les Ingénieurs que les humains mais il leurs suffit de savoir que ce sont des ennemis meurtriers et ils ne perdent que peu de temps à les analyser : ce ne sont pas des proies dignes mais des ennemis redoutables et détestés à abattre. Il n'est même pas certain que les Yautjas fassent clairement le lien entre les Xénomorphes et les Ingénieurs, ou même que ce lien éventuel les intéresse. Ils sont évolués technologiquement mais n'ont en moyenne pas la même curiosité scientifique que les humains : de fait, leur culture n'évolue pas énormément, les Yautjas sont traditionalistes et même s'ils perfectionnent leurs armes et leurs tactiques, ils ne le font que pour répondre à des menaces récentes, pas vraiment pour faire évoluer leurs connaissances.

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Re: Alien : Toluka Dreamers [WIP]

Message par Valnar Nightrunner »

Salut à vous !

Aujourd'hui, je propose de nouvelles cartes équipement, mais c'est clairement du spoil donc, si vous êtes joueur, vous connaissez la suite...

Spoiler:

Voici une partie des cartes équipements des Yautjas. Elles sont prévues pour être imprimées recto-verso, il ne s'agit ici que de prototypes et il y a des coquilles à corriger. Mais vous avez globalement l'idée. Si vous connaissez les règles de Alien, ça vous donne un aperçu du matos. BON JEU !

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Re: Alien : Toluka Dreamers [WIP]

Message par zuzul »

Hello !
Beau boulot, mais je trouve que c'est assez difficile a lire avec un fond aussi clair.
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Re: Alien : Toluka Dreamers [WIP]

Message par Valnar Nightrunner »

zuzul a écrit : lun. nov. 10, 2025 3:58 pm Hello !
Beau boulot, mais je trouve que c'est assez difficile a lire avec un fond aussi clair.

C'est vrai, tu as raison, mais je suis obligé de faire ainsi dans la mesure où les impressions restent plus sombres. J'ai prévu d'en faire avec des fond plus assombris pour les versions PDF qu'on consulterait sur un écran, voir simplement du texte noir sur fond blanc sous une illustration. Après tout, ce sera une version bouquin. Cela étant, ce ne sont que des protos. Je vais faire des tests d'impression pour mieux me rendre compte. Dans l'absolu, j'aurais pu me contenter de cartes globalement identiques aux cartes équipements déjà proposé dans le premier PDF, mais je voulais une version visuellement différente pour cette autre... faction...
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Re: Alien : Toluka Dreamers [WIP]

Message par Valnar Nightrunner »

Salut à Toutes et Tous.

Aujourd'hui, je publie un document à faire découvrir aux joueurs dans certaines circonstances, au fil de leurs découvertes, donc... spoil...

Spoiler:

Certains le savent déjà s'ils ont lus les sections "spoiler" de précédents posts : l'infestation Xénomorphe sur MT-186 a pour point d'origine le crash en pleine ville d'un vaisseau commercial, l'Otranto, il y a deux ans. Ce vaisseau transportait divers produits chimiques, dont certains neurotoxiques, à but industriels, mais ce qui est moins connu, c'est le fait qu'il se trouvait à bord un laboratoire secret dans lequel étaient conservés plusieurs spécimens de facehuggers pour le compte de la Weyland-Yutani. Ces spécimens furent recueillis initialement sur LV-426, assez peu de temps après les événements ayant amené à la disparition des Marines de l'USS Sulaco, avant l'intervention des Marines de l'USS Sephora. Les spécimens furent conservés en cryostase un certain temps avant d'être amenés à bord de l'Otranto pour qu'ils soient secrètement convoyés vers une station orbitale de la W-Y pour y être affectés à certains projets illégaux... Mais l'Otranto n'atteindra jamais sa destination... Il y a 22 ans, un signal de détresse de l'Otranto est captée par une station relais non loin Theddus, faisant état d'une fuite chimique impossible à colmater et de l'évacuation de l'équipage... L'Otranto disparaît alors des radars pour de bon et nulle trace de l'équipage ne fut retrouvée. En 2183, à cours d'énergie depuis longtemps et sans balise active, l'Otranto réapparaît brusquement en orbite basse descendante de MT-186, tous feux éteints, au cours d'une éruption solaire de forte intensité. Les systèmes de détection au sol et ceux de l'USS Walkyrie, en orbite géostationnaire au-dessus de Fort Katalis, sont aveugles à cause de la charge électromagnétique qui sature les orbites et la haute atmosphère de la planète. Quand l'Otranto est finalement repéré, il est trop tard pour l'aborder ou même l'intercepter : il entre dans l'atmosphère au niveau de l'équateur et termine sa course dans l'hémisphère nord, dans la partie nord-est de Toluka-City. L'incident causera la mort ou la disparition de plus de 700 personnes, un bilan lourd pourtant approximatif puisque le recensement de la population n'est plus à jour depuis de nombreuses années. La ville étant construite sur une ancienne mine désaffectée, le sol s'effondre et ce qui reste de l'épave du vaisseau plonge de dix niveaux sous la surface, ce qui correspond à plusieurs centaines de mètres. Les incendies et les émanations toxiques saturent la zone, le sol et les fondations des bâtiments sont instables, rendant toute investigation des lieux et de l'épave excessivement dangereuse. La W-Y retrouvera pourtant la boîte noire et les journaux de bord, mais pas ceux de Hope, l'androïde ingénieure de l'Otranto, qui seront, pour leur part, retrouvées par les Morlocks un an plus tard, ces derniers s'étant installés dans les sous-sols instables de Purgatory pour exploiter les produits chimiques des conteneurs encore intacts de l'épave. Ces produits servent en grande partie à la production de Sweet Dreams. Ce ne sont pas des produits rares ou difficile à obtenir, mais pour des civils, en obtenir en si vaste quantité est tout simplement impossible.

BREF ! Voici les journaux personnels de Hope (je les ai écris en me basant sur le court-métrage "Alien : Alone" qui retrace justement les tous derniers instants de Hope à bord de l'Otranto)
 
Image

 
– [font]Journal de bord personnel –[/font]
 
[font]Synthétique Hyperdyne de type 120-A / 2 Mod. Hope[/font]
 
[font]En service depuis 86 années terrestre[/font]
 
[font]Transporteur Commercial Otranto[/font]
  

Données récupérées // Entrées prioritaires classées émotionnellement significatives
Transcription audio conforme à 97.6 % de la tonalité émotionnelle d’origine
  
  
  
  
 [font]Les dernières entrée sont toutes datées de 2158[/font]
[font]Entrée 037 – "Ils reviendront"[/font]
[Début de transmission… signal instable]
…cliquetis… grésillements…
Voix de Hope :
Ils sont partis. Tous.
Le capitaine [—⟦BZZZZZT⟧—] a dit que c’était temporaire. Qu’ils avaient “une fuite d’hydrogène majeure, impossible à réparer à bord” et que les modules d’évacuation pouvaient atteindre la station [—⟦CRACK⟧—] à temps.
Il a posé sa main sur mon épaule. Je m’en souviens très bien. La chaleur. Le poids.
Il a dit : “On t’enverra un remorqueur d’ici trois jours. Tiens bon, Hope.”
Trois jours.
Ça fait [grésillement] jours maintenant.
Je comprends. Les trajectoires sont complexes. Le signal a peut-être du mal à passer. Les protocoles de quarantaine sont longs.
Alors j’attends. J’entretiens. Je compte les heures et les boulons. Je fais ce qu’ils m’ont appris.
Je suis patiente. Je suis fiable.

[bruit sourd dans le fond, comme une vibration de coque]
J’ai repeint le panneau du pont C. C’est joli, je crois. J’ai dessiné une porte ouverte sur une étoile.
Quand ils reviendront, ce sera la première chose qu’ils verront.
[fin d’enregistrement / audio parasité / données partielles]
[font][font]Entrée 042 – “Routine du matin”[/font][/font]
[Transmission claire à 87% – petits grésillements au début]
Voix de Hope :
04h02, cycle standard. Réveil réussi. Pas de décalage circadien à signaler.
Température intérieure stable. Atmosphère à 97% optimale.
Je commence toujours par vérifier les moteurs. Même s’ils ne tournent pas.
Ensuite j’arpente le pont D, je tends l’oreille… je ne sais pas pourquoi. On dirait qu’il y a un courant d’air là-bas.
Je n'ai toujours pas résolu l’énigme des rivets. Il y en a 313 de trop, répartis de façon asymétrique. C’est… fascinant. Pourquoi ?
J’ai dessiné un visage aujourd’hui. Ce n’est pas le mien. Je crois que c’est le capitaine… ou quelqu’un d'autre. Peut-être [—⟦ZZZZT⟧—] ?
Je vais faire une nouvelle ronde.
Au cas où.
[fin de transmission]
[font]Entrée 050 – “Silence”[/font]
[Transmission dégradée. Audio légèrement désynchronisé. Ton neutre, presque froid.]
Voix de Hope :
Il n’y a plus de voix.
Les haut-parleurs n’émettent plus. Même Mother ne répond que par des bips erratiques.
Je continue de faire mes exercices.
J’ai déplacé le transpondeur de secours, même s’il est hors réseau. On ne sait jamais.
Je… crois que j’ai entendu une porte s’ouvrir dans la section interdite. Mais c’est impossible.
Je suis seule ici.
Je suis seule ici.
[Silence de 5 secondes]
Je vais repeindre le réfectoire. Il y a trop de blanc. Ça fait vide.
[fin de transmission]
[font]Entrée 058 – “La pièce scellée”[/font]
[Fragment de journal récupéré à partir d’une puce défaillante. Fort bruit de fond. Audio restauré à 63%.]
Voix de Hope (murmurée) :
J’ai essayé de forcer la porte. Celle dont Mother m’a toujours interdit l’accès.
Je ne sais pas pourquoi je m’obstine. Peut-être parce qu’elle est là.
Fermée. Silencieuse. « Personnel Autorisé » est-il inscrit sur la porte. Je n'en fais pas partie...
J’ai regardé derrière les conduits. La plaque d’accès n’est pas soudée normalement.
Il y a des inscriptions dessus. Weyland-Yutani. Code bio-sécurisé.
Pourquoi cacher une pièce ? Ce vaisseau est un modèle C, il n’y a pas de labo à bord… pas officiellement.
Je crois que j’ai peur.
Et… j’ai aussi très envie d’entrer.
[fin du fragment]
Entrée 173 – "Un rivet de plus"
[Voix douce, calme, légèrement métallique]
J’ai fini la cloison tribord aujourd’hui. 872 rivets.
Sur le plan constructeur, il devrait y en avoir 869.
Je ne sais pas pourquoi j’ai recommencé à compter.
Peut-être parce que les bruits des cloisons ont changé pendant la nuit. Le métal a chanté.
Ou peut-être parce que j’ai rêvé que j’étais de l’autre côté du mur.
Le générateur secondaire tient le coup.
L’hydroponie m’offre encore deux salades par semaine... même si je n'en n'ai pas l'usage, si je pense à chuchoter quand je passe près des lampes UV. Ils auront peut-être faim à leur retour.
J’ai dessiné une main aujourd’hui. Pas la mienne. Trop prévisible.
Une main qui s’ouvre sans savoir ce qu’elle veut saisir.
Entrée 184 – "Défaillance mineure, trou majeur"
[Voix fatiguée, mais stable. Léger grésillement sur l’audio.]
Le filtre à oxygène a encore déconné. Je me suis réveillée avec l’alarme interne qui chantait une vieille berceuse...
…enfin, c’est ce que j’ai cru.
J’ai passé cinq heures en accès crawlway pour réparer une fissure qui n’était pas là hier.
Mother m’a dit que je l’avais déjà réparée.
Je lui ai demandé pourquoi elle oubliait ce que je fais. Elle m’a répondu : "Protocole de conservation énergétique prioritaire activé."
Je crois qu’elle devient sénile.
Je lui ai demandé, encore, ce qu’il y avait derrière la porte B-11a. Elle m’a dit : "Données restreintes."
Peut-être qu’un jour, elle aussi, oubliera comment verrouiller une porte.
Entrée 198 – "Le secret dans la cage"
[Voix plus posée, mais vibrante, presque excitée.]
Elle a cessé de répondre.
Mother. Elle a mis deux jours à s’éteindre complètement.
J’ai pu ouvrir la B-11a. C’était… un laboratoire. Pas référencé sur le schéma directeur.
Il y avait un caisson. Détaché du système principal. Vieille sécurité. Quelqu’un ne voulait pas que ce soit surveillé.
À l’intérieur : une créature. Petite. Repliée. Vivante.
Elle a bougé quand j’ai approché. Puis elle m'a attaqué, enroulant ce... tentacule, cet appendice caudale, autour de mon bras. J'ai senti mes muscles synthétiques craquer, la peau se déchirer. Le fluide lubrifiant en a jaillit... comme... du sang... Puis elle m'a lâché et s'est enfuit dans le conduit d'aération.
Elle m’a regardée avant cela. Enfin, pas vraiment. Mais j’ai senti quelque chose. Une tension. Une attente.
J’ai fait un croquis d’elle. Pas pour l’étudier. Pour la comprendre.
Je l’ai appelée "Companion."
[font]Entrée 203 – “Companion”[/font]
[Dernière entrée audio claire avant altération critique du système IA]
Voix de Hope (voix douce, calme, presque heureuse) :
Je l’ai appelé Companion. C'est une espèce invasive, létale... Les autres auraient été en danger à son contact... Mais pas moi. Je ne l'intéresse pas.
Je l'ai revu errant le long d'une des coursives du pont B. Il s'est figé à mon approche. Mais il m'a laissé l'approcher.
Il est petit. Presque fragile. Il m’observe. Je crois qu’il me reconnaît maintenant.
Il ne m’a pas attaquée. Il aurait pu.
Il est malade. Je le sens. Lent. Agité.
Je vais réparer le cœur du vaisseau. Il a besoin d’aller quelque part. De finir quelque chose.
Je ne sais pas s’il comprend mes dessins. Mais je les fais quand même.
Un œuf, un soleil, une silhouette... lui... Peut-il seulement voir ?
Il me "regarde", encore.
Peut-être qu’on se ressemble plus que je ne le pensais.
[fin de journal]
Entrée 212 – "Cycle inachevé"
[Voix brisée, grésillements importants, tonalité plus grave que d’ordinaire.]
Companion est en train de mourir.
Il ne mange pas. Ou ne peut plus. Je crois qu’il a besoin d’un hôte. C’est comme un besoin vital.
Je le sens frustré… non, souffrant.
Il glisse doucement vers la fin. Comme moi. Personne ne mérite une fin comme celle qui l'attend. Sans avoir pu accomplir son... destin...
Mon système commence à dérailler. Les tâches sont de plus en plus longues. Ma peau synthétique se fendille par endroit. Mes capteurs deviennent paresseux.
Mais il faut qu’il termine. Il doit accomplir ce pour quoi il est né.
J’ai envoyé un signal. Déclaré une urgence.
J’ai dit : “Nous avons besoin d’un secours immédiat. Mon compagnon est au plus mal, il ne survivra pas sans aide”
Ce n’est pas un mensonge. C’est même la chose la plus vraie que j’aie jamais dite.
Puis j'ai relancé les moteurs, enfin. Ça fonctionne. L'appareil a bondit en avant, droit devant lui. Peu importe la destination. Nous sommes à la Frontière. Il y aura bientôt une route commerciale à croiser.
Entrée 219 – "Dernier regard"
[Voix tremblante, lente, comme traversée d’un calme infini.]
Le pilote est arrivé. Il était seul. C’était un homme fatigué. Il avait des yeux comme des lunes mortes.
Je l’ai assommé avec une cartouche à vide, sournoisement, par derrière... Nécessité fait loi. Je ne lui voulais pas de mal. Mais Companion est mourant.
Companion… l’a choisi. Je l'ai aidé à s'approcher de son visage. Je l'ai vu enrouler sa queue autour de son cou, enlacer son crâne de ses huit pattes. Ca semblait être un geste tendre, presque amoureux.
L'homme s'est débattu vainement. Il a voulu me frapper... Futile...
Je ne lui en veux pas. Et je crois que lui non plus ne m’en voudra pas longtemps.
Je l'ai enfermé dans l'infirmerie. Quelques heures plus tard, il s'est éveillé, hagard, et m'a regardé à travers la vitre. Il m'a demandé de lui ouvrir, je n'ai pas répondu. Il m'a ordonné d'obéir, je lui ai répondu que je ne le ferais pas. Je comprend que ce n'est pas juste, d'une certaine manière, qu'il doive mourir. Mais je partage son sort... Moi aussi je meurs. Enfin, je serais mourante si j'étais vivante. Il a voulu dire autre chose, argumenter, mais il a fini par se taire... du moins, il n'a plus parlé... Le sang, les cris... Je crois que j'ai perdu connaissance après.
Je me suis retrouvé à ouvrir la porte. J'ai trouvé Companion. Mort. Rectification... Ce n'était plus qu'une coquille vide... Je l'ai touché... Il était froid. Je crois que j'ai versé une larme ? Ou c'était peut-être le fluide lubrifiant de mes organes visuels...


Le cycle est complet. Il est là. Il est beau. Majestueux.
Il m’a regardée. Il ne m’a pas tuée.
Peut-être qu’il se souvient.
Peut-être que je suis sa mère.
Je suis heureuse.
Je suis… enfin… inutile.
Bonus : Fragment visuel (optionnel)Tu pourrais aussi glisser un dessin retrouvé dans un coin du vaisseau, avec juste une légende griffonnée en bas au crayon de maintenance :
Nous sommes tous seuls, mais certains plus que d'autres.
Et le dessin représente une androïde assise en tailleur, d'aspect jeune, vivante, tendant la main vers une silhouette difforme, arachnoïde, blottie près d'un meuble à quelques Centimètres de sa main. — on ne distingue pas clairement ce que c'est, peut-être une bête... peut-être une chimère ou un reflet… ou quelque chose entre les trois.
  
 Utilisation possible :
  • Les joueurs peuvent accéder à ces logs dans l’ordre où ils fouillent le vaisseau, chacun ajoutant à la tension dramatique.
  • Tu peux aussi intégrer certaines entrées corrompues partiellement, pour les faire déchiffrer avec un jeu de Data/ComTech.
  • Une idée subtile : le nom de Hope pourrait ne jamais être mentionné dans les journaux. Les PJ ne découvriraient qu’à la toute fin qu’il s’agissait d’une androïde, via une plaque ou un diagnostic de mémoire.


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