[CR] Delta Green: Everything Goes To Hell

Critiques de Jeu, Comptes rendus et retour d'expérience
Emöjk Martinssøn
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Message par Emöjk Martinssøn »

Cette fois-ci l'action se passe en février 2003, 7 ans avant les évènements de FUTURE/PERFECT. La Cellule R de l'époque est composée de :
Agent RONALD a écrit :John Smith. 39 ans. Né au Texas (Dallas) mais vis dans le New Jersey
depuis qu'il bosse à JFK. Républicain ligne dure, chrétien, considère
que Nixon est le meilleur président des USA, devant Reagan et Bush
fils. Voit son pays comme pris d'assaut par les terroristes, les gays,
les étrangers, les noirs, etc. Croit au rêve américain, chante l'hymne
national les larmes aux yeux, surtout pour le Home of the Free/Land of
the Brave. Membre de la NRA. Il pratique aussi la chasse, vomit
l'écologie...
Vous voyez le genre.

- de quelle organisation gouvernementale faites-vous partie ?
Department of Homeland Security / Transport Service Authority (DHS/TSA)

- depuis combien de temps faites-vous partie de Delta Green ? (sachant qu'en général ils recrutent après une dizaine d'années de bons et loyaux services pour le gouvernement)
Peu de temps. Maximum 2 ans. Par contre, 11 ans de service à la TSA,
après un service militaire dont il est très fier. Heureux de servir le
pays encore plus depuis la mise en place du Patriot Act et le
transfert de la TSA au DHS.

- quelle a été votre première confrontation au surnaturel ? (pré-requis pour être recruté)
Quelque chose de bizarre dans un aéroport.

- avez-vous eu d'autres confrontations avec le surnaturel depuis ?
Non

- quelle est votre attitude par rapport à Delta Green ? (ou, pourquoi vous y
êtes-vous engagé : par dévotion ? par ennui ? par désespoir ? par folie ?
par un pari raté avec votre meilleur pote ?)
Par PATRIOTISME, bordel !

- quelle est votre situation familiale et sociale ? (amis, ennemis, famille,
enfants...)
Une femme dépressive, Johanna, 36, agent immobilier, qui boit du
valium au petit déj, avec le bourbon du matin. Une fille, Sue Helen,
qui ne vaut pas mieux que les terroristes : elle vote démocrate et est
à l'université de Berkeley, (mais qu'au fond il aime quand même). Un
fils, Barney, qui est un vrai patriote : il va entrer au lycée via le
baseball.
Une maîtresse, Melinda, 28, strip teaseuse, qui le tient par le bout
du nez. Il pense que sa femme ne se doute encore de rien.

- quelle est votre situation professionnelle ?
C'est toute sa vie. Il n'a rien d'autre dans la vie, à part un peu de
sport. Il y est copieusement détesté.

Bref : réac, raciste, redneck... Avec une touche Al Bundy.
Loris, vous allez aimer le détester.
Agent REMBRANDT (Sherkan) a écrit :Barry Levinson, 37 ans, né à Sacramento, agent de la NSA depuis 13 ans, spécialiste des écoutes téléphoniques et autres poses de micros. Souvent surnommé « L’œil qui écoute » du fait de son hypersensibilité auditive : il serait presque capable de « voir » et donc retranscrire visuellement ce qu’il écoute.
Néanmoins il a toujours été assigné à des mission disons rébarbatives : entrer dans un appartement, poser un micro téléphonique ou alors installer un micro sur le torse d’un témoin capital ou encore passer des heures à écouter, enfermé dans un van où il fait généralement froid et où il faut pisser dans une bouteille de peur de louper la conversation, qui peut être n’arrivera pas aujourd’hui…
Bref Barry s’emmerde énormément dans son métier.

Heureusement qu’un jour, dans son casque, il surpris une conversation dans une langue…disons antédiluvienne. Une histoire de surveillance à propos d’un sénateur pas très clair. Le sénateur s’était alors exprimé dans un langage bizarroïde… le tout semblait être accompagné de cris lointains, de hurlements inhumains et de bourdonnements amplifiés d’ailes d’insectes.
Après avoir écouté cela, Barry eut des maux de têtes et des nausées. Il fit alors un rapport à ses supérieurs. La bande fut soi-disant écoutée et traitée par d’autres experts, mais leurs conclusions lièrent les étranges bruits à une banale défaillance des bandes utilisées par Barry. Affaire classée, retour à la routine.
N’empêche que… c’est à ce moment que Barry commença à s’intéresser à toutes ces bizarreries liées au son, comme les fameux white noises. Presque tout naturellement, il fut ensuite engagé par Delta Green.

Un an et demi ont passé, et pour l’instant il s’y plaît bien : il est suffisamment sur le terrain et face à tellement de bizarreries (pour l’instant que des faits étranges, pas de confrontation directe avec le Mythe), qu’il a l’impression enfin de servir à quelque chose. Il ne reste plus qu’à espérer que Barry ne s’enfonce pas dans une certaine routine. On l’a même entraîné à tirer les yeux fermés, et à ne faire confiance qu’à ce qu’il entendait. Quand il demandé pourquoi un tel entraînement, l’instructeur répondit, légèrement gêné, que parfois il valait mieux garder ses yeux fermés dans certaines circonstances et tirer dans le tas !
De plus il suit actuellement une formation intensive pour apprendre quelques langues mortes des plus étranges, histoire de pouvoir en reconnaître certaines, un jour dans son casque.

Question personnalité et caractère, Barry est généralement très enthousiaste, méthodique, curieux, observateur, se contente de peu dans la vie, déteste se faire des ennemis, évite les sujets politiques, religieux et raciaux, pense qu’on est tous pareils, est nostalgique de son enfance passée à Sacramento, est féru de tout ce qui se rapporte à la culture pop des années 80 (films, séries, musique, comics) et enfin est amoureux d’une femme, elle-même agent (NSA ou Delta Green, au MJ de choisir) mais hésite car il ignore si de telles relations internes ont de l’avenir.
Comme défauts, Barry s’ennuie vite et donc a besoin d’adrénaline même s’il n’est pas forcément entraîné pour cela. Il parle peu et ce n'est ni une grande gueule, ni un leader.
Niveau famille et relations, Barry a perdu son père jeune, a une mère qui espère qu’il va rencontrer l’âme sœur et ainsi avoir tout un tas de petits enfants. Il a aussi un frère avec qui il s’entend moyennement bien et qui mène un tout autre genre de vie : travaille dans le bâtiment, a une maison dans une banlieue typique de Sacramento, a une femme et trois enfants….
Barry est généralement assez solitaire. Il a quand même trois potes assez proches avec qui il boit quelques bières le samedi soir, et d’autres amis qu’il voit rarement maintenant que tout le monde est marié et avec des enfants.
Agent REVEREND (Tlaloc) a écrit :Je suis le père Jacques Malaveste, 59 ans. Né à Oran, dans le 92, enfant calme et travailleurs, rat de bibliothèque, il décide très vite d'opter pour une vie mystique, et entre au séminaire très tôt. Après des premières expériences en tant que prêtre missionnaire en Afrique Equatoriale Française, il reste au Gabon après l'établissement de l'archevêché de Libreville. Appelé au Vatican en 1986 par Don Gabriele Amorth, il sert avec zèle les intérêts de l'Eglise dans le monde entier lors de conflits spirituels impliquants des possessions et des envoûtements. C'est un prêtre très cultivé, qui semble très ouvert au premier abord, mais qui tolère mal la contradiction et est persuadé de la suprématie du Catholicisme sur toutes les autres religions. Il est persuadé de la réalité du surnaturel, même si pour lui 99% de ces exorcismes répondent à des problèmes bassements physiques (Hystérie, hallucination, suggestion). Il est absolument sans pitié pour les ennemis de la foi, qu'ils soient infernaux ou humains. A ce titre, il défend bec et ongle toutes les thèses du Vatican, de l'avortement au mariage gay.

De quelle Organisation Gouvernementale fait-il partie?
Il est membres du Vatican et plus particulièrement du Servizio Informazioni del Vaticano (ex-Sapinière), tout en reportant également à Don Amorth...Le but de son action est d'organiser des miracles et des exorcismes pour la grandeur de l'église catholique et de contrer les autres religions qui s'aventureraient sur le même thème...

Depuis Combien de temps fait-il partie du Delta Green?
Dès 89 il est contacté par un certain X. lors d'une mission à Houma en Louisiane, et il ignore ce premier contact. En 1996, sur une affaire un peu sanglante à Sibiu en Roumanie, il recroise X. et il accepte de collaborer avec le Delta Green, tout en indiquant qu'il doutait que le Vatican ne finisse pas par le savoir...

Première confrontation au surnaturel: Une sombre affaire d'envoûtement dans la banlieue de Libreville, en 1959.

Bien sûr il y a d'autres confrontations avec le surnaturel, mais c'est finalement assez rare. Jusqu'ici les actes d'exorcisme l'ont bien protégé et il se croit invicible grâce à Dieu... En revanche, le père Malavest a une peur panique de l'eau.

Par rapport à Delta Green, il demeure convaincu des menaces qui ont conduit à la création de l'organisation, mais reste persuadé que le Vatican est plus à même d'y répondre. Secrètement, il nourrit le projet de faire tomber Delta Green au main du Vatican.

Situation Familiale: Il est le seul rescapé de sa famille, disparue lors des enlèvements du 5 juillet 1962 à Oran. Il n'est pas marié...

Situation professionnelle: Passionné par son travail, il ne sait pas si c'est la possibilité de croiser et de combattre des forces qui le dépasse ou celle d'oeuvrer dans le noir pour la grandeur de l'Eglise qui lui plait le plus. Protégé par Don Amorth et les deux papes qu'il a servi, il a cependant de nombreux rivaux au Vatican qui voient en lui un élément incontrolable et -trop- au courant des choses...

Voilà...
Un matin de février 2003, l'Agent REMBRANDT reçoit un mail de leur chef de Cellule, l'Agent REEKO. DELTA GREEN a reçu un message de l'Agent LIONEL avant-hier, un message d'appel à l'aide. Les Agents de la Cellule L étaient sur la piste d'un certain Manuel Oliveira depuis quelques semaines ; le retrouver était apparemment crucial pour DELTA GREEN, dans le but de porter un coup important à l'un de leurs ennemis. LIONEL avait loué un appartement à New York pour la durée de l'enquête ; les Agents devraient s'y rendre, afin a) d'essayer de comprendre ce qu'il est arrivé à la Cellule L, et b) de détruire toute preuve rattachant LIONEL à DELTA GREEN s'il y en a.
We're back in business, boys!
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Re: [CR] Delta Green: Everything Goes To Hell

Message par Loris »

Je pense que quand tout le monde sera plus à l'aise avec son perso, les intéractions hautes en couleurs vont donner.

On notera :
Rembrandt - "Il nous faudrait de la lumière."
Révérend - "Ben c'est bon, puisque vous m'avez."
et
Révérend - "Je mets le feu à mon vomis."

Loris
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Re: [CR] Delta Green: Everything Goes To Hell

Message par Emöjk Martinssøn »

TOWN WITH NO CHEER
Chez l'Agent LIONEL
Les Agents se rejoignent à New York, pour leur première mission ensemble. Ils décident d'aller faire un tour à l'appartement de LIONEL, en plein milieu du Queens. Une fois sur place, REVEREND fait des effets de manche à la concierge hispanique, qui décide de laisser rentrer ces jeunes gens chez ce M. Justin Davis (REMBRANDT a repéré son nom sur les boîtes aux lettres d'après les indications de DELTA GREEN).
L'appartement est un bazar total mais ne semble pas avoir fouillé. Les Agents se répartissent les rôles, et trouvent de nombreuses choses intéressantes. REMBRANDT déniche sur l'ordinateur de LIONEL une série de fichiers correspondant à des rapports de mission ; le dernier en date indique que l'enquête de la Cellule L sur Oliveira les avait amené vers Howellsville, située sur une île au large de Long Island. RONALD trouve dans la cuisine une cache, contenant une chemise couleur crème sur laquelle est écrite le simple mot "MAJESTIC". Il l'empoche dans le but de la lire plus tard. Quant à REVEREND, il trouve une poignée de livres traitant de l'occulte de bonne facture, dont un qu'il ne connaît pas, "Celui des Profondeurs", un texte français du 18e siècle. Il l'embarque pour en faire sa lecture du week-end. Les Agents décident de subtiliser la tour de l'ordinateur de LIONEL, celle-ci étant la seule vraie preuve de son appartenance à DELTA GREEN ; puis ils mettent les bouts sans que la gardienne les ait repérés.

New York - Howell
Sans attendre, ils décident de partir pour l'île d'Howell. Quelques recherches préliminaires ne leur apprennent pas grand chose : l'île ne comporte qu'un seul village et une forêt, et n'est que très peu visitée, puisqu'il n'y a rien à y voir. La dernière visite d'un membre du clergé remonte aux années 1850. Howell se trouve à 3km de Block Island, une île un peu plus grande qui comporte un aéroport ; mais les Agents préfèrent faire le chemin par bateau. REMBRANDT et RONALD prennent un ferry faisant une escale sur l'île ; quant à REVEREND, il préfère faire une escale à Block Island afin de se renseigner sur leurs voisins. Ce qu'il apprend corrobore ses recherches : les habitants d'Howellsville sont assez fermés, pas vraiment patibulaires mais pas non plus l'incarnation de la sympathie. Un homme vient acheter des vivres tous les trois jours environ sur Block Island, mais c'est tout. Par contre, on lui confirme que trois personnes, deux hommes et une femme, ont pris le bateau pour l'île il y a quelques jours.
En fin de journée, les Agents arrivent à peu près en même temps sur Howell. Le temps est dégueulasse, il pleut à torrents et on n'y voit goutte ; pourtant, trois pêcheurs sont présents sur l'un des pontons branlants pour assister à leur débarquement du bac. A une centaine de mètres, en haut d'une colline, ils aperçoivent quelques lumières qui doivent provenir de la ville. Derrière, une immense forêt...
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Re: [CR] Delta Green: Everything Goes To Hell

Message par Loris »

Pour être précis : on n'a embarqué que les disques durs de l'ordinateur d'Howell, pas la tour en entier. Sinon c'est trop lourd, et c'est 3 vis à défaire...

Ronald.
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Re: [CR] Delta Green: Everything Goes To Hell

Message par Sherkan »

Emöjk Martinssøn a écrit :A une centaine de mètres, en haut d'une colline, ils aperçoivent quelques lumières qui doivent provenir de la ville. Derrière, une immense forêt...
J'entends déjà la musique de Silent Hills au lointain...brrrrr...
- Pourquoi les chinoises ont-elles un goût différent de toutes les autres filles ?
- Et tu nous préfères à elles ?
- Non, c'est différent, le canard laqué ne se compare pas au caviar russe. J'apprécie les deux


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Re: [CR] Delta Green: Everything Goes To Hell

Message par Sherkan »

Comme des amateurs... pensa l'agent Rembrandt. Ils s'étaient préparés à cette mission comme des amateurs, sans se façonner une excuse valable pour venir sur l'île d'Howell, ni prévoir le matériel adéquat. Et ils allaient se faire passer pour qui auprès des habitants de l'île ? Franchement un prêtre et ses deux sbires qui débarquent dans un village de pêcheur , bonjour la discrétion !
Et cette pluie que ne cesse de tomber, donnant à l'endroit un aspect sinistre, presque noir, et salé. Salé ? Oui, étrange la pluie a comme un arrière goût d'eau de mer.

La peur au ventre, Rembrandt et les deux autres agents remontent l'unique rue du vieux village de pêcheur. Lorsqu'ils croisent leur premier habitant dehors, en train de promener son chien, ce dernier les regarde d'une manière aussi glaciale que l'atmosphère environnante.
Étrangement l'aspect ecclésiastique, et le bagout aussi il faut dire, de l'agent REVEREND permet d'en savoir un tout petit plus sur l'endroit. 50 habitants, et oui il y a une mairie, un cimetière, un hôtel même...
Enfin il s'agit plutôt d'une vieille masure avec un seul étage, dont la porte d'entrée est complètement branlante, les fenêtres brisées ou recouvertes de plastique avec du vieux scotch. A l'intérieur tout est poussiéreux, mais il y a trois lits, qui ont vécu, mais dont les draps sont un peu près propres. C'est le meilleur moyen de se sentir au sec pour l'instant.
Maintenant direction le pub le plus proche, comme indiqué par le type au chien. Quitte à se faire remarquer, autant y aller à fond, et c'est le meilleur endroit pour dénicher quelques infos.
Étrangement aucun des trois agents n'a demandé au type au chien si d'autres "touristes" comme eux étaient venus récemment. L'appréhension ou la sensation peut être que la précédente équipe est déjà morte...ou alors le réflexe d'avoir trop vu de films d'horreurs où des gens disparaissaient dans d'étranges villages isolés.
Isolés ! On est pourtant pas très loin des gratte ciels de New York, de ses Starbuck Coffee et des sirènes hurlantes de la police dans les rues... Quel étrange village, si proche de la civilisation et pourtant si...éloigné dans le temps.
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Re: [CR] Delta Green: Everything Goes To Hell

Message par Emöjk Martinssøn »

Bonus points for Agent REMBRANDT!
Pour info, je ne me colle qu'au CR qu'une fois par jour, sinon ça me bouffe trop de temps... Donc allez-y les gars si vous avez le courage ;)
Et puis j'aimerais bien savoir ce que l'Agent RONALD a pensé des habitants de Howellsville (remarque, ils étaient tous blancs et le drapeau américain était accroché sur le devant de la mairie, même s'il ne datait pas d'hier. Tiens d'ailleurs, il ne manquerait pas deux étoiles sur ce drapeau ?)
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Re: [CR] Delta Green: Everything Goes To Hell

Message par Loris »

On y est vraiment allés comme des blaireaux. Ca ne se reproduira plus. Déjà, la prochaine fois, les joueurs auront le bon goût de s'écouter les uns les autres...

Loris
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Re: [CR] Delta Green: Everything Goes To Hell

Message par Emöjk Martinssøn »

Douce nuit...
Voyant qu'il n'y a rien à tirer des olibrius du bar, les Agents décident d'aller faire un tour à la mairie pour voir s'ils peuvent tirer un peu les vers du nez du maire. Ce dernier est à peu près aussi loquace que ses administrés, mais lorsque l'Agent REMBRANDT l'interroge sur "ses amis photographes venus pour voir le Rayon Vert", il confirme que trois personnes sont venus sur l'île il y a quelques jours, qu'ils ont dormi à l'hôtel mais qu'on ne les a pas revus depuis... Il en conclut donc qu'ils ont plié bagage et sont rentrés sur le continent. En outre, il leur indique qu'ils avaient apparemment pas mal traîné du côté de l'ancienne scierie, qu'on dit hantée...
Les Agents ne désirent pas franchement rester à l'"hôtel" (si on peut l'appeler comme ça), et demandent au maire de leur indiquer la maison d'un des habitants qui serait prêt à les accueillir ; le maire les oriente vers Jenkins, le poissonnier, à qui il fait une lettre en ce sens. Puis il congédie les Agents, la mairie étant officiellement fermée depuis quelques heures.
Jenkins n'a pas franchement l'air ravi de voir ses nouveaux hôtes ; il fait entrer les Agents sans mot dire, leur montre leur chambre sans ouvrir la bouche, et s'en va dans la sienne silencieusement, malgré les tentatives de conversations de REVEREND. Celui-ci décide d'aller regarder le Jerry Springer Show avec Jenkins, l'occupant un maximum pendant que ses comparses fouillent la maison.
Il ne faut pas longtemps à REMBRANDT pour trouver une porte donnant sur un souterrain, cachée derrière le réfrigérateur de l'arrière-boutique. C'est le seul élément étrange de la maison, le reste n'ayant pas l'air de sortir de l'ordinaire. Lui et RONALD empruntent une lampe à huile, et s'aventurent dans le souterrain, un peu frais et bas de plafond mais bien entretenu. La galerie, creusée dans la terre, court sur des centaines de mètres : les Agents avancent pendant une bonne dizaine de minutes, puis finissent par tomber sur un embranchement. Ils décident de ne pas aller plus loin sans aller chercher REVEREND, et font donc demi-tour.
REVEREND, pendant ce temps, fait tout ce qu'il peut pour occuper Jenkins, qui ne lui adresse pratiquement pas la parole. A un moment de la soirée (pendant les pubs), Jenkins se lève pour aller chercher à manger ; REVEREND l'accompagne, et se voit donc offrir une tartine recouverte d'une énorme couche d'une mixture noire et visqueuse, ressemblant vaguement à du mauvais caviar. En l'occurrence, c'est aussi goûtu qu'une brique de sel, aussi la cache-t-il dans un pan de ses vêtements pour pouvoir la jeter lorsque Jenkins ne fera pas attention. Finalement, RONALD et REMBRANDT reviennent, et les trois Agents annoncent à Jenkins qu'ils vont se coucher ; ça tombe bien, le poissonnier avait l'air de vouloir faire de même.
Ils attendent ensuite un temps suffisamment long pour que Jenkins s'endorment, puis REVEREND va voler une bougie dans sa chambre, pendant que RONALD subtilise 2m de fil (on ne sait jamais). Enfin, tous les trois s'engagent à nouveau dans le souterrain, malgré le fait que leur lampe ne tiendra pas beaucoup plus de deux heures...
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SgtPerry
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Re: [CR] Delta Green: Everything Goes To Hell

Message par SgtPerry »

Pinaise, j'avais adoré le CR de Future Perfect. C'est chouette d'avoir une nouvelle lecture qui donne envie de s'y mettre!
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Re: [CR] Delta Green: Everything Goes To Hell

Message par Loris »

Ah, la puissance évocatrice de la katalampe...

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Re: [CR] Delta Green: Everything Goes To Hell

Message par Emöjk Martinssøn »

SgtPerry a écrit :Pinaise, j'avais adoré le CR de Future Perfect. C'est chouette d'avoir une nouvelle lecture qui donne envie de s'y mettre!
Merci m'sieur ! En passant, je te signale si tu ne l'as pas vu que je continue en parallèle la "l'après Future/Perfect", quelques sujets plus bas...
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Sherkan
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Re: [CR] Delta Green > Avec quelques arrangement !!!

Message par Sherkan »

"J'ai l'impression de ne servir à rien" pensa REMBRANDT.
Là où REVEREND a du bagout, RONALD quand à lui, est un véritable McGyver ("On va prendre cette lanterne" "Pense à prendre une corde pour qu'on retrouve notre chemin dans les tunnels").
Et REMBRANDT, lui, qu'a-t-il donc de particulier ? Tout ce qu'il a fait jusque là, c'est trouver une porte ! Un gamin aurait réussit tout autant que lui.

Ces sombres pensées occupaient son esprit tandis qu'il avançait avec les deux autres à travers le tunnel, serrant contre lui son arme de service.
Soudain ils arrivèrent à un embranchement, le tunnel se divisant en trois. Allons donc ! Lequel choisir ? S'ils avaient pu, REVEREND et RONALD aurait tiré cela aux dés, mais REMBRANDT, du fait de sa haute capacité auditive, cru discerner comme un son au lointain dans le tunnel du milieu. "Celui-ci", dit il aux deux autres, retrouvant un peu confiance en lui.
Quelques minutes plus tard, même chose, trois nouvelles directions. A son grand étonnement, les deux autres se tournèrent vers REMBRANDT, attendant qu'il leur indique de nouveau où aller. Jetant une oreille, à défaut d'un oeil, REMBRANDT entendit encore ce son au lointain... comme un son d'air qui s'échappe.
Sans un mot il prit le tunnel d'où provenait ce son. Et il ne s'était pas trompé : ils arrivèrent ainsi au bout du tunnel. Juste au dessus d'eux une trappe en bois d'où passait un peu d'air.
Ils se regardèrent tous les trois, et sans un mot prirent la même décision. REVEREND éteint la lanterne et les deux autres déverrouillèrent le cran de sûreté de leurs automatiques.

Ils soulevèrent la trappe et se hissèrent hors du tunnel pour arriver... dans ce qui semble être la vieille scierie, entièrement plongée dans le noir. Pas un son, un silence de mort.
"On va attendre quelques secondes, le temps que nos yeux s'habituent un peu à l'obscurité" chuchota REMBRANDT aux deux autres. Soudain quelque chose attira son attention... un son... celui de quelqu'un s'approchant par derrière. D'instinct, REMBRANDT empoigna les deux autres et les plaqua au sol avec lui en leur ordonnant de se taire et de ne pas bouger. Peine perdu, l'être qui remuait dans le noir, avançait directement eux apparemment.
REMBRANDT commençait à s'habituer à l'obscurité lorsqu'il remarqua la forme humaine armée d'une machette, se tenant à quelques mètres d'eux. La silhouette leva alors sa machette... REMBRANDT tira, ainsi que RONALD. Il se sentit tout de suite stupide de l'avoir fait en hurlant "NSA...on ne bouge plus !"
La silhouette tomba à la renverse...pour se relever aussitôt. Le deuxième coup de feu de REMBRANDt partit aussitôt...les nerfs peut être ?
Le coup atteignit la silhouette en pleine tête, qui, pour cette fois-ci, ne se releva plus.

Allumant la lanterne, les trois agents découvrirent le corps d'un homme, aussi pouilleux que ses vêtements. Par contre impossible d'identifier son visage... REMBRANDt lui avait complètement éclaté la cervelle et le visage avec.
Aussitôt REMBRANDT eut des nausées et se mit à vomir, tandis que RONALD émit un sifflement d'admiration : un peu comme celui d'un chasseur fier que son fils ait abattu son premier daim d'un seul coup de fusil !
"C'est donc à cela que je sers ?" pensa aussitôt REMBRANDT en s'essuyant la bouche d'un revers de sa manche. "Foutu mission..."

edit :
"Dîtes les tireurs, fit REVEREND, penché sur le cadavre, c'est moi, ou mise à part les bouts de cervelle et le sang, ce type n'est pas franchement humain ?
Du doigt il pointa l'étrange liquide noirâtre et visqueux qui s'échappait du cadavre.
"Je crois que je vais vomir aussi, continua -t-il, parce que ça ressemble aux mauvais caviar dont se nourrissait Jenkins...

Si c'est pas du cliffhanger çà !
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Re: [CR] Delta Green: Everything Goes To Hell

Message par Sherkan »

Ben alors Emöjk ?
- Pourquoi les chinoises ont-elles un goût différent de toutes les autres filles ?
- Et tu nous préfères à elles ?
- Non, c'est différent, le canard laqué ne se compare pas au caviar russe. J'apprécie les deux


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Re: [CR] Delta Green: Everything Goes To Hell

Message par Emöjk Martinssøn »

Ho désolé, j'avais pas vu que tu avais continué... Alors :

"Je mets le feu à mon vomi"
Après que tous les Agents ont rendu la majeure partie de leur estomac, ils reprennent un peu de consistance. Le liquide s'écoulant du corps du cadavre n'est de toute évidence pas du sang, et semble très facilement inflammable ; aucun indice en revanche sur ce que "ça" pourrait être.
Le corps en lui-même ne présente rien d'intéressant, n'ayant de possessions que sa machette. Quant au reste de la scierie, il est relativement normal, si ce n'est la présence d'un puits en pierre dans un coin, partiellement obstrué par de la machinerie. Les Agents dégagent le passage, et se rendent compte que le puits, profond de 4 ou 5 mètres, semble rempli du même liquide que celui s'écoulant de leur cadavre... De plus, le tour du puits est constellé de taches brunâtres et noires qui ne laissent pas de doute quant à leur composition. Après avoir rapidement débattu, les Agents décident de jeter le corps dans le puits, afin d'effacer toute trace de leur passage. Ils en profitent pour ramasser une arme découverte dans un coin, qui pourrait bien être celle de Lionel...
Alors que le calme est plus ou moins revenu, les Agents entendent soudain des aboiements au dehors, ainsi que des bruits de course. Ils dégainent leurs armes, pas très sûrs de ce qu'ils s'apprêtent à faire, lorsqu'un homme d'origine visiblement latine déboule comme un fou dans la scierie, en suppliant les Agents de ne pas le tuer. Il balbutie "qu'ils" sont après lui, et qu'il a besoin d'aide. A part son hystérie, il a l'air relativement normal ; les Agents décident donc de l'embarquer dans le souterrain, et referment le passage derrière eux après avoir éteint la lumière. Malgré leurs appels au silence, l'homme continue de s'agiter ; RONALD décide donc de le calmer par un bon coup sur la tête. Il en profite pour fouiller ses poches ; quelle n'est pas sa surprise en découvrant dans son portefeuille un permis de conduire au nom de Manuel Oliveiras...
Les chiens ayant fini par partir, les Agents réveillent Manuel dans le but de l'interroger. Celui-ci n'a rien à cacher : il a été envoyé sur l'île par un employeur dont il ignore l'identité pour retrouver un talisman, dont il possède une photographie. Il avait remarqué la présence de la Cellule L sur l'île, mais ne savait pas qu'ils venaient pour lui, et ne semble pas connaître l'existence de DELTA GREEN. En revanche, il prétend que la totalité des habitants de l'île sont "changés", "infectés", y compris la Cellule L qu'il a vu se faire capturer. Cela ne présage rien de bon, surtout que Manuel n'a a priori aucune raison de mentir.
L'huile de la lampe touchant quasiment à sa fin, les Agents décident de retourner chez Jenkins pour y finir la nuit. En arrivant à la sortie du souterrain qui débouche dans la poissonnerie, ils ont la surprise de trouver la porte coincée par le réfrigérateur, alors qu'ils avaient poussé celui-ci lors de leur descente. Malgré cela, les Agents retournent dans leur chambre, et décident de faire des tours de garde pour le reste de la nuit (à l'exception de Manuel, qui, visiblement à bout de forces, s'endort aussitôt allongé sur le lit). REVEREND et RONALD prennent les deux premiers tiers, et attendent patiemment dans les ténèbres pendant que rien ne se passe. Lorsque vient le tour de REMBRANDT, celui-ci a un peu plus de mal à tenir en place, et décide d'aller inspecter le reste de la maison. Il commence par se diriger vers la chambre de Jenkins, dont il ouvre discrètement la porte... pour s'apercevoir que Jenkins n'est pas là. Il revient alors précipitamment dans la chambre et réveille ses collègues, juste à temps pour entendre une série de pas monter énergiquement l'escalier...
J'écris des mini-JdR par dizaines !
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