Je rêve ou le CR s'arrête à la première séance ?
Alors, résumé express pour relancer le schilmblick.
Nos apprentis investigateurs viennent donc à bout des ondins en fureur à coup de plan pas respecté, de tactiques approximatives et de jets de dès foireux.
Après ce presque TPK et les interrogations habituelles ("pourquoi on les a latté les ondins là déjà ?" et "y a rien a looter sur des flaques d'eau ? quelle loose !"), ils récupèrent 8 gemmes alkemiques dont une visiblement défectueuse. Soupçonnant une malveillance de la part d'une sorhna rivale avec la complicité d'un marchand de gemme, ils se mettent en quête du dit marchand, Abdeldour ibn Khalid (si j'en crois mes notes.)
Celui-ci, qui a toutes les apparences du marchand respectable, honnête et plein aux as, les envoie paître comme des vaches folles pour cause de menaces non-voilées et de non respect de l'étiquette. Il concède cependant que la rivale de la défunte Leïna est bien à l'origine des marines retrouvées.
De retour à leur bar habituel, ils retrouvent leur cousin Rafik, sergent de la chourta, qui leur met entre les pattes Maboul du désert, un mendiant baveux, peu bavard et plus ou moins prophète, sensé les assister sur les questions de magie et d'alkemie. (Hello Mangelunes !) "On a trouvé ça, c'est moche et ça pue, cadeau. Si vous n'en voulez pas, on le balance aux oubliettes !" Il va sans dire que le va nu pieds s'est intégré sans problème à l'équipe...
Je vous passe les détails de l'enquête qui s'en suit (ma mémoire n'est pas meilleure que celle d'Alahel) mais il en ressort que :
1/ Leïna travaillait dur pour devenir l'apprentie d'une sorha plus agée, sage et respectée, qui réside à la capitale et doit venir à Th'Ménic dans 2 semaines pour désigner celle qui aura l'honneur de l'assister, et qu'elle avait de très bonnes chances d'être l'heureuse élue ;
2/ Sana, la rivale de Leïna, avait l'habitude de fricoter avec des beaux Suleiman à la réputation douteuse mais a récemment cessé ces activités extra-alkemiques pour se concentrer sur ses études, espérant elle aussi être choisie comme apprentie mais que ses chances était faibles face au talent et à la persévérance de Leïna ;
3/ Leïna s'endettait régulièrement pour ses études mais remboursait toujours en temps et en heure, et Karima, l'usurière à qui Leïna devait une belle somme, semblant sincèrement peinée de la mort tragique de sa débitrice, sa responsabilité dans cette affaire est donc écartée.
Nos perspicaces investigateurs sont persuadés que Sana est bien responsable de manière ou d'une autre de "l'accident d'invocation" mais n'ont aucune preuve. Plusieurs plans ingénieux sont envisagés pour la piéger (en gros "Djalil pourrait la séduire et recueillir la confession de son crime"), mais il décident d'en référer à Rafik avant de passer à l'action.
A l'écoute de leur rapport, le courageux Rafik décrète que l'affaire est close et que l'enquête n'ira pas plus loin : "Les affaires des Sorhnas ne concernent que les Sorhnas et la Chourta à assez d'ennuis comme ça. En plus je suis débordé et j'ai déjà pas le temps de boire mon kawa tranquille."
La plupart de nos vaillants investigateurs sont bien heureux d'en avoir fini avec cette corvée et accueillent avec soulagement la décision de Rafik. Mais Selma et Yezdim ne peuvent s'en contenter ("elle va pas s'en tirer comme ça, la bougresse !") et décider de continuer à se renseigner discrètement sur Sana et de faire un rapport aussi précis que possible sur les dessous de cette affaire sordide à "la Grande Sorhna" dès son arrivée en ville.
Alors qu'ils déambulent en ville, ils ont l'occasion de sauver un marchand, Ishak ibn Malik, et son goulam (garde du corps) d'une bande de khergars (sorte de chien du désert croisé avec une hyène, donc vicieux et agressif) échappée d'une cage. Ishak les remercie et jure que c'est bien la première et la dernière fois qu'il fera commerce de ces bêtes dangereuses et en restera désormais à son activité habituelle consistant à vendre des armes à l'armée.
Il a aussi un travail à leur proposer.
On lui a récemment offert d'acquérir l'original de l'Acte fondateur de la République. Or celui-ci, sous la forme d'un antique rouleau de parchemin fait de la peau de la première Sorhna, est exposé publiquement au musée de Th'Ménic.
Lequel de ces documents est authentique ? Comment Nazim, le vendeur, est-il entré en possession d'une telle relique ? Et pourquoi cet honnête commerçant et ami de Ishak (qui lui avait d'ailleurs suggérer de se lancer dans le juteux traffic de khergars) cherche à en tirer profit au lieu de la remettre, en bon patriote, aux autorités ?
Ishak est prêt à récompenser nos brillants investigateurs s'ils peuvent apporter les réponses à ces épineuses (mais légitimes) interrogations.
Nouvelle enquête donc, qui voit Yezdim-les-bons-tuyaux faire appel à ses nombreux contacts et (presque) réussir à se faire passer pour un historien pressé auprès du personnel du musée, et un Maboul, toujours muet mais facétieux, jongler avec des objets d'importance historique, poursuivi par les gardes du même musée (avec musique bennyhillesque comme il se doit). Le conservateur, maître Tahar, un ancien militaire sévère (pléonasme rôlistique), leur refuse un entretien.
Il est découvert que le possesseur de l'inestimable document complète ses revenus de respectable marchand d'armes par des activités plus que louches pour lesquelles il emploie de costauds dockers Suleimans. Et qu'un "vieux Malik pelé" (dixit la charmante guide du musée), encadré de solides Suleimans, est venu également examiner le parchemin il y a une semaine.
Yezdim, flanqué de Maboul et Djalil, réussissent à prendre contact avec la bande de dockers, puis obtiennent l'adresse du "vieux Malik pelé", un certain Gazi, vénérable "sage" sans le sou.
Alahel :

et

!
EDIT : corrections suites aux compléments d'information de Mangelunes et Alahel.